A l’occasion de la commission mixte paritaire (CMP), composée de sept députés et sept sénateurs, les élus centristes ont été à l’initiative d’avancées et de propositions permettant une évolution importante sur le texte. Ils réclamaient en particulier que la réforme des retraites se poursuive au-delà du quinquennat, par une «réflexion» sur la mise en oeuvre progressive d'un système de retraites à points. Signifiant donc la disparition à terme des quelque quarante régimes spéciaux. Cette revendication, également portée par la CFDT, a été satisfaite par le vote d'un amendement UMP-centriste,
Certaines des avancées du texte dans le domaine social ont été acquises au Sénat. Le projet de loi issu de la CMP maintient en particulier à 65 ans la retraite sans décote pour les mères de trois enfants nées entre 1951 et 1955, qui ont interrompu leur activité professionnelle pour les élever, et pour les parents d'enfants handicapés.
A l’issu de ce débat, les centriste apparaissent ainsi comme les grands gagnants de la bataille politique.