Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Paris - Page 10

  • Jusqu’au 27 février, visitez l’exposition « L’art et la matière »

    imagesCA7HZ8EU.jpgL’école Boulle expose pour la première fois à la mairie du 12ème « L’Art et la Matière », un parcours scénographique qui arpente les chemins des artisans. Des ébénistes, des professeurs et des élèves livrent leurs témoignages par des vidéos et dessins allant de 30 à 50 ans d’archive. Des vitrines d’objets de création, des souvenirs, en bref l’histoire du savoir-faire «  Boulle ».

    Tout a commencé rue Reuilly en 1886, mais c’est en 1891 que l’établissement s’est installé rue Pierre Bourdan, au fil des ans son savoir-faire à transformé ce modeste établissement en « école Boulle » du nom du célèbre ébéniste de Louis XIV - André-Charles Boulle (1642-1732). En 1969, l’école devient l’Ecole supérieure d’Arts Appliqués. Aujourd’hui ce lieu est renommé en plus d’être devenu mythique.

    Le visiteur se promène dans une véritable clairière puis pénètre à l’intérieur de la pièce phare de l’exposition, l’atelier idéal de l’ébéniste, une sphère géante en bois de 2 mètres 30 de diamètre réalisée par les Ateliers de la Ville de Paris. L’exposition se termine par un espace consacré à l’orfèvrerie et un autre qui met en lumière le travail de deux étudiants diplômés de Boulle l’an dernier, Jeanne Riot et Germain Croze. Ils offrent au spectateur leurs réflexions, la première sur l’idée du souvenir de l’objet, le second avec un projet intitulé « Manger Vivant ». Chaque étape du parcours est accompagnée d’une ambiance olfactive imaginée par le parfumeur Francis Kurkdjian.

    L’exposition sera ensuite itinérante dans plusieurs endroits à Paris.

  • Taxe de balayage à Paris : une augmentation qui touche tous les parisiens

    balayage.jpgLe 26 septembre 2011, le Conseil de Paris votait une réforme de la taxe de balayage qui comprenait la mise en place d'un barème unique pour toute la capitale. Ce vote a ainsi permis de mettre un terme à des inégalités de traitement entre les différents territoires parisiens qui remontaient au 19e siècle.

    Malheureusement, cette réforme a aussi eu pour résultats des hausses brutales de la taxe pour certains habitants de la capitale (+ 688% pour certains..). En effet, le calcul de cette taxe est fonction du linéaire de voierie. Par conséquent, les montants peuvent beaucoup varier selon que cette taxe s’applique à une maison ou à un immeuble, qu'elle pèse sur un immeuble donnant sur une ou deux rues, ou qu'elle est due par des résidents ayant vue sur cour ou sur rue.

    Le Conseil de Paris a donc voté le 11 février 2013 un vœu visant à obtenir un changement des modalités de calcul de cette taxe. Le seul but -inavoué- de ce vœu, est une nouvelle fois de prélever de nouvelles recettes, sans aucune compensation en termes de service rendu, en l’occurrence en matière de propreté. Cette nouvelle taxe de balayage va permettre à la municipalité de percevoir 30 millions d’euros supplémentaires par an. Ce qui est ahurissant dans cette histoire, c’est que tout le monde est touché. En effet, le propriétaire est en droit d’en obtenir le remboursement par le locataire. C’est donc une mesure générale, qui va impacter l’ensemble des logements parisiens…et donc les habitants.

  • Un recours contre la création de l’aire d’accueil des gens du voyage dans le Bois de Vincennes

    bois de vincennes.jpgLe Conseil de Paris vient d’autoriser, en début de semaine, la création d’une aire d’accueil pour les gens du voyage dans le bois de Vincennes. Les maires de six villes voisines du bois de Vincennes vont déposer un référé au tribunal administratif de Paris contre ce projet.
    Ils sont effectivement agacés du manque de dialogue de la Ville. Les maires de Saint Maurice, Charenton, Joinville, Maisons-Alfort, Saint-Mandé et Vincennes ont décidé de déposer un recours contre la décision d’implantation d’une aire d’accueil de 0,53 hum dans le bois de Vincennes, sur le parking parisien jouxtant l’hippodrome.
    «Le conseil a le culot de parler d’aménagement de parkings, affirme Christian Cambon, alors qu’en vérité Paris ne veut pas d’aire à proximité de ses propres arrondissements mais envoie les gens dans un véritable cul-de-basse-fosse sans proximité d’école, de centres de soins ou sociaux.» Olivier Dosne, le maire de Joinville évoque lui aussi «une décision non objective» et en appelle «à la raison et au tour de table». Tout cela prouve plusieurs choses : tout d’abord, la concertation tant mise en valeur par la majorité parisienne n’est qu’un mirage. Ensuite, nous constatons que malheureusement le Grand Paris est très loin d’être une réalité. Si sur un tel sujet, qui concerne Paris et ses communes limitrophes le débat et l’échange n’existe pas nous ne sommes pas prêts à aborder d’autres sujets communs. Enfin, nous le demandons depuis des années, le vrai sujet est l’avenir du bois de Vincennes dans son ensemble. Il est plus que temps d’avoir un projet global et réfléchir ensemble à son renouveau (Pelouse de Reuilly, Foire du trône, desserte, circulation, attractivité, rénovation de la Cipale)


