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[Un œil dans le rétro…du 12eme]

  • [Un œil dans le rétro…du 12eme] mai 2015 - La future fermeture des voies sur berges, rive droite, doit prendre en compte la vie quotidienne des parisiens

    Note publiée le 6 mai 2015

    seine1.jpgLa Maire de Paris a présenté deux scénarios concernant la fermeture et l’aménagement des voies sur berges, rive droite. Le premier projet envisage sur 1,5 km la fermeture de la Place du Châtelet au Pont de Sully. L’autre, plus ambitieux, puisqu’il porte sur 3,3 km en allant du tunnel des Tuileries jusqu’au port de l’Arsenal, prévoit par ailleurs la fermeture des deux ouvrages situés aux extrémités : celui des Tuileries et celui d’Henry IV

    Ces deux schémas seront soumis dès le mois de juin à la concertation des habitants et des élus, à l’occasion de cinq réunions publiques, dont une dédiée à Paris Métropole. Le projet sera arrêté à l’automne 2015. Les études d’impact en matière de circulation vont être affinés par la préfecture de Police.

    Mais l’impact de la fin de la circulation est plus délicat sur la rive droite car 40 % des automobilistes prennent cette voie sans s’arrêter, à la différence de la rive gauche.

    D’autres aménagements annexes accompagneront cette extension de la piétonnisation des voies sur berge. Les études lancées à l’automne 2014 sur la réalisation d’un tramway ou d’un bus à haut niveau de service sur le quai haut de la rive gauche seront rendues fin 2015. Après l’inauguration de la rive droite, l’aménagement de la Place de la Bastille devrait être lancée, pour faciliter l’accès au port de l’Arsenal. Globalement, le coût de l’opération rive droite, de 8 millions d’euros, sera moindre que celui de la rive gauche, que la Ville estime à 35 millions d’euros, ce chiffre comprenant aussi les premiers aménagements en 2012 de la rive droite.


    Dans la continuité de ces aménagement, je pense que la Ville mais aussi la région, doivent se pencher sur l’avenir de la Seine. Nous avons la chance que notre capitale soit traversée par ce fleuve. Je trouve que cette voie fluviale n’est pas assez utilisée, notamment pour les transports en commun mais aussi pour les livraisons. J’avais salué il y a plusieurs mois l’initiative d’un grand groupe agroalimentaire qui annonçait que 80 de ses 350 magasins parisiens seraient livrés par voie fluviale. Ce mode de livraison inédit en distribution alimentaire devait se faire en collaboration avec un groupe de logistique, Ports de Paris et Voies navigables de France.

    seine2.jpgJe suis partisan pour que la Ville de Paris porte un véritable projet de développement concernant la Seine : transport de personnes, livraisons…. . Le 12eme arrondissement possède des berges importantes en lien avec ce fleuve (notamment au niveau de Bercy). Cette dynamique pourrait aussi permettre à ces quartiers (comme le quai de la râpée par exemple) une nouvelle restructuration. En effet, à l’occasion d’une réunion d’appartement avec des habitants rue Villiot, ce sujet fut souvent évoqué. Quel lien avec la Seine ? Comment mieux utiliser cette voie navigable ? La question centrale étant comment mieux utiliser et permettre aux Parisiens de s’approprier la Seine.  Les prochaines élections municipales seront l’occasion d’évoquer ce sujet. Au cœur de l’Est parisien, notre arrondissement peut, une fois encore, jouer un rôle attractif, dans le cadre du Grand Paris.

  • [Un œil dans le rétro…du 12eme] avril 2015 - Projet Bercy Charenton : la majorité municipale fissurée

    Note publiée le 23 avril 2015

    bp.jpgMercredi soir, s’est déroulé à l’espace Charenton, une réunion publique sur le projet d’aménagement Bercy Charenton. Cette rencontre avait pour but de présenter le bilan de la concertation et des évolutions du plan  guide et du schéma d’ensemble de la future opération d’aménagement. Nous avons été accueillis par des manifestants du PCF, hostile au projet. J’ai aussi pu à cette occasion, rencontrer de nombreux riverains du quartier. Actée en novembre dernier par la municipalité parisienne, la refonte du quartier Bercy-Charenton, dans les cartons depuis... 2006, doit totalement repenser la jonction entre la capitale et Charenton.

