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Logement : Droit de préemption : une mesure coûteuse qui ne créera pas de nouveaux logements et contribuera à l'éviction des classes moyennes.

ad709b83f887a89_33062_ms.jpgLa mairie de Paris va étendre à 257 immeubles en copropriété un droit de préemption renforcé, qui lui permettra de créer des logements sociaux au sein de ces immeubles. Elle pourra faire valoir un "droit de préemption urbain renforcé". Lors d’une vente dans ces immeubles ciblés, la municipalité pourra préempter et acheter un appartement, et le transformer ensuite en logement social. Cela représente 8.021 logements potentiels. L'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) a publié en octobre 2013 une étude recensant 1.588 immeubles relevant du "logement social de fait". Celui-ci se caractérise par le revenu annuel médian modeste des ménages, la prédominance de petits logements locatifs (immeubles privés regroupant plus de 70% de logements de 1 ou 2 pièces et plus de 70% de locataires), la forte présence de ménages demandeurs d'un logement social (plus de 15% d'inscrits). Même si le logement est une priorité, cette « stratégie » coûte généralement plus cher que de préempter des immeubles entiers. C’est également une démarche complexe et assez lourde sans sa réalisation et sa gestion quotidienne. La priorité est d’abord la construction mais aussi renforcer le logement intermédiaire pour permettre aux classes moyennes de rester à Paris.

Dans le 12eme, 4 immeubles sont concernés : 64, rue de Fécamp, 34, rue des Meuniers, 10, rue Rottembourg et 12, rue Rottembourg.

A découvrir dans le JDD La liste de tous les immeubles à Paris

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