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L'histoire de notre 12eme

  • Quel avenir pour la Commission du Vieux Paris ?

    viewmultimediadocument.jpgAu cœur de l’été, un article très intéressant publié par Libération (et relayé par plusieurs autres médias) évoque l’avenir de la Commission du Vieux Paris.  

    La Commission du Vieux Paris (CVP) est chargée de veiller sur le patrimoine historique depuis 1897. Placée sous la présidence du maire de Paris, cette institution compte 55 membres, dont des élus, des directeurs des services de la ville et une trentaine d’experts, historiens, architectes, universitaires ou conservateurs, ainsi que des présidents d’association. Elle émet chaque mois un avis sur les demandes de démolition, pour préserver le patrimoine. Ces avis sont consultatifs mais fondés sur une expertise leur conférant un certain poids. Historiquement, elle a joué un rôle essentiel dans la sauvegarde du Marais. C’est à elle qu’on doit le sauvetage du quartier Saint-Germain-des-Prés, à une époque où il était question de prolonger l’axe de la rue de Rennes jusqu’à la Seine. Traditionnellement, ses membres étaient nommés à vie pour éviter toute pression, une indépendance personnifiée par l’archéologue et historien Michel Fleury. Depuis 2003, l’institution est renouvelée à chaque élection municipale. Mais depuis celle de mars, ses membres n’ont pas été désignés, et aucune réunion ne se tient.

    Anne Hidalgo voudrait «moderniser» et «redéfinir les missions de la commission», dont elle juge les avis trop «conservateurs». Non sans de bonnes raisons… La commission s’oppose régulièrement à la destruction d’immeubles historiques. Plusieurs projets sensibles de démolition, totale ou partielle, ont recueilli un avis défavorable : la halle ferroviaire Freyssinet (finalement classée par le ministère de la Culture), les serres d’Auteuil, pour faire place au nouveau stade Roland-Garros - conflit qui a entraîné la démission de la secrétaire générale de la commission, Marie-Jeanne Dumont, qui n’a pas vraiment été remplacée depuis -, ou encore la poste du Louvre et la Samaritaine, destinées à devenir des hôtels de luxe. Ces dernières années, les accrochages se sont par ailleurs multipliés entre mairie et associations du patrimoine, qui lui reprochent, outre la dégradation de l’état des églises, de sacrifier l’architecture ancienne, de la démolition du stade Jean-Bouin à celle de la piscine Molitor, remontée pour un établissement de luxe. Le chantier du cinéma Louxor les a aussi opposées. (...)

    A en croire le Canard enchaîné, Anne Hidalgo voudrait mettre un terme à une histoire de cent vingt ans en remaniant largement cette institution, mais aussi en sélectionnant elle-même les dossiers qui lui seraient soumis et en imposant le secret des débats. Jean-Louis Missika se plaint que les associations se servent de ses rapports motivés pour «contester les décisions de la municipalité devant les tribunaux». Une référence aux récents déboires judiciaires dans le dossier de la Samaritaine, chantier au cœur de la capitale, dans lequel la ville s’est engagée au côté de LVMH. (...)

    Une pétition en ligne est disponible ici 

  • La gare de Lyon, plus d'un siècle d'histoire et de progrès

    En ce début de vacances scolaire, notre arrondissement devient un passage important pour de nombreux parisiens et (futur) vacanciers. La Gare de Lyon est l’un des bâtiments phare de l’Est Parisien. La gare Paris-Gare de Lyon, construite en 1900,  est l'une des sept gares du réseau de la SNCF à Paris. C'est à la fois une gare de grandes lignes assurant la desserte d'un grand quart Sud-Est de la France, une gare internationale et une gare du réseau Transilien

    La gare de Lyon est aussi la tête de ligne des TGV Sud-Est, Rhône-Alpes et Méditerranée. C'est la troisième gare de Paris par son trafic (environ 83 millions de voyageurs par an), et la première en termes de trains de grande ligne (TGV inclus) ou de trafic TGV.

    L'entrée principale, sur la place Louis-Armand, donne sur la rue de Lyon (qui, elle-même, conduit vers la place de la Bastille) et sur le boulevard Diderot.

    Cette gare se distingue par son beffroi, tour carrée haute de 67 mètres et portant sur ses quatre faces des cadrans d'horloge de 6,5 m de diamètre dont les aiguilles des heures et des minutes mesurent respectivement 2,8 m et 4 m. Arrêtée suite à la tempête du 26 décembre 1999, cette horloge a été remise en marche le 15 février 2005 (avec son mécanisme d'origine, modernisé par un système de motorisation et de synchronisation sur le signal horaire transmis par France Inter en ondes longues).

