En septembre 2009, la municipalité modifiait le plan local d’urbanisme pour accroître la liste des parcelles privées qu’elle destine au logement social. Aujourd’hui, elle souhaite instaurer un droit de préemption urbain renforcé sur ces terrains, lui permettant ainsi d’acquérir des lots de copropriété. S’il s’agit là d’un outil de maîtrise foncière habituel, il n’est pas adapté aux besoins actuels. En effet, c’est justement le nombre considérable de ces emplacements réservés, leur inscription dans des secteurs où le logement social est déjà très présent voire majoritaire, mais aussi la totale insuffisance des équipements de proximité devant accompagner leur mutation qui avaient été contesté à l’occasion du vote du nouveau PLU. En outre, les pulsions préemptives de la Mairie alourdiront le déficit parisien en stationnement puisque des parcelles visées sont actuellement des surfaces de parkings.