La taxe de séjour revient en deuxième lecture à l'Assemblée. Cette taxe de séjour fait l'objet d'une polémique depuis trois semaines. Face à la colère des hôteliers, barèmes et plafonds ont été revus.
Les professionnels du tourisme s'inquiètent de la prochaine instauration d'une taxe de séjour spécifique ciblant l'hôtellerie en Ile-de-France. Le Groupement national des indépendants (GNI) a appelé à mettre un terme au «racket sur les hôtels», estimant qu'une telle mesure nuirait au tourisme à Paris. Les députés socialistes franciliens ont déposé un amendement proposant d'instaurer cette taxe spécifique de 2 euros par nuitée, destinée à financer les transports en commun. La Maire de Paris est également favorable à cette hausse (surement pour combler le manque de 400 M€…).
L’instauration de cette hausse prise sans concertation avec les professionnels est de plus complètement contradictoires avec l'engagement solennel pris par l’exécutif de stopper l'alourdissement inconsidéré des taxes. Cette hausse est un mauvais coup porté à l’attractivité de notre ville capitale. Certains hôteliers de notre arrondissement m’ont fait part de leur désarroi et de leur ras de bol face à cette incompréhension. Nombreux sont les hôteliers qui mettent en avant la contradiction totale avec l'esprit de dialogue qui a guidé les travaux des Assises du Tourisme et dont les conclusions, rendues publiques il y a moins d'une semaine, reconnaissaient la nécessité de soutenir la compétitivité du tourisme. Il existe de nombreux hôtels dans notre arrondissement, idéalement placés pour accueillir les touristes qui souhaitent découvrir Paris et sa Région. C’est, une nouvelle fois, un mauvais coup porté sur cette activité.