    Nous avons déjà longuement évoqué sur ce blog ce futur aménagement. Les objectifs d’aménagements sont les suivants :

    -       Amélioration des liaisons entre les communes de Paris et de Charenton le Pont

    -       Proposer une programmation urbaine mixte

    -       Faciliter l’accueil des nouveau modes de transports en commun

    -       Transformer l’environnement du site et les espaces publiques

    De plus, plusieurs annonces ont été faites :

    -       Le prolongement de la rue Baron le Roy jusqu’à Charenton

    -      La création d’une circulation piétonne le long des quais

    -      Quid des liaisons piétonnières au-dessus des voies ferrées

    -       Amélioration des équipements sportifs existants sur le secteur Léo Lagrange

    Cependant, des points cruciaux restent ne suspend :

    -       Quel aménagement pour le tunnel des artisans (quelle dynamique, projet ?)

    -       Pourquoi écarter la création d’un site culturel sur lequel nous pourrions exposer, par exemple, les pirogues retrouvées lors de la construction du quartier de Bercy dans les années 90

    -       Sur le logement, nous souhaitons une part importante d’accès à la propriété

    -     Et pourquoi ne pas pousser la réflexion sur le devenir de la Foire du Trône et son déménagement  quand le stade Léo Lagrange est maintenant inclus dans le projet Bercy Charenton ?

    manif.jpgEt enfin, nous souhaitons un projet clair pour les voies de la petite ceinture. A cet effet, hier soir, le Parti communiste, soutenu par les élus de la majorité municipale d’extrême gauche, étaient devant le site de la réunion pour distribuer des tracts contre ce projet (pour mémoire, ils veulent le retour du train sur la petite ceinture…).  Il va devenir difficile pour ces élus de rester dans cette majorité. S’opposer à un projet majeur de la mandature risque de poser un problème. Sauf si, bien sûr, ils privilégient, leurs intérêts personnels aux  convictions… Dans ce cas, ils peuvent avoir une posture de contestataire...et négocier avec l’exécutif en coulisse…. Bref , de la vraie politique politicienne, dénoncée par nos concitoyens….

    La vérité est que sur ce projet, la véritable opposition se situe au sein de la majorité et nulle part ailleurs…. A suivre….

    Une prochaine réunion se déroulera en juin à la mairie du 12eme

  • [Un œil dans le rétro…du 12eme] avril 2015 - Futur aménagement de l’université Sorbonne Nouvelle dans le 12eme : une bonne nouvelle pour notre arrondissement

    Note publiée le 20 avril 2015

    uni.pngDans une note en date du mois d’octobre 2013, nous nous félicitions de l’annonce du déménagement de l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, dans notre 12eme arrondissement. L'université va déménager à la rentrée 2018 dans des locaux neufs dans le 12e arrondissement de Paris. Ce bâtiment sera construit sur un terrain appartenant actuellement au ministère de l’agriculture. C’est donc un campus innovant et écologique de près de 35 000m² de surfaces nouvelles (SHON) qui sera construit au cœur du 12eme arrondissement répondre aux besoins de développement d’une université d’arts, lettres et langues et Sciences Humaines et Sociales Humaines et Sociales. Ce projet repose sur un plan de financement validé de 135 millions d’euros qui associera l’État et la Région Ile de France dans le cadre d’une maîtrise d’ouvrage publique. C’est  l'architecte Christian de Portzamparc qui a été désigné le 22 septembre 2014 lauréat du concours pour la construction du pôle Nation de l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3. Cette prochaine arrivée va devenir un atout pour tout un quartier !

    Le 12eme ne sera pas le seul bénéficier de ces déménagements.

    En effet, la migration des universités et des écoles du Quartier latin vers l'Est parisien s’accèlere. D'ici à fin 2018, une grande partie des sciences humaines et sociales doivent aussi (dans le cadre du campus Condorcet) déménager à Aubervilliers et porte de la Chapelle. En discussion depuis des années, les deux projets entraîneront un déplacement de milliers d'étudiants et enseignants-chercheurs du centre de Paris vers l'Est parisien et le 93.

