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[Série d'été]

  • [SERIE D’ETE] LES GRANDES REALISATIONS DU 12EME – LE MINISTERE DES FINANCES

    Finances.jpgLe président de la République François Mitterrand choisira, le 17 décembre 1982, le projet présenté par Paul Chemetov et Borja Huidobro pour les futurs bâtiments Colbert, Vauban et Necker du nouveau ministère des Finances, qui devait quitter la rue de Rivoli dans le cadre du projet du Grand Louvre. Le transfert complet des services interviendra à l'automne 1989.

    Les architectes, inspirés par le viaduc de Bercy voisin, retiendront une forme de même nature pour le pavillon Colbert. Les deux arches de 72 mètres, l'une plongeant dans la Seine par-dessus le quai de Bercy, l'autre au-dessus de la rue de Bercy, reliées par une succession d'arches de 32 mètres, prendront la forme de portes monumentales. La pierre de Vilhonneur et agrégats de Comblanchien seront choisis pour rappeler les teintes de pierre des bâtiments parisiens. Le ton beige des parties métalliques évoque la teinte de la Tour Eiffel, point de repère de l'accès Ouest parisien. Le bâtiment Necker, courbe, longe les voies ferrées. Il fait entrer le ministère dans la ville, étirant l'architecture du bâtiment Colbert, grâce à ses arcades le long de la rue de Bercy, vers les bâtiments Sully et Turgot. Ces derniers reflètent dans leurs façades vitrées les tours, qui leur font face.

    Le bâtiment ministériel est séparé du boulevard de Bercy par une douve. L'accès à la cour d'honneur s'effectue après avoir franchi un pont puis une porte monumentale en bronze. L'entrée principale, rue de Bercy, est aménagée dans un ancien octroi du XVIIIème siècle. Conçus pour donner naissance à une nouvelle ville, les bâtiments sont agencés autour de rues, de galeries, de terrasses, de patios, de fontaines et de jardins qui respectent une géographie précise. Vers la Seine, l'hôtel des Ministres est prolongé par le hall majestueux du bâtiment Colbert, puis des lieux de circulation, de réception et les équipements collectifs (poste, cafétéria, restaurants, crèche, agence de voyages ...). Les bureaux sont plutôt répartis à l'ouest et au nord

  • [SERIE D’ETE] LES GRANDES REALISATIONS DU 12EME - LE PARC DE BERCY (1993 – 1997)

    3041132371.jpgAvec ses 14 hectares, le parc de Bercy est un des plus importants de la capitale. Le parc est composé de trois jardins conçus par plusieurs les architectes entre 1993 et 1997 

    Le jardin le plus proche de Bercy-Village a été nommé le « Jardin romantique » et comprend des bassins où vivent des poissons, des reconstitutions de dunes. En entrant par Bercy-Village, sur votre gauche se trouve une sculpture nommée Demeure X, entourée de nénuphars. Juste en face se trouve la maison du lac, située au bord d'un lac. Deux passerelles permettent de passer dans les « Parterres », un jardin dédié aux activités du travail des plantes : potagers pédagogiques ouverts aux élèves des écoles, buissons taillés, fleurs, etc.

    La partie la plus proche du POPB est appelée « les Prairies » et est formée de grands espaces de pelouses ombragées par de grands arbres. C'est dans cette partie que s'organisent des matches de football improvisés. Ce jardin s'achève sur une esplanade de terre battue au pied du POPB dont les marches servent de point de rassemblement des pratiquants de skateboard et de patins à roulettes.

    Tout le long de ces trois jardins du côté de la Seine, un mur coupe le bruit de la circulation du quai de Bercy, et accueille des salles de sport municipales. Au sommet, un chemin de ronde offre un panorama sur les cimes des arbres du parc et sur la rive gauche.

    Côté Nord-Est, le parc est bordé d'immeubles à l'architecture originale. Près du jardin Yitzhak Rabin, partie du parc de Bercy, se trouve notamment l'ancien American Center de l'architecte Frank O.Gehry qui abrite désormais la cinémathèque française.