    Un projet de rénovation de la gare est en cours, notamment du côté accès TGV, place Henri Fresnay. Une réfection du parvis est aussi à l’étude. La gare de Lyon va franchir un cap en devenant une porte sur l’Europe !

     

  • Le Parc Floral

    parc floral.jpgNous devons ce remarquable parc, s'étendant sur 30 hectares, à l'architecte paysagiste Daniel Collin. Depuis 1969, nous y attendent, dans le jardin dit des Quatre-Saisons, plusieurs centaines de variétés de fleurs (dahlias, iris, camélias, tulipes, azalées...). De la vallée des fleurs jusqu'au jardin aquatique (où l'on peut admirer de magnifiques nymphéas), tout ici stimule les sens et fait de ce parc urbain, reconnu jardin botanique depuis 1998, un lieu de promenade idéal, seul ou en famille. On peut aussi y contempler des œuvres d'art, le parc abritant un bel ensemble de statues contemporaines, notamment des créations de Calder ou de Giacometti, et y assister à des concerts gratuits de musique classique et de jazz, le site accueillant par ailleurs régulièrement des expositions. Un lieu unique à Paris pour se promener et découvrir des espaces extraordinaires.

  • Le Parc Floral

    parc floral.jpgNous devons ce remarquable parc, s'étendant sur 30 hectares, à l'architecte paysagiste Daniel Collin. Depuis 1969, nous y attendent, dans le jardin dit des Quatre-Saisons, plusieurs centaines de variétés de fleurs (dahlias, iris, camélias, tulipes, azalées...). De la vallée des fleurs jusqu'au jardin aquatique (où l'on peut admirer de magnifiques nymphéas), tout ici stimule les sens et fait de ce parc urbain, reconnu jardin botanique depuis 1998, un lieu de promenade idéal, seul ou en famille. On peut aussi y contempler des œuvres d'art, le parc abritant un bel ensemble de statues contemporaines, notamment des créations de Calder ou de Giacometti, et y assister à des concerts gratuits de musique classique et de jazz, le site accueillant par ailleurs régulièrement des expositions. Un lieu unique à Paris pour se promener et découvrir des espaces extraordinaires. Visitez

  • Un peu d’histoire….le Square Yitzhak Rabin

    220px-Les_Prairies_de_Bercy1.jpgEn 2000, notre arrondissement fut le 1er à rendre hommage à Yitzhak Rabin en donnant en plein coeur du quartier de Bercy, son nom à ce superbe parc.

    Né à Jérusalem, à l'époque sous contrôle britannique, Yitzhak Rabin s'engagera dans le Palmah en 1941 et jouera un rôle important dans la première guerre arabo-israélienne de 1948.

    Il participera à la délégation israélienne aux négociations d'armistice à l'issue de ce conflit, puis prendra la tête de l'armée israélienne dans la Guerre des six jours en 1967. Nommé ambassadeur d'Israël aux USA de 1968 à 1973, jusqu'à son élection à la Knesset comme député travailliste, il occupera plusieurs fois le poste de Premier ministre et celui de ministre de la défense entre 1974 et 1995.

    Il supervisera le retrait des forces israéliennes de la plupart des zones occupées du territoire libanais en 1985, puis s'engagera dans le processus de paix avec les Palestiens lors de la première Intifada de 1987. Il signera un premier accord de paix avec Yasser Arafat en septembre 1993, ouvrant ainsi la voie à l'autonomie palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi qu'avec la Jordanie, en 1994. Il sera assassiné par Yigal Amir, un étudiant religieux fondamentaliste, après avoir obtenu le Prix Nobel de la Paix en 1994, avec Yasser Arafat et Shimon Peres.

     

  • Un peu d’histoire…le ministère des finances

    fi.jpgLe président de la République François Mitterrand choisira, le 17 décembre 1982, le projet présenté par Paul Chemetov et Borja Huidobro pour les futurs bâtiments Colbert, Vauban et Necker du nouveau ministère des Finances, qui devait quitter la rue de Rivoli dans le cadre du projet du Grand Louvre. Le transfert complet des services interviendra à l'automne 1989.

