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  • Notre-Dame de Paris, martyre et rassembleuse, défigurée mais... debout

    ND.jpgÀ Montparnasse flotte une odeur de fumée. Diffuse, passagère. Elle évoque nettement le feu de bois à mesure que l'on descend vers la Seine, devient presque âcre vers Saint-Michel. Les rues qui mènent à la Seine sont bloquées par la police, la foule avance, aimantée, jusqu'à la rue Saint-Julien-le-Pauvre. Là, elle s'arrête, comme hypnotisée par le macabre spectacle. Le squelette rougeoyant de la façade sud de la cathédrale de Paris se détache dans le ciel qui s'assombrit. Les cieux, dans leur ironie, ont refusé leur aide. Pas une goutte de pluie, et un vent sec et froid qui souffle sur le brasier. Le café du coin, Aux trois mailletz, est, selon son site internet, un « restaurant, piano-bar, cabaret, music live niché dans un caveau médiéval du XIIIe siècle, au cœur du Quartier latin ». Ce soir, il ne choisit pas la musique : à genoux sur l'asphalte, mains jointes, les yeux fermés, une trentaine de personnes chantent des Ave Maria. Et personne ne songe à se moquer.

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