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[Un œil dans le rétro…du 12eme] février 2015 - Hausse de la taxe de séjour pour les hôtels parisiens : un coup dur pour l’attractivité de la capitale

Note publiée le 12 février 215

hotel.jpgA l’occasion du Conseil de Paris, 2 délibérations ont été approuvées concernant les taxes de séjour réglées par les hôtels à Paris :
- en retenant le montant maximum de la taxe de séjour prévu par la Loi de finances 2015, en maintenant une taxe forfaitaire et en diminuant l’abattement à seulement 10 %, contre 40 % actuellement.
- en instaurant une taxe supplémentaire dite « taxe additionnelle départementale » de 10%.
Cette décision de la ville de Paris, lourde de conséquences pour le secteur hôtelier parisien et l’attractivité touristique de la capitale, entrainera à compter du 1er mars prochain, une augmentation de la collecte des taxes de séjour de plus de 120 % en pleine crise économique.
Avec un taux forfaitaire d’occupation de 90 %, les hôteliers parisiens devront payer une taxe de séjour même sur les chambres vacantes puisque le taux moyen réel d’occupation est de 80 %. Concrètement, cette taxe qui rapportait 40 millions d’euros en 2014, va ponctionner 50 millions supplémentaires à l’industrie hôtelière, soit une augmentation de plus de 120 %.
En outre, la décision prévoit l’instauration d’une taxe de séjour additionnelle, dite « départementale » de 10%, soit 8 millions d’euros supplémentaires payés par les hôteliers parisiens. Les hôteliers parisiens qui subiront une taxe de séjour la plus forte des capitales européennes, s’insurgent que grâce à des mécanismes subtils, mais masqués et sans aucune concertation avec les professionnels, la ville de Paris a plus que doubler le coût de la taxe de séjour pour les hôtels et à impacter toutes les catégories.

L’instauration de cette hausse  prise sans concertation avec les professionnels est de plus complètement contradictoires avec l'engagement solennel pris par l’exécutif de stopper l'alourdissement inconsidéré des taxes. Cette hausse est un mauvais coup porté à l’attractivité de notre ville capitale. Certains hôteliers de notre arrondissement m’ont fait part de leur désarroi et de leur ras de bol face à cette incompréhension. Nombreux sont les hôteliers qui mettent en avant la contradiction totale avec l'esprit de dialogue qui a guidé les travaux des Assises du Tourisme et dont les conclusions, rendues publiques il y a moins d'une semaine, reconnaissaient la nécessité de soutenir la compétitivité du tourisme. Il existe de nombreux hôtels dans notre arrondissement, idéalement placés pour accueillir les touristes qui souhaitent découvrir Paris et sa Région. C’est, une nouvelle fois, un mauvais coup porté sur cette activité.

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