    L'amphithéâtre du parc accueille la Grand-Place. Il s'agit des vestiges de l'ancien village néolithique de Bercy où furent notamment trouvées les pirogues de Bercy. La place est entourée d'endroits insolites, comme le petit Sous-Bois, la Voûte, avec un escalier conduisant au Quai et la Maison du Lac.

    Voici donc une superbe réalisation, jamais inégalée depuis plus de 10 ans !

  • [SERIE D’ETE] LES GRANDES REALISATIONS DU LE 12E - 1990 – 1995 : NAISSANCE DU VIADUC DES ARTS

    Viaduc.jpgLe viaduc des Arts est aujourd’hui un ensemble d’ateliers des métiers d’art regroupés dans une construction unique à Paris. L’ensemble est un ancien viaduc construit en 1859 pour soutenir la voie de chemin de fer de la ligne de Vincennes, reliant la Bastille à Vincennes, le long de l’actuelle avenue Daumesnil. Outre cette transformation remarquable, c’est aujourd’hui le plus long jardin de Paris avec ses 4,5 km de ballades. Etre nez à nez avec le feuillage des arbres d’alignement plantés plus bas est une sensation qui ne manque pas de charme. La coulée verte se situe à sept mètres au-dessus du niveau du sol sur le Viaduc des Arts.

    Une volonté politique forte

    En 1990, la mairie de Paris décide de réhabiliter le lieu laissé à l’abandon depuis plusieurs décennies, en rénovant chacune des voûtes du viaduc de la ligne de Vincennes afin de les transformer en nouveau conservatoire parisien de l’artisanat d’art. Le viaduc, fait de briques roses et de pierres de taille, est restauré par la SEMAEST (sociétés d'économie mixte de Paris) avec le concours de l’architecte Patrick Berger qui clôt chacune des voûtes par de grandes verrières cintrées de bois clair. L’aménagement du viaduc des arts se termine en 1994. Il est enfin prêt pour l’implantation des différents ateliers, adossés maintenant au faubourg Saint-Antoine, haut-lieu de l’artisanat mobilier français.

    Chaque voûte est le lieu d’expression d’un talent et d’un savoir-faire, qui visible de la rue pour les passants, révèle une infinité de gestes fascinants avec leur part de tradition, d’héritage et d’invention. L’ouvrage, au rythme de la succession des voûtes, propose aux visiteurs et aux touristes de découvrir plus de 50 artisans d’art et des créateurs originaux. Le Viaduc des Arts est aujourd’hui, un lieu de promenade et d’attractivité fort.

    La renaissance du Viaduc des arts est avant tout né d’une volonté politique des élus du 12eme, suivi par la Marie de Paris. Ce fut un projet ambitieux et visionnaire. Il valorise aujourd’hui tout un quartier et ses habitants. Un exemple de réhabilitation unique à Paris !

  • [SERIE D’ETE] LES GRANDES REALISATIONS DU 12EME - 1984 : LA RENNAISSANCE DE L'ILOT CHALON

    Délimité par la rue de Chalon, l’avenue Daumesnil, boulevard Diderot et rue Rambouillet, certains habitants se souviennent encore qu’il y a 25 ans, plus personne n’osait pénétrer dans ce quartier tant il était mal fréquenté.

     

    Pour mémoire, l’Ilot Chalon fut le premier quartier chinois de Paris. Il avait été créé par ces derniers restés en France, après que la France eut fait venir une main-d’œuvre de plus de 100 000 Chinois pendant la Première Guerre mondiale. Immeubles abandonnés, drogue, squat… depuis les années 1970, ce territoire était connu comme un quartier coupe-gorge où la police de l’époque ne se risquait guère….

