Le Grand Paris est l’une des victimes du remaniement de Dimanche. La création du secrétariat d’État chargé du Développement de la région capitale était une bonne chose. Il permettait de coordonner, au niveau de l’Etat ce projet d’envergure national. Depuis le début de l’année, ce poste avait été supprimé pour être rattaché à celui de l’aménagement du territoire. Aujourd’hui, il n’apparaît même plus dans les attributions ministérielles.
Pour mémoire, le Grand Paris est un projet visant à transformer l’agglomération parisienne en une grande métropole mondiale et européenne du XXIe siècle. Cette ambition explique que l’Etat se soit saisi en 2007, de cet immense chantier qui transcende les limites territoriales et les compétences de chacune des collectivités. Le Grand Paris, ce sont actuellement dix projets qui s’appuient sur des territoires, pour valoriser et développer leurs atouts industriels, universitaires, artistiques, culturels ou environnementaux, en associant l’économie de la connaissance et le développement durable, le développement culturel et la cohésion sociale
Au lendemain du remaniement le Grand Paris n’est plus une priorité. Les élus mais aussi toutes les forces vives impliquées dans ce projet vont se sentir orphelins. Le défi reste donc grand et malgré tout, les volontés ne manquent pas afin de donner au Grand Paris une dynamique globale de changement. L’objectif, au sein des structures existantes, reste le même : mettre en synergie les politiques publiques nationales, dépasser les clivages et les blocages partisans et créer un projet de vie pour plus de 11 millions de Franciliens.