    Le projet Condorcet est le plus colossal des deux. Le campus sera installé sur 180.000 m2 de locaux des deux côtés du périphérique : une partie sur une surface de 1 hectare à Paris ; l'autre, sur 6 hectares, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Il accueillera une dizaine d'établissements dont une partie de la célèbre fac Panthéon-Sorbonne (Paris I), ainsi que les prestigieuses Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Ecole pratique des hautes études (EPHE) et Ecole nationale des chartes. L'Institut national des études démographiques (Ined) et des laboratoires du CNRS seront également transférés à Condorcet. Après des années de polémiques, le campus est aujourd'hui sur les rails, avec un objectif clairement affiché : devenir un poids lourd (national et international) de la recherche en sciences sociales et humaines. Originalité, le projet Condorcet comprend plusieurs chantiers qui seront réalisés à la fois en partenariat public-privé et en maîtrise d'ouvrage publique suivant les équipements. La Région Ile-de-France apporte 148 millions d'euros, notamment pour la construction de la bibliothèque et d'un bâtiment pour l'EHESS.

    Reste maintenant à créer une dynamique commune avec l’université afin que l’ensemble de notre arrondissement profite de cette arrivée. Ce seront 18 000 étudiants qui, chaque jour, viendront dans le 12eme. Il faudra donc accompagner ce projet pour que les habitants et les commerçants soient, eux aussi, complétement concernés. 

    Voir toutes les photos du projet

  • [Un œil dans le rétro…du 12eme] avril 2015 - L’avenir de la petite ceinture divise la majorité PS/PC/Verts

    Note publiée le 8 avril 2015

    pc.jpgAlors qu’Anne Hidalgo et Guillaume Pépy, le président de la SNCF, ont signé un accord pour rendre plus largement accessible la Petite Ceinture aux Parisiens, des voix discordantes se sont élevées dans la majorité municipale. En effet, hier matin, les communistes ont mobilisé leurs troupes pour appeler à préserver la vocation ferroviaire de cette ancienne voie de chemin de fer de 32 km partiellement désaffectée. Comme tu le monde le sait, ils sont favorable au retour du train sur la petite ceinture. Depuis de longues années, cet espace est abandonné. Aucune décision franche n’a été prise de la part de la Mairie de Paris et de la majorité du 12eme (très divisée sur l’avenir de cet espace). Il est du reste étonnant, après 14 ans de gestion, de ne pas avoir eu un projet global sur une telle emprise !

    Du reste, la position de l’extrême gauche, complétement intégrée dans la majorité municipale n’est pas nouvelle. En 2013, dans une tribune publiée par le journal municipal intitulée «Pourquoi faut-il maintenir les rails sur la petite ceinture » le président du Parti de Gauche du 12e entamait son propos de la façon suivante « L’activité ferroviaire sur la petite ceinture doit reprendre. ». Au moins, c’est clair ! En résumé, il proposait de réactiver la petite ceinture pour les transports de marchandises. Cette position, complétement incompatible avec ses alliés PS et Verts ne les as pas empêcher de faire liste commune aux dernière élections municipales…. Quand les intérêts personnels et partisans prime sur les convictions…. Maintenant que va faire le PC ? Rester dans cette majorité pour quelques postes ? Aller jusqu’au bout de ses idées et la quitter ?

    L’avenir de la petite ceinture à Paris, et dans le 12eme plus particulièrement est l’un des dossiers majeurs de la mandature. Il faut une majorité soudée pour porter ce projet. C’est tout l’inverse qui est en train de se passer. Pour mémoire, voici ce qu’affirmait la liste PS/PC/Vert en 2001 :  «Notre programme est clair : nous ferons de la petite ceinture une coulée verte irréversible avec un cheminement piétonnier et cyclable, des espaces verts, des jardins familiaux, des aménagements pour les habitants » Le Parisien 15 mars 2001. 14 ans après, nous en sommes à une signature avec la SNCF et une majorité fissurée au grand jour

  • [Un œil dans le rétro…du 12eme] mars 2015 - Les 27, 28 et 29 MARS : Journée Européenne des Métiers d’Art avec pour thème: « Territoires de l’innovation»

    Note publiée le 26 mars 2015

    art.pngCette année encore, notre arrondissement sera au rendez-vous des Journée Européenne des Métiers d’Art avec, notamment, le Viaduc des Arts, avenue Daumesnil.

