Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Logement : une proposition de bon sens

    Le PLH se structure autour du logement social dont le financement est assuré par la collectivité et l’Etat dans un cadre conventionnel reconduit pour six ans. Il faut du reste saluer l’engagement financier de l’Etat à hauteur de 500 M€ minimum et se féliciter des exigences nouvelles de production imposées par le gouvernement : 60 % des financements iront à la construction contre 50 % auparavant et 30 % aux logements de type PLS, destinés aux classes moyennes.
    La mutation de l’immobilier tertiaire vacant constitue une piste de production de logements. Cette idée des centristes, développée au Conseil de Paris par Jérôme Dubus et votée à l’unanimité, s’articule en trois points : recenser les immeubles de bureaux et locaux durablement vides en identifiant le stock mutable, adopter un programme d’aides à leur reconversion, acter enfin ce schéma dans une délibération municipale. A la différence d’une proposition récente de sur-taxation du parc tertiaire vide, il s’agit ici, à l’exemple de ce qui fut réalisé dans les années 90 par l’intermédiaire des SEM municipales, de favoriser le changement de destination de biens situés, souvent, au coeur et à l'Est de Paris.

  • L'avenir des terrasses de café en question !

    Le dernier règlement des terrasses datait de 1990. En 20 ans, les rues de Paris ont changé et la loi anti-tabac de 2008 a profondément bouleversé les habitudes de consommation. Il était devenu nécessaire de l’adapter aux nouvelles réalités. Mais, cette nouvelle réglementation ne peut se faire que sur la base de l’équilibre. Or, comme souvent, cette notion échappe à la majorité municipale.

    Face à cette politique radicale il est temps de défendre un équilibre entre le droit à la tranquillité des uns et la liberté des autres de profiter de Paris à la terrasse d’un café. Car, de nombreux doutes persistent quant à la pertinence de supprimer le chauffage à gaz des terrasses. Pour des considérations écologiques d’abord : l’ADEME, elle-même estime que le chauffage électrique serait deux fois plus polluant que le mode de chauffage à gaz. Il apparaît indispensable que des études scientifiques qui ne laissent pas de place aux supputations et à la partialité viennent éclairer le choix de la municipalité. Pour des raisons économiques ensuite : cette mesure engendrerait de fait la disparition des larges terrasses qui se verraient limitées à la devanture des cafés. Or, le tourisme est la première industrie de la capitale et que 30 % du chiffre d’affaires des restaurateurs provient directement de leurs terrasses. Le café du coin de la rue est souvent le lieu de convivialité où se croisent les gens du quartier. Pour les établissements les plus célèbres, c’est une image que les touristes du monde entier viennent retrouver. Pourrait on imaginer que certaines de ces terrasses disparaissent du paysage? Certains grognent, parfois à juste raison, mais si elles n’étaient plus là, ils seraient les premiers à les regretter.