     

    C’est à partir du début des années 80 que la Ville de Paris et la Mairie du 12eme décidèrent la rénovation complète de ce quartier. La rénovation de l’îlot à consistée à quelques conservations d’immeubles qui pouvaient être réhabilités mais surtout des démolitions (700 petits logements).  Création de logements (le double de l’existant), d’équipements, d’un jardin, implantation du commissariat du 12eme…. L’Ilot Chalon fut complètement reconstruit en respectant le tracé historique des rues tout en les élargissant (passage Raguinot, Brunoy, Gatbois).  Par la suite la place Henri Fresnay fut créée. De nombreuses entreprises se sont aussi installées (AFD, chaîne hôtelière).

    L'Ilot Chalon en 1984

  • [SERIE D’ETE] LES GRANDES REALISATIONS DU 12EME - LA COULEE VERTE : UN AMENAGEMENT UNIQUE DANS L’EST PARISIEN

    Coulée verte.jpgLa coulée verte, ou promenade plantée, est un endroit unique et insolite à Paris. En 1986, sous l’impulsion du maire de Paris Jacques Chirac et du maire du 12eme, Paul Pernin, l’équipe municipale, se lance dans ce formidable projet, en lien direct avec la création du Viaduc des Arts. Véritable projet de dynamisme local, la création de la coulée verte reste encore, aujourd’hui, un modèle d’aménagement urbain. 

    Pour les connaisseurs, la promenade plantée emprunte le tracé parisien de l'ancienne ligne de Vincennes. Désaffectée en 1969, une partie est intégrée au RER A, tandis que le tronçon Paris-Vincennes reste à l'abandon. La zone est réaménagée à partir des années 1980. En 1984, la gare de la Bastille est démolie pour laisser place à la construction de l'Opéra Bastille. La ZAC Reuilly est conçue à partir de 1986 ; située entre l'avenue Daumesnil et les rues Montgallet et de Reuilly, elle vise à réintégrer l'emprise ferroviaire de la gare de marchandise de Reuilly en réaménageant le quartier autour d'espaces verts. Le projet de la Promenade plantée est mis en place au même moment afin de réutiliser le reste de la ligne désaffectée, entre Bastille et la porte de Montempoivre. Volonté politique, souhait de redonner à l’Est de paris ses lettres de noblesses, cet aménagement urbain est l’un des plus importants réalisés.

    180897534.jpgLa Promenade plantée est créée par le paysagiste Jacques Vergely et l'architecte Philippe Mathieux est inaugurée en 1993. Les arcades du viaduc des Arts sont réhabilitées à partir de 1989. De très nombreux espaces verts sont créés sur le trajet : le square Charles-Péguy en 1989, le jardin de Reuilly est conçu entre 1992 et 1998, le jardin de la gare de Reuilly est lancé en 1995.

    De la Bastille au bois de Vincennes, dans des ambiances très différentes, de nombreux habitants de notre arrondissement mais aussi extérieurs, déambulent sur la coulée verte

  • [SERIE D’ETE] LES GRANDES REALISATIONS DU 12EME - 1983, INAUGURATION DU PORT DE L'ARSENAL

    Arsenal.jpgEn 1983, la Ville de Paris et la Mairie du 12eme, inaugurent le Port de l’Arsenal. Il relie le canal Saint-Martin à la Seine, entre le quai de la Rapée et la place de la Bastille. Cette réalisation transforme de façon extraordinaire le quartier des XV/XX.

    Construit au 19e siècle, parallèlement aux travaux des canaux de l'Ourcq, St Martin et St Denis, le port de l'Arsenal a d'abord été un fossé au 14e siècle qui servait de moyen de défense contre les assauts ennemis. Aux 16 e et 17 e siècles, le fossé de l'arsenal est devenu un bassin à flot pendant les périodes de crue du fleuve, et aménagé pour le commerce ou les besoins militaires

    C'était donc autrefois un port de marchandises et c'est aujourd’hui un port de plaisance. Il est bordé par des jardins d’un hectare agrémenté d’une roseraie, de pergolas et d’aires de jeux pour enfants. Il constitue ainsi un lieu de promenade idéal. Le Port de l’Arsenal dispose de 170 postes d’amarrage et accueille des bateaux de 25 mètres maximum, avec des emplacements à l’année, au mois et la journée.