    De l'atelier, territoire de l'intime où la création et l'innovation foisonnent, aux musées, territoires du patrimoine immatériel et matériel, en passant par les communes, départements, pays et régions, cœurs de traditions historiques et d'identités culturelles fortes, la 9ème édition des JEMA proposera un nouvel axe de découverte autour des richesses métiers d'art des différents "Territoires de l'innovation".

    Au programme : ouvertures d’ateliers, regroupements entre professionnels, collaborations avec des musées ou lieux patrimoniaux, portes ouvertes de centres de formation, expositions, salons, workshops, ateliers d’initiation, circuits thématiques, etc.

    Ces journées offrent une opportunité unique au grand public de pénétrer dans les coulisses de ces univers encore trop méconnus. Et au-delà, c’est toute une filière en pleine évolution avec l’apprentissage, la formation mais aussi la création d’entreprise.

    Et dans le 12eme, nous avons le choix : Faubourg Saint Antoine, Viaduc des Arts, École Boulle… . Démonstrations, ateliers, visites d’atelier, démonstrations de savoir-faire, conférences, expositions...… pendant 3 jours, découvrez notre arrondissement comme vous ne l’avez peut-être jamais vu ! 

    Toutes les manifestations proposées dans le cadre des Journées Européennes des Métiers d’Art sont gratuites.

    Cependant, au-delà de ces journées, nous pensons que nous devons mettre en place une série d’action ayant pour objectifs de valoriser ces artisans mais aussi créer une dynamique pour accueillir celles et ceux qui souhaitent développer une activité dédiée aux métiers d’art. C’est la raison pour laquelle nous proposons de :

    -          créer un évènement grand public dédié à la création et aux métiers d’arts (ouverture des ateliers, parcours, rencontres, débat…)

    -          créer une dynamique avec les principaux acteurs (Ecoule Boulle, Viaduc des Artsu design…) afin de mutualiser les moyens

    -          étudier la mise à disposition de locaux dans le périmètre Faubourg Saint Antoine / Avenue Daumesnil afin de faire venir de jeunes artisans et créateurs

    -          Créer « Les Talents du 12eme », manifestation qui met en valeur les artisans

    -          mettre en place tous les outils de communication afin de promouvoir nos artisans (communication digitale, réseaux sociaux)

    -     labelliser cette démarche avec une signalétique et une marque spécifique

  • [Un œil dans le rétro…du 12eme] mars 2015 - Pollution: il est urgent de mettre en place un plan à l’échelle du Grand Paris

    poll.gifParis était hier l'une des villes les plus polluées de la planète... Airparif annonçait que la pollution était, mercredi, de 90 sur un indice maximal de 100. Sur une échelle française qui compte 10 niveaux, la pollution était ainsi de 10 en Ile-de-France, un niveau pire que prévu. Et pourtant la circulation alternée n'est toujours pas mise en place. La préfecture de Paris ne l’a pas autorisé. Cela pose donc clairement le problème des compétences de la Ville de Paris. En effet, les élus de la majorités sont eux même impuissant face au gouvernement, pourtant de la même couleur politique« Nous demandons à ce que le gouvernement prenne des mesures à hauteur des enjeux de pollution. La situation se dégrade avec des dégâts sur la santé publique. (...) Les pouvoirs publics restent muets et ne disent rien" affirme même l’adjoint à l’environnement !

    Le problème des déplacements dans la capitale, tout comme d’autres, ne seront pas réglés, s'ils ne sont pas traités d'une façon globale. C'est à dire en liaison très serrée avec la région Ile de France. Chaque jour, en effet, près de  800 000 franciliens viennent travailler dans la capitale et parallèlement, plus de 300 000 parisiens vont travailler en banlieue.

    Certes la loi n'envisage pas aujourd'hui une dimension régionale pour résoudre ces problèmes de flux quotidiens. Certes la ville travaille en liaison avec les communes riveraines mais rien nous empêche de réclamer une autorité unique, peut être une communauté urbaine, afin d'appréhender la situation en amont. D'autant plus que la région est responsable des transports en Ile de France avec tous les problèmes financiers afférents à cette situation.

    Une autorité unique, il n'y a pas d'autre solution.

