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Promouvoir le commerce de proximité en créant une commission extra-municipale

Il y a une génération, les cœurs des villes étaient délaissés par le consommateur au profit d'immenses centres commerciaux implantés dans la proche ou la lointaine périphérie. La ville de Paris n’a pas échappé à la règle. Cependant, la hausse continue des coûts des carburants, des loyers, l'évolution des modes de vie et de consommation redonnent aujourd’hui de l'attrait aux commerces de proximité. La "reconquête" ou la "redynamisation" des « centres-villes » est désormais une priorité. Mais à Paris photo (4).jpget dans le 12e, nous pouvons en douter… À l'occasion de mes visites sur le terrain, il ressort une attente forte de ces commerces par les riverains. La suppression de ces boutiques de première nécessité (boutiques de bouche) est une mort à moyen terme de nos rues. L’un des exemples les plus frappants étant la rue Wattignies, devenue aujourd’hui pratiquement sans vie. Nous devons donc créer une véritable dynamique pour permettre aux commerces de proximité d’être des acteurs de la vie locale mais aussi fédérateurs en matière sociale et économique.

Nous souhaitons donc créer, pour promouvoir le commerce de proximité, une commission extra-municipale pour le commerce et l’artisanat qui se réunira une fois par trimestre à la mairie du 12ème. Elle aura notamment pour but, avec l’ensemble des acteurs du monde du commerce, de l’industrie et des problématiques locales (conseil de quartier, associations…), d’observer les indicateurs du commerce, d’analyser les évolutions, d’accompagner l’impulsion des actions collectives et d’encourager les méthodes innovantes. Nous devrons également apporter notre aide aux jeunes sortis des écoles d’apprentissage (exemple : École de boucherie – Boulevard Soult) en partenariat avec les chambres de Commerce et des métiers, en créant dans les secteurs du 12ème, manquant de commerces de bouche, des marchés couverts (en exemple avec celui de la place d’Aligre – marchés Beauvau). La mairie d'arrondissement devra aussi accompagner le développement de ces “jeunes commerces” par un suivi trimestriel, assisté d’acteurs économiques (Ville de Paris – Région – Consultants). Enfin, nous devons également apporter une aide financière et logistique à toutes les Associations de commerçants, afin de développer l’attractivité commerciale. Nous devrons également traiter la question des déplacements et du stationnement, en lien avec les différentes directions de la ville et la préfecture. Si la la promotion du commerce de proximité est au cœur de notre projet, c’est, au-delà, toute une dynamique globale que nous souhaitons créer pour notre XIIe arrondissement !

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