    Les architectes, inspirés par le viaduc de Bercy voisin, retiendront une forme de même nature pour le pavillon Colbert. Les deux arches de 72 mètres, l'une plongeant dans la Seine par-dessus le quai de Bercy, l'autre au-dessus de la rue de Bercy, reliées par une succession d'arches de 32 mètres, prendront la forme de portes monumentales. La pierre de Vilhonneur et agrégats de Comblanchien seront choisis pour rappeler les teintes de pierre des bâtiments parisiens. Le ton beige des parties métalliques évoque la teinte de la Tour Eiffel, point de repère de l'accès Ouest parisien. Le bâtiment Necker, courbe, longe les voies ferrées. Il fait entrer le ministère dans la ville, étirant l'architecture du bâtiment Colbert, grâce à ses arcades le long de la rue de Bercy, vers les bâtiments Sully et Turgot. Ces derniers reflètent dans leurs façades vitrées les tours, qui leur font face.

    Le bâtiment ministériel est séparé du boulevard de Bercy par une douve. L'accès à la cour d'honneur s'effectue après avoir franchi un pont puis une porte monumentale en bronze. L'entrée principale, rue de Bercy, est aménagée dans un ancien octroi du XVIIIème siècle. Conçus pour donner naissance à une nouvelle ville, les bâtiments sont agencés autour de rues, de galeries, de terrasses, de patios, de fontaines et de jardins qui respectent une géographie précise. Vers la Seine, l'hôtel des Ministres est prolongé par le hall majestueux du bâtiment Colbert, puis des lieux de circulation, de réception et les équipements collectifs (poste, cafétéria, restaurants, crèche, agence de voyages ...). Les bureaux sont plutôt répartis à l'ouest et au nord

     

  • Un peu d’histoire… la place Félix Eboué

    Dau.jpgFils d'un orpailleur et d'une épicière de Cayenne, Félix Eboué bénéficiera d'une bourse d'études qui lui permettra d'entrer en classe de troisième au Lycée de Bordeaux en 1901. Admis à l'Ecole Coloniale de Paris en 1906, il sera envoyé à Brazzaville au début de l'année 1909 et affecté, à sa demande, à Oubangui-Chari. Nommé administrateur, il passera deux années à Bouka et une à Bozoum, à la frontière camerounaise. Chef de la subdivision de Demara en 1912, puis à Kouango près de Bangui deux années plus tard, il sera affecté à la circonscription de l'Ouaka puis à celle du Bas Mbomou en 1921. Il sera nommé chef de subdivision à Banguassou en 1923, puis à nouveau à l'Ouaka en 1927. Son long séjour en Oubangui lui donnera l'occasion d'écrire plusieurs ouvrages sur le langage et les peuples de la région. Il participera, en 1931, au congrès international d'ethnographie réuni à Paris à l'occasion de l'Exposition coloniale. Paul Reynaud, ministre des colonies, le nommera secrétaire général auprès du gouvernement de la Martinique en janvier 1932.

    Félix Eboué sera ensuite affecté au Soudan français, puis rappelé en France en septembre 1936, à la demande de M. Violette, ministre des Colonies du gouvernement Blum. Il sera nommé de secrétaire général, puis gouverneur intérimaire, de la Guadeloupe en 1936, puis gouverneur de 2ème classe au Tchad, en juillet 1938. Refusant l'armistice signé par Pétain et Hitler, il prendra contact avec le général de Gaulle dès le début du mois de juillet 1940. La France Libre sera officiellement reconnue par les Britanniques le 7 août. Le Tchad, qui ralliera officiellement la résistance le 26 août 1940, entraînera dans son sillage la quasi totalité des territoires de l'A.E.F. (Congo - Cameroun - Oubangui-Chari). Le général de Gaulle, qui rencontrera Félix Eboué à Fort-Lamy en octobre 1940, le nommera membre du Conseil de Défense de l'Empire, gouverneur général de l'Afrique Equatoriale Française le 12 novembre 1940, membre du Conseil de l'Ordre de la Libération en janvier 1941. Félix Eboué, qui libèrera les chefs africains incarcérés par Boisson, soutiendra l'action des Forces Françaises Combattantes en Afrique du Nord. Il participera à la conférence de Brazzaville, entre les 30 janvier et 8 février 1944, au cours de laquelle seront définies les grandes lignes de la décolonisation. En vacances au Caire, Félix Eboué décédera d'une congestion pulmonaire le 17 mai 1944. Il sera inhumé au Panthéon.