    Lutter contre la pollution tout en facilitant la vie des parisiens dans les déplacements, telle est bien aujourd'hui la problématique. La Ville de Paris doit être audacieuse et responsable. Pour n'avoir point eu de vision globale depuis le départ, mais des engagements idéologiques, nous nous trouvons aujourd'hui face à des embouteillages provoqués par des aménagements de voirie indépendants les uns des autres. Il apparaît donc que la politique de la ville pour lutter contre les nuisances qui était un souhait volontaire, se dilue jour après jour dans une guerre idéologique contre la voiture réduisant ainsi à néant les efforts demandés, avec raison, pour lutter contre cette pollution. Combien d'aménagements provoquent des embouteillages, facteur de nuisances, dans des avenues et des rues dont la circulation était fluide il y a encore quelques semaines ou quelques mois, sans oublier les engorgements des voies secondaires.

    La diminution des places de stationnement et de parking aggrave la situation. Ce qu'il faut au contraire c'est favoriser la création de parcs de stationnement autour de Paris et dans les gares franciliennes afin de permettre aux habitants de la région Ile de France de laisser leur voiture aux portes de la capitale. Mais il faut également créer des parkings résidentiels pour permettre aux parisiens de laisser leur véhicule en sous-sol et non pas en surface, puisque la ville veut récupérer l'espace pour d'autres formes de déplacements ou d'activités.

    A propos des déplacements dans Paris, la politique de l’actuelle majorité, ne peut réussir sans le concours de la RATP. Or aujourd'hui, force est de constater que celle-ci n'est pas à la hauteur. Le nombre d'autobus n'a pas été augmenté alors que les couloirs de bus ont été créés sur la chaussée afin de faciliter leur circulation. Par ailleurs, le métro est sans cesse stoppé par "des incidents techniques" des pannes et autres arrêts qui portent préjudice à la réputation de la régie. Telle est bien la question qui est posée pour mettre en œuvre l'efficacité d'un plan de circulation qui veut valoriser les transports en commun

  • [Un œil dans le rétro…du 12eme] mars 2015 - Caserne de Reuilly : c’est dans le cadre d’un projet de ville global que l’ancienne caserne devra renaître.

    reuilly.jpgLe site Internet dédié au projet d'aménagement de la caserne de Reuilly est mis en ligne depuis le mois de janvier : http://casernedereuilly.parishabitat.fr. Il sera, normalement,  mis à jour au fur et à mesure de l’avancée du projet, permettant ainsi de suivre au plus près l’actualité de la caserne.  Le site  donne accès au suivi en direct du chantier. 2 webcams, installées à proximité, transmettent des photos prises en temps réel.

    La caserne de Reuilly est une enclave importante au cœur de notre 12eme arrondissement.

    Je me suis toujours félicité de cette vente à la Ville de Paris. Un accord prévoit de réhabiliter la caserne par l'aménagement de 35 000 mètres carrés, soit 400 à 500 logements, dont la moitié seront consacrés au logement social, 20% au logement dit "intermédiaire" -à destination des classes moyennes- et 30% au secteur libre. La livraison des logements est prévue pour le second semestre de l'année 2017. C'est l'Office public de l'habitat "Paris Habitat" qui réalisera les logements sociaux et les logements intermédiaires, "alors que pour les logements libres, Paris Habitat procédera à un appel d'offre auprès d'investisseurs institutionnels", indique la mairie de Paris dans un communiqué. Concernant les futurs logements, aucune concertation avec les forces vives de notre arrondissement et les habitants du quartier n’a été faite. C’est dans la précipitation et l’improvisation que cet accord a été validé.

    Plus que jamais, je pense que sur ce type de projet, une concertation plus large doit être organisée. Nous devons engager une réflexion commune. L’idée est de créer un espace dynamique et rassembleur, ouvert à tous. Plusieurs pistes peuvent être avancées : la création d’une crèche, d’un équipement sportif, la création d’une maison de soins palliatifs, structure qui fait cruellement défaut sur le territoire parisien, un lieu dédié à l’innovation, un espace vert, et bien sûr, des logements sociaux et intermédiaires…. bref, les idées ne manquent pas, ni les besoins. Cependant, c’est dans le cadre d’un projet de ville global que l’ancienne caserne de Reuilly devra renaître.

