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  • Bois de Vincennes : une absence de vision globale

    bois.jpgDepuis le 21 juillet, l’opération Paris Respire s’étend Route de la Ceinture du lac Daumesnil, au profit des piétons, rollers et vélos les dimanches et jours fériés. Belle opération de communication, cette initiative marque d’abord l’absence totale de vision de l’actuelle majorité pour le Bois de Vincennes. Depuis longtemps, nous pensons que le bois de Vincennes, poumon vert de l’Est de la capitale, n’est pas une priorité pour la ville de Paris et la mairie du 12eme. Déjà, en 2009, la municipalité lui avait donné un mauvais coup. En effet, la ville venait d’autoriser la destruction du siège historique de l’ASB 12eme pour permettre à l’ADOMA à construire 385 logements provisoires à destination de travailleurs migrants (votant au passage une subvention municipale d’un montant de 2.000.000 d’euros). La vraie question est de savoir maintenant si cette « construction précaire », ce « bâtiment modulaire », comme indiqué dans le permis de construire, serait réellement provisoire ? En ces temps de restriction de logements la ville va-t-elle détruire ces appartements ?

     

    Installation de la zone d’accueil des gens du voyage, validée par la mairie du 12eme, Foire du Trône pendant 2 mois sur la pelouse de Reuilly interdisant tout projet de rénovation, construction d’un hôtel Porte Dorée, aménagements et fermetures aléatoires des voies de circulations…, Tout cela prouve que la ville n’a pas de projet à long terme sur ce magnifique bois. Il serait temps d’avoir enfin, une vision (et notamment dans le cadre du Grand Paris) pour ce magnifique espace de vie et de loisirs, grand de 995 hectares, dont la moitié boisée, et qui est le plus grand espace vert parisien.

    Le bois de Vincennes sera l’un des grands sujets de la prochaine campagne des élections municipales

  • Ouverture de la première tranche de la Petite Ceinture aux piétons… dans le XVème, et toujours rien dans le XIIème !

    pc2.jpgComme nous l’annoncions début juillet, la première tranche de la Petite ceinture du 15e arrondissement, d’une longueur de 900 mètres, vient d’ouvrir au public. Les aménagements réalisés par la Ville permettent aux Parisiens de découvrir des paysages inédits entre les rues Olivier de Serres et Desnouettes. La seconde tranche, jusqu’à la place Balard, sera livrée fin septembre, la promenade totalisant alors 1,3 km.

    Voici donc  une initiative extrêmement positive. Depuis de très longues années, nous militons pour la transformation de cet espace en « ceinture verte ». Déjà, lors des élections municipales de 2001, nous soutenions un projet de transformation. A l’époque, la gauche était dans la confusion la plus totale. En effet, dans leur équipe, certaines personnes parlaient d'une coulée verte alors que d'autres étaient favorables au rétablissement du train. Les débats avaient été très animés. Avec le temps, la majorité PS/PC/Vert de notre arrondissement ne s’est jamais prononcée sur l’avenir de la Petite Ceinture. Et en avril dernier, dans le journal municipal,  le Parti de Gauche, allié du PS dans l’actuelle majorité affirmait sont hostiles à la création d’un espace vert. Dans une tribune intitulée «Pourquoi faut-il maintenir les rails sur la petite ceinture » le président du Parti de Gauche du 12e entamait son propos de la façon suivante « L’activité ferroviaire sur la petite ceinture doit reprendre. ». Au moins, c’est clair ! En résumé, il propose de réactiver la petite ceinture pour les transports de marchandises. Les milliers de riverains de l’actuelle petite ceinture apprécieront… C’est surtout une position incompatible avec ses alliés PS et Verts. Jusqu’où ira donc cette majorité pour conserver la Mairie de Paris ? Sur un projet aussi important, elle doit être soudée… C’est l’une des raisons pour laquelle après 11 ans de gestion, la mairie du 12e n’a jamais osé évoquer ce sujet de façon sérieuse et constructive, de peur de voir sa majorité se fissurer au grand jour !

    A quand donc, cette transformation pour notre arrondissement. Nous attendons donc que le conseil d’arrondissement, puis le Conseil de Paris s’engagent pour la transformation de la Petite Ceinture en Coulée Verte dans le 12eme et dans tous l’Est Parisien. Dans tous les cas de figures, nous porterons et relayerons ce projet à travers nos actions et positions !

