« A Paris et dans le 12eme, se garer est devenu un enfer !». Voilà ce que me disaient des riverains de l’avenue Michel Bizot il y a quelques jours. Et pour cause, il y en a de moins en moins. Depuis 2001, 23.000 places de stationnement en surface ont été supprimées dans Paris, "transformées" selon la Mairie "pour répondre à différentes exigences", notamment à "une mutation des usages des Parisiens”. Couloirs de bus, stations Vélib', places pour les deux-roues, et plus récemment stations Autolib'... Tout un espace autrefois dédié au stationnement est désormais affecté à ces nouveaux usages. Selon les chiffres de la Mairie de Paris, 154.000 places de stationnement sont actuellement disponibles en surface. Reste que si le trafic automobile a baissé de près de 20% en 10 ans dans la ville et que seulement 40% des ménages parisiens disposent d'une voiture aujourd'hui, "il y a parfois des endroits où c'est un peu difficile de trouver une place", reconnaît-on à la Mairie de Paris. Chacun l’aura compris, la ville de Paris fait tout pour décourager les parisiens d’utiliser leur voiture, quitte à affaiblir de nombreux quartiers commerçants.
Et finalement, le paradoxe est qu’une mairie gérée par une majorité PS/PC/Vert, fasse les beaux jours des entreprises privés qui gèrent les parcs de stationnement. Avec une moyenne de 3,50 € l’heure, et une quasi obligation d’y aller se garer, ces entreprises peuvent remercier la Mairie de Paris. De plus, louer un parking privé à l’année à Paris coûte aussi extrêmement cher. Enfin, les places en surface « résidentielles » ont aussi réduites. Le stationnement doit être un outil au service du plan de déplacements urbains et pas uniquement une contrainte. Cette question, cruciale pour l’avenir de Paris et nos arrondissements, sera l’un des grands thèmes dur lequel nous allons travailler dés le mois de septembre.
Le 1er juin dernier, nous avons publié une note concernant notre souhait de voir le périphérique parisien couvert (
La réussite du projet du Grand Paris est majeure pour l'avenir de notre pays, son développement économique et, donc, celui de l’emploi. La présence, au sein du nouveau gouvernement, d'un Ministre chargé d'en maintenir l'impulsion politique et d'en assurer la coordination aurait été une condition déterminante de cette réussite. Malheureusement, après de nombreuse hésitation, c’est Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, qui vient d’en hériter. François Lamy, nouveau ministre de la Ville et ancien maire de Palaiseau et président de la communauté d'agglomération de Paris-Saclay, s'y connaît également. Et il a revendiqué cette attribution jusqu’au bout. Le Grand Paris est un enjeu national majeur pour l’attractivité et la compétitivité et les défis sont immenses. Ce sujet n’est visiblement pas une priorité pour le gouvernement mais davantage une bataille interne, d’influence.
La Nuit européenne des musées est l'ouverture exceptionnelle, simultanée et le plus souvent gratuite de musées européens durant une soirée afin d’inciter de nouveaux publics, notamment familial et jeune, à pousser les portes des musées. Elle existe depuis 2005.
Nous avons la chance que notre capitale soit traversée par la Seine. Je trouve que cette voie fluviale n’est pas assez utilisée, notamment pour les transports en commun mais aussi pour les livraisons. C’est la raison pour laquelle, nous pouvons saluer l’initiative d’un grand groupe agroalimentaire qui vient d’annoncer qu’à partir de septembre 80 de ses 350 magasins parisiens seront livrés par voie fluviale. Ce mode de livraison inédit en distribution alimentaire se fera en collaboration avec un groupe de logistique, Ports de Paris et Voies navigables de France.