Augmentation des tarifs des équipements sportifs : le sport de proximité en danger, une décision injuste !

+ 400 %... d’augmentation des tarifs des équipements sportifs. C'est ce que la mairie va soumettre au vote au prochain conseil de Paris début Juillet, les 9 et 10 juillet prochain. Et tout cela en douce, pendant l'été, après avoir retiré cette mesure cet hiver devant le tollé général. A titre d’exemple, pour une heure de gymnase on passera de 0.60 € à 2.40 € et 4 € pour un couloir de piscine ! La mairie a prévu de redistribuer en subventions 50 % des recettes générées, mais selon des critères plus qu'aléatoires…. Ce projet de multiplier entre 4 et 7 les tarifs d’accès aux équipements sportifs municipaux (gymnases, terrains, piscines…) peut signer la mort de nombreux petits clubs mais aussi du sport de proximité. Cette nouvelle grille tarifaire, présentée et votée en conseil d’arrondissement du 12eme lundi soir, infligent donc un brusque surcoût pour l’utilisation des équipements sportifs. Elle met gravement  en péril un nombre important d’associations sportives présentes dans nos quartiers. La Ville de Paris, par son adjoint au sport, le communiste Jean Vuillermoz justifiait en septembre dernier  cette hausse « La crise économique est là, nous devons en tenir compte Il faut trouver des financements si on veut continuer à investir dans le sport à Paris. Or les tarifs de location de nos équipements sont dérisoires : aujourd’hui, cela rapporte à la ville 1 M€ annuel alors que le coût d’entretien de ces équipements est de 100 M€ ! Cela veut dire que les clubs ne financent que 1% de ce fonctionnement. En multipliant par quatre, on passe à 4%, ce n’est pas un effort insurmontable. ». Drôle de calcul …..

 

Dans notre arrondissement, nous avons de très nombreux clubs de sports et d’équipements (d’ailleurs souvent réalisés avant 2001). Et les associations et autres clubs sont des acteurs importants de nos quartiers. Pour notre part, nous sommes opposés à cette hausse qui va pénaliser, par conséquent, tous les parisiens. C’est enfin une décision qui va à l’encontre de toute solidarité.