  • Hier, reprise des visites sur le terrain dans le quartier « Vallée de Fécamp »

    f1.JPGHier soir, j’ai repris mes visites sur le terrain dans notre arrondissement. Je me suis d’abord rendu dans le quartier de la rue de Fécamp, à la résidence Fécamp/ Tourneux, dans laquelle un long métrage était en train d’être tourné. En effet, c’est dans ces cours et les rues adjacentes qu’une équipe de production s’était installée pour réaliser une partie d’un film qui sortira en août prochain. Et les habitants ont été conviés à jouer les figurants. J’ai donc pu longuement les rencontrer et échanger avec eux. C’est une très belle initiative ! De nombreux riverains, tous habillés en costume d’époque, participaient à cette expérience ! Paris est l’une des capitales au monde dans laquelle se déroule le plus de tournage de film. Voilà un axe que nous devrons maintenir, voire développer dans f2.JPGles années à venir.


    Après ces échanges, je me suis rendu avenue Daumesnil pour rencontrer des commerçants dont un nouveau. J’ai reçu un accueil très positif et là encore beaucoup d’attente. La principale question était celle du stationnement et, par conséquent, du manque de concertation avec la préfecture de police de Paris notamment à propos des PV. Il n’est pas rare que durant une matinée, les contractuelles passent 3 fois au même endroit… Depuis toujours nous défendons l’activité économique de nos quartiers. Il est donc temps, si nous souhaitons des quartiers vivants, de mettre en place une véritable politique pour daumesnil.JPGpermettre à chacun d’exercer son activité sans augmenter les contraintes déjà très lourdes.


    Enfin, je suis allé à la rencontre des riverains de la rue Ernest Lacoste et de la villa Jean Godard. Des riverains m’ont invité chez eux afin de constater des problèmes importants de nuisances. Nous avons également évoqué l’avenir de la pelouse de Reuilly et de la Petite ceinture.

    Être sur le terrain est ma priorité, car c’est le fondement même de toute action politique et citoyenne. Nous allons, plus que jamais, avec daumesnil2.JPGmon équipe, aller à la rencontre des habitants de notre 12eme arrondissement !

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  • [Série d’été] La coulée verte : un aménagement unique dans l’Est Parisien

    photo (4).jpgLa coulée verte, ou promenade plantée, est un endroit unique et insolite à Paris. En 1986, sous l’impulsion du maire de Paris Jacques Chirac et du maire du 12eme, Paul Pernin, l’équipe municipale, se lance dans ce formidable projet, en lien direct avec la création du Viaduc des Arts. Véritable projet de dynamisme local, la création de la coulée verte reste encore, aujourd’hui, un modèle d’aménagement urbain. 

    Pour les connaisseurs, la promenade plantée emprunte le tracé parisien de l'ancienne ligne de Vincennes. Désaffectée en 1969, une partie est intégrée au RER A, tandis que le tronçon Paris-Vincennes reste à l'abandon. La zone est réaménagée à partir des années 1980. En 1984, la gare de la Bastille est démolie pour laisser place à la construction de l'Opéra Bastille. La ZAC Reuilly est conçue à partir de 1986 ; située entre l'avenue Daumesnil et les rues Montgallet et de Reuilly, elle vise à réintégrer l'emprise ferroviaire de la gare de marchandise de Reuilly en réaménageant le quartier autour d'espaces verts[. ][] Le projet de la Promenade plantée est mis en place au même moment afin de réutiliser le reste de la ligne désaffectée, entre Bastille et la porte de Montempoivre. Volonté politique, souhait de redonner à l’Est de paris ses lettres de noblesses, cet aménagement urbain est l’un des plus importants réalisés.

    La Promenade plantée est créée par le paysagiste Jacques Vergely et l'architecte Philippe Mathieux est inaugurée en 1993. Les arcades du viaduc des Arts sont réhabilitées à partir de 1989. De très nombreux espaces verts sont créés sur le trajet : le square Charles-Péguy en 1989, le jardin de Reuilly est conçu entre 1992 et 1998, le jardin de la gare de Reuilly est lancé en 1995.

    De la Bastille au bois de Vincennes, dans des ambiances très différentes, de nombreux habitants de notre arrondissement mais aussi extérieurs, déambulent sur la coulée verte

  • [Série d’été] 1984 : la renaissance de l’Ilot Chalon.

    Délimité par la rue de Chalon, l’avenue Daumesnil, boulevard Diderot et rue Rambouillet, certains habitants se souviennent encore qu’il y a 25 ans, plus personne n’osait pénétrer dans ce quartier tant il était mal fréquenté.