  • [Un œil dans le rétro…du 12eme] mars 2015 - Police municipale à Paris : un projet porté depuis toujours par les centristes parisiens

    Note publiée le 11 mars 2015

    Contexte : communication concernant le contrat Parisien de Prévention et de Sécurité 2015-2010 (CPPS)

    police.jpgÀ la différence des autres communes françaises, la sécurité de Paris n’appartient pas au maire, mais au préfet de police. Cette particularité s’explique en partie par la centralisation dans la capitale de quasiment tous les leviers de commande de la nation, mais aussi par une sorte de tradition. Car c’est seulement en 1977 que des élections municipales y ont été organisées. Une loi de 1986 a cependant restitué au maire de Paris certaines responsabilités : la police de la voirie (salubrité de la voie publique, sécurité des foires, des marchés…) et la conservation du domaine public. Puis une loi de 2002 lui a aussi confié la police municipale en matière de bruits de voisinage et une compétence pour ce qui concerne la circulation et le stationnement (avec certaines restrictions).

    Le maire de Paris dispose d'ailleurs de fonctionnaires - auxquels on ne veut surtout pas donner le nom de policiers : les inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris. Longtemps, ceux-ci se sont plaints d’être sous-employés. D’ailleurs, la contribution de la Ville a représenté près de 50% du budget de la préfecture de police…

    En août 2013, Anne Hidalgo déclarait sur Europe 1  "Je suis très opposée, à Paris, à la mise en place d'une police municipale" en expliquant que la coopération entre la Ville de Paris et la préfecture fonctionnait parfaitement bien…. Je suis persuadé que ces propos sont décalés et d’un autre temps. Et aujourd’hui le débat est simple : ou bien on laisse les choses en état, ou le parlement décide, enfin, de créer une véritable police municipale. Et il y a urgence car la construction de la métropole du Grand Paris appelle à un changement de gouvernance en matière de police. En outre, dès 2016, la ville fixera le montant des amendes de stationnement. Un pas de plus dans l'approfondissement de son pouvoir « décisionnel » de police, qui accentuera le grand écart entre autorité politique et financière municipale et autorité fonctionnelle préfectorale.

    Depuis des années, les centristes parisiens portent ce projet de création de police municipale à Paris. Ce sont les seuls, depuis 1977 et la création du statut actuel de Paris, à n’avoir changé d’avis.  La sécurité et la prévention au cœur de nos quartiers sont les 2 axes fort de cette réforme. Nous pouvons imaginer que l’ancrage des futurs agents de la police municipale dans chaque arrondissement pourra favoriser l'efficacité de leur action.

    La création de cette police doit automatiquement passer par un changement du statut de Paris. Il faut une nouvelle loi. Celle-ci sera d’autant plus simple à adopter si, bien entendu, les parlementaires sont convaincus de cette évolution. Les parlementaires centristes doivent porter ce projet, relayé par les élus parisiens.

  • [Un œil dans le rétro…du 12eme] février 2015 - Hausse de la taxe de séjour pour les hôtels parisiens : un coup dur pour l’attractivité de la capitale

    Note publiée le 12 février 215

    hotel.jpgA l’occasion du Conseil de Paris, 2 délibérations ont été approuvées concernant les taxes de séjour réglées par les hôtels à Paris :
    - en retenant le montant maximum de la taxe de séjour prévu par la Loi de finances 2015, en maintenant une taxe forfaitaire et en diminuant l’abattement à seulement 10 %, contre 40 % actuellement.
    - en instaurant une taxe supplémentaire dite « taxe additionnelle départementale » de 10%.
    Cette décision de la ville de Paris, lourde de conséquences pour le secteur hôtelier parisien et l’attractivité touristique de la capitale, entrainera à compter du 1er mars prochain, une augmentation de la collecte des taxes de séjour de plus de 120 % en pleine crise économique.
    Avec un taux forfaitaire d’occupation de 90 %, les hôteliers parisiens devront payer une taxe de séjour même sur les chambres vacantes puisque le taux moyen réel d’occupation est de 80 %. Concrètement, cette taxe qui rapportait 40 millions d’euros en 2014, va ponctionner 50 millions supplémentaires à l’industrie hôtelière, soit une augmentation de plus de 120 %.
    En outre, la décision prévoit l’instauration d’une taxe de séjour additionnelle, dite « départementale » de 10%, soit 8 millions d’euros supplémentaires payés par les hôteliers parisiens. Les hôteliers parisiens qui subiront une taxe de séjour la plus forte des capitales européennes, s’insurgent que grâce à des mécanismes subtils, mais masqués et sans aucune concertation avec les professionnels, la ville de Paris a plus que doubler le coût de la taxe de séjour pour les hôtels et à impacter toutes les catégories.