    Le port de plaisance Paris Arsenal - La Bastille, offre tous les services portuaires indispensables.

    Le Port de l’Arsenal est une réalisation phare dans le cadre du rééquilibrage de Paris à l’Est. C’est, grâce à cette volonté politique et c’est changement que notre arrondissement est aujourd’hui si agréable à vivre. Il serait temps, à cet effet, de redonner de l’ambition, de porter des projets phares à notre arrondissement mais aussi à l’ensemble de l’Est Parisien !

  • [Série d’été] A Bercy, de l’American Center à la Cinémathèque

    cinematheque-france-paris-Gehry-bercy-grand-hotel-dore.jpgLongtemps installée au palais de Chaillot, la Cinémathèque française occupe depuis septembre 2005 un bâtiment moderne construit par l’architecte Frank Gehry, 51 rue de Bercy, au coeur du quartier de Bercy. Le 24 juillet 1997, un incendie embrase le toit du Palais de Chaillot. Les œuvres du musée du Cinéma, évacuées en une nuit, sont intactes mais la Cinémathèque française doit quitter Chaillot. Le 30 juin 1998, ayant décidé l'abandon du projet de réaménagement du Palais de Tokyo,la ministre de la Culture, annonce sa décision d'installer la « Maison du cinéma » dans l'ancien Centre culturel américain au 51, rue de Bercy, dans le 12e

    L’architecte Frank O. Gehry avait voulu exprimer « les Etats-Unis, pays plus jeune, avec moins de lois et de contraintes que les pays européens », tout en respectant « la politesse élémentaire qui consiste à tenir compte d’un contexte, d’une échelle et des hommes ». Ainsi, le bâtiment en pierre blanche (matériau inhabituel pour Gehry) respectait l’alignement de la rue de Bercy et le gabarit traditionnel haussmannien. Mais côté parc et dans les espaces intérieurs, l’architecte avait laissé libre cours à son inspiration « californienne » : c’est une profusion de pans inclinés et de volumes imbriqués tout de guingois. Cette « sculpture » « décontractée, accueillante » devait refléter le bouillonnement des activités du centre culturel.

     

    Dotée de nouveaux moyens, la Cinémathèque peut désormais exposer, abriter, restaurer, montrer ses collections grâce à ses trois espaces d’exposition, programmer les grands films de l’histoire du cinéma dans ses trois salles de projections, accueillir étudiants et chercheurs dans une bibliothèque et un centre d’archives, animer des espaces pédagogiques destinés au jeune public.

    Depuis son installation, La Cinémathèque a reçu plusieurs millions de visiteurs. Plusieurs expositions ont permis d’explorer de grands thèmes de l’histoire du cinéma ou de la production contemporaine : Renoir-Renoir, Pedro Almodòvar Exhibition, le Cinéma expressionniste allemand, L’Image d’après en collaboration avec Magnum Photos, Sacha Guitry, une vie d’artiste, réalisée avec la Bibliothèque nationale de France, Georges Méliès, magicien du cinéma et plus récemment Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood.

    Riche de son expérience, la Cinémathèque française poursuit ses missions premières :

    ·         conserver et restaurer les films et les archives de ses collections

    ·         programmer les grands classiques mais également des rétrospectives complètes et des hommages à des cinéastes, acteurs, producteurs et techniciens du cinéma

    ·         exposer les fabuleux objets de ses collections dans le cadre du Musée de la Cinémathèque

    ·         organiser des expositions temporaires pour montrer les richesses de ses fonds et mettre en valeur les liens qu’entretient le cinéma avec les autres arts.

    Grâce à ses nombreuses initiatives, la Cinémathèque française entend transmettre un goût pour l’art cinématographique, à travers notamment ses activités éducatives et culturelles destinées au jeune public.