    Pour mémoire, l’Ilot Chalon fut le premier quartier chinois de Paris. Il avait été créé par ces derniers restés en France, après que la France eut fait venir une main-d’œuvre de plus de 100 000 Chinois pendant la Première Guerre mondiale. Immeubles abandonnés, drogue, squat… depuis les années 1970, ce territoire était connu comme un quartier coupe-gorge où la police de l’époque ne se risquait guère….

    C’est à partir du début des années 80 que la Ville de Paris et la Mairie du 12eme décidèrent la rénovation complète de ce quartier. La rénovation de l’îlot à consistée à quelques conservations d’immeubles qui pouvaient être réhabilités mais surtout des démolitions (700 petits logements).  Création de logements (le double de l’existant), d’équipements, d’un jardin, implantation du commissariat du 12eme…. L’Ilot Chalon fut complètement reconstruit en respectant le tracé historique des rues tout en les élargissant (passage Raguinot, Brunoy, Gatbois).  Par la suite la place Henri Fresnay fut créée. De nombreuses entreprises se sont aussi installées (AFD, chaîne hôtelière).

  • [Série d’été] Le Palais Omnisports Paris Bercy

    popb.jpgVaste de 55 000 m², le palais omnisport peut accueillir de 3 500 à 17 000 places assises, 18000 spectateurs assis/debout dans un espace modulable adapté à presque tous les sports. Le palais omnisport comprend également une patinoire géante, la patinoire Sonja-Henie.

     Grâce à une charpente métallique de 6 400 m², ce dispositif original, imaginé et réalisé pour la première fois au monde, permet une série d'applications techniques sans limite pour la sonorisation, les éclairages et les effets spéciaux, tant pour le sport que pour les spectacles

     

    Dans les années 70, La ville de Paris projeta de construire le quartier de Paris-Bercy. Le palais omnisport faisait partie de l'important projet d'aménagement urbain de ce secteur de Paris, qui devait bénéficier par ailleurs d'un accès excellent (proximité de la gare de Lyon, du RER, du métro, de la voie express rive droite et du boulevard périphérique).En mai 1979, la ville de Paris lança une consultation auprès de 16 équipes d'architectes. Le 23 octobre 1979 la ville désigna l'équipe Andrault – Parat – Prouvé - Guyanlauréate du concours, et lui en confia l'exécution. Le travail d'étude commença en octobre 1979, la construction débuta en mars 1981 pour se terminer deux ans et demi après, en décembre 1983[]. Il fut inauguré le 3 février 1984 par Jacques Chirac alors maire de Paris par une épreuve cycliste mythique : les six jours de Paris.

    Cet équipement fut l'un des premiers pour le développement de l'est parisien (bien avant la bibliothèque François-Mitterrand, le parc de Bercy, et le ministère des Finances). Il marque l'entrée nord-ouest du parc de Bercy.

    Le palais omnisport est le siège de manifestations sportives régulières ou exceptionnelles dans d'innombrables disciplines différentes, dont certaines inhabituelles dans un contexte « intérieur ». D'autres types de spectacles et de manifestations culturelles sont également organisées à Paris-Bercy : opéras, danse, spectacles sur glace, spectacles équestres, festivals d'arts martiaux, La Nuit du zapping, meetings politiques, conférences, etc…

     

    Le POPB, édifice majeur de notre arrondissement est aujourd’hui reconnu par tous. Né d’une volonté politique d’aménagement très forte, il est le symbole du réveil de l’Est de Paris dans les années 80. Force est de constater que depuis cette période, le 12eme et les arrondissements de l’Est de la capitale ne bénéficient plus de grands projets novateurs et rassembleurs. Sa rénovation est prévue pour 2015.

  • [Série d’été] le Square Yitzhak Rabin

    rabin.jpgEn 2000, notre arrondissement fut le 1er à rendre hommage à Yitzhak Rabin en donnant en plein coeur du quartier de Bercy, son nom à ce superbe parc.

    Né à Jérusalem, à l'époque sous contrôle britannique, Yitzhak Rabin s'engagera dans le Palmah en 1941 et jouera un rôle important dans la première guerre arabo-israélienne de 1948.

    Il participera à la délégation israélienne aux négociations d'armistice à l'issue de ce conflit, puis prendra la tête de l'armée israélienne dans la Guerre des six jours en 1967. Nommé ambassadeur d'Israël aux USA de 1968 à 1973, jusqu'à son élection à la Knesset comme député travailliste, il occupera plusieurs fois le poste de Premier ministre et celui de ministre de la défense entre 1974 et 1995.