    L’instauration de cette hausse  prise sans concertation avec les professionnels est de plus complètement contradictoires avec l'engagement solennel pris par l’exécutif de stopper l'alourdissement inconsidéré des taxes. Cette hausse est un mauvais coup porté à l’attractivité de notre ville capitale. Certains hôteliers de notre arrondissement m’ont fait part de leur désarroi et de leur ras de bol face à cette incompréhension. Nombreux sont les hôteliers qui mettent en avant la contradiction totale avec l'esprit de dialogue qui a guidé les travaux des Assises du Tourisme et dont les conclusions, rendues publiques il y a moins d'une semaine, reconnaissaient la nécessité de soutenir la compétitivité du tourisme. Il existe de nombreux hôtels dans notre arrondissement, idéalement placés pour accueillir les touristes qui souhaitent découvrir Paris et sa Région. C’est, une nouvelle fois, un mauvais coup porté sur cette activité.

  • [Un œil dans le rétro…du 12eme] Janvier 2015 7-11 janvier : #jesuischarlie : ils ont voulu assassiner la République, la démocratie et la liberté

    1538051544.jpgNotre arrondissement a été directement touché par les événements dramatiques qui se sont déroulés début janvier, notamment Porte de Vincennes. C’est tout un quartier qui durant de longues heures a vécu dans l’angoisse et la peur. Habitants, commerçants mais aussi écoliers ont été les témoins de ce drame.

    Rarement, la République, les fondements de notre démocratie, de notre idéal auront été attaqués de la sorte, avec une telle violence. Un groupe de barbares agissant au nom d’une religion ont imaginé, dans leur coin, pouvoir éteindre à tout jamais ce que nous avons de plus cher au fond de nous : la liberté. L’émotion qui submerge notre pays tout entier depuis hier est la preuve de notre indéfectible volonté de continuer à avancer, ensemble. « 12 morts, 66 millions de blessés» pouvait- on lire sur de nombreuses pancartes ou sur les réseaux sociaux. C’est exactement l’impression qui domine. Ces assassins ont tenté de tuer chacun d’entre nous. C’est tout un peuple et au-delà, l’esprit de 1789, une civilisation porteuse des valeurs universelles qu’ils ont voulu abattre. Ils se sont trompés. Ils ont déjà perdu. Tuer des journalistes montre à quel point ces terroristes ont peur de la liberté d’expression, de la liberté de la presse, de la liberté tout simplement ! Finalement, ils ne connaissent pas la France, l’Europe démocratique, l’envie des peuples de vivre ensemble, avec nos spécificités pour construire, demain, un monde libre dans lequel chacun pourra s’exprimer !

     

    2955093464.jpgDes journalistes, des policiers sont morts. Notre devoir est aujourd’hui de ne pas tomber dans l’amalgame, dans les conclusions faciles. Cette attaque vise à diviser, nous ne devons pas tomber dans ce piège.  Il faut traduire en justice les auteurs de ces actes de terrorisme. Il est impératif de combattre par tous les moyens, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité nationale et internationale. Ces actes de terrorisme sont des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils sont commis.

    "L'union nationale doit se faire autour de la mémoire des personnes lâchement assassinées, journalistes et policiers, de la solidarité envers les personnes blessées et envers toutes les familles des victimes. L'union nationale doit se faire autour de l'affirmation de valeurs et principes au fondement de notre République : la liberté sous toutes ses formes, et notamment la liberté d'expression, la liberté d'information, la liberté de comprendre, la laïcité"



    Fort de cette union nationale et du soutien international, nous devons combattre le terrorisme et défendre toutes les libertés. Le 7 janvier 2015, c’est notre pays, ses fondements, ses valeurs qui ont été attaqués. Face à la barbarie, il n’y a pas de meilleure réponse que le rassemblement des hommes et des femmes qui partagent la même émotion et aspirent à la tolérance et au respect. Ces terroristes ne pourront jamais, jamais, nous ôter ces valeurs