    Il supervisera le retrait des forces israéliennes de la plupart des zones occupées du territoire libanais en 1985, puis s'engagera dans le processus de paix avec les Palestiens lors de la première Intifada de 1987. Il signera un premier accord de paix avec Yasser Arafat en septembre 1993, ouvrant ainsi la voie à l'autonomie palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi qu'avec la Jordanie, en 1994. Il sera assassiné par Yigal Amir, un étudiant religieux fondamentaliste, après avoir obtenu le Prix Nobel de la Paix en 1994, avec Yasser Arafat et Shimon Peres

  • [Série d’été] 1990 – 1995 : naissance du Viaduc des Arts

    Viaduc.jpgLe viaduc des Arts est aujourd’hui un ensemble d’ateliers des métiers d’art regroupés dans une construction unique à Paris. L’ensemble est un ancien viaduc construit en 1859 pour soutenir la voie de chemin de fer de la ligne de Vincennes, reliant la Bastille à Vincennes, le long de l’actuelle avenue Daumesnil. Outre cette transformation remarquable, c’est aujourd’hui le plus long jardin de Paris avec ses 4,5 km de ballades. Etre nez à nez avec le feuillage des arbres d’alignement plantés plus bas est une sensation qui ne manque pas de charme. La coulée verte se situe à sept mètres au dessus du niveau du sol sur le Viaduc des Arts.

    Une volonté politique forte

    En 1990, la mairie de Paris décide de réhabiliter le lieu laissé à l’abandon depuis plusieurs décennies, en rénovant chacune des voûtes du viaduc de la ligne de Vincennes afin de les transformer en nouveau conservatoire parisien de l’artisanat d’art. Le viaduc, fait de briques roses et de pierres de taille, est restauré par la SEMAEST (sociétés d'économie mixte de Paris) avec le concours de l’architecte Patrick Berger qui clôt chacune des voûtes par de grandes verrières cintrées de bois clair. L’aménagement du viaduc des arts se termine en 1994. Il est enfin prêt pour l’implantation des différents ateliers, adossés maintenant au faubourg Saint-Antoine, haut-lieu de l’artisanat mobilier français.

    Chaque voûte est le lieu d’expression d’un talent et d’un savoir-faire, qui visible de la rue pour les passants, révèle une infinité de gestes fascinants avec leur part de tradition, d’héritage et d’invention. L’ouvrage, au rythme de la succession des voûtes, propose aux visiteurs et aux touristes de découvrir plus de 50 artisans d’art et des créateurs originaux. Le Viaduc des Arts est aujourd’hui, un lieu de promenade et d’attractivité fort.

    La renaissance du Viaduc des arts est avant tout né d’une volonté politique des élus du 12eme, suivi par la Marie de Paris. Ce fut un projet ambitieux et visionnaire. Il valorise aujourd’hui tout un quartier et ses habitants. Un exemple de réhabilitation unique à Paris !

  • [Série d’été] 1992 – 1998 : la renaissance du quartier de Reuilly

    reuilly.jpgAu début des années 90, la Ville de Paris lance, dans le cadre du développement de l’Est de la capitale, une concertation très large pour la rénovation du quartier de Reuilly. Occupé par une friche ferroviaire (les anciens espaces de la gare de Reuilly), ce sont près de 3 hectares qui en moins de quelques années vont accueillir un nouveau quartier : logements, piscine (puis gymnase), commerces… Ce quartier allant de la Mairie du 12eme jusqu’à la rue de Reuilly est l’une des plus belles réalisations en terme d’aménagement urbain. Son attrait est aussi la coulée verte qui traverse complètement ce quartier, mais aussi ce formidable jardin et sa passerelle. Le jardin de Reuilly est l'un des quatre espaces verts qui sont reliés par la promenade plantée (avec le square Hector-Malot, le jardin de la gare de Reuilly et le square Charles-Péguy). Il se situe à peu près au milieu de la promenade, entre la partie aérienne conçue au-dessus du viaduc des Arts, à l'ouest, et la partie en tranchée, à l'est. Avec 15 200 m², le jardin de Reuilly est le plus grand espace vert du 12e arrondissement de Paris, après le bois de Vincennes et le parc de Bercy. La majeure partie du jardin est constituée d'une large pelouse semi-circulaire en pente douce de 4 200 m², autour de laquelle sont disposés de petits jardins à thème. La pelouse est surplombée par la passerelle de Reuilly, qui permet à la promenade plantée de la franchir.