    Une fois de plus, voilà l’exemple d’un projet mal préparé, idéologique, et bien éloigné des préoccupations des habitants de notre arrondissement et des communes voisines.

  • Création d'une aire d'accueil des gens du voyage dans le 12eme

    bois de vincennes.jpgLa loi Besson de juillet 2000 impose aux départements d'établir des schémas prévoyant "les conditions d'accueil spécifiques des gens du voyage". A Paris, comme ailleurs, il fallait trouver un endroit pour les accueillir. Dès 2011, 2 sites étaient « en compétition » : le Bois de Boulogne (16e) et le Bois de Vincennes (12e). Fin avril 2011, la commission départementale de la nature, des paysages et des sites a émis un vote négatif pour le Bois de Boulogne…et un vote positif pour l'aire du Bois de Vincennes "à la condition que la Ville de Paris mette en œuvre son plan de gestion forestière qui prévoit notamment le reboisement des surfaces voisines de celles destinées à l'aire d'accueil". Quelques mois plus tard, cette décision est mise au placard par la Commission supérieure des sites qui émet cette fois un avis défavorable sur les deux projets. Après cet échec, la Ville de Paris a donc revu sa copie en y intégrant, du coup, l'aspect paysager, comme cela lui avait été préconisé. La ville de Paris fait donc voter cette semaine au Conseil de Paris une délibération concernant la dépose des demandes d'autorisations administratives afin de construire deux aires, l'une dans le bois de Boulogne et l'autre dans celui de Vincennes. La première se situe route des Tribunes, à deux pas de l'hippodrome de Longchamp. La seconde, dans notre arrondissement, est établie sur le plateau de Gravelle. Coût total de l'opération: 10 millions d'euros.

    Une fois encore, l’Est parisien et le 12eme en particulier se retrouve devant le fait accompli (ainsi que les communes limitrophes qui n’étaient pas au courant…) . Projet soutenu par la Mairie du 12eme, la Maire de l’arrondissement explique que ce projet consistera à mettre à disposition, sur un terrain de 5300 m2 (à quel endroit ?) 28 places pour des caravanes, équipé de locaux sanitaires (douches, WC, espaces pour machines à laver ...) et d'une aire de jeu pour les enfants. Elle souhaite également agir sur l'accompagnement social et la scolarisation des futurs occupants. Enfin, elle souhaite que cet espace soit accueillant (reboisement, constructions en bois, réversibilité des aménagements).

    Le Bois de Vincennes, absent depuis des années de toutes les ambitions de l’équipe municipale va donc devenir un campement « officiel ». Ces hommes et ces femmes ont droit à toute notre attention. Cependant, nous imaginions autre chose pour ce site du Bois de Vincennes. Mme la Maire veut de la végétation. Nous aussi. Dans son élan, elle peut envisager le reboisement de la pelouse de Reuilly. Nous aborderons prochainement notre ambition pour le Bois de Vincennes, qui, dans la cadre du Grand Paris, doit reprendre toute la place, ouvert à tous les parisiens et franciliens

  • A lire dans les Echos :" Immobilier : le bilan contesté de Bertrand Delanoë à Paris"

    immeuble.jpgUn article très intéressant publié dans le journal Les Echos : Immobilier : le bilan contesté de Bertrand Delanoë à Paris

    « Douze ans après l'arrivée de la gauche au pouvoir, les prix des logements dans la capitale atteignent des niveaux inégalés. En augmentant le nombre de logements sociaux, la ville est accusée d'avoir indirectement encouragé la spéculation. »

    Lire l'article http://m.lesechos.fr/regions/idf/immobilier-le-bilan-conteste-de-bertrand-delanoe-a-paris-0202517714622.htm

    Nous avions l'année dernière organisée une réunion sur le logement dans le 12eme arrondissement et à l'époque nous dénoncions déjà à la fois le manque d'ambition en matière de logement dela Ville mais aussi la mauvaise politique menée par la majorité concernant l'aide au logement et qui oblige de nombreux parisiens à quitter Paris. 

  • Innovation : l'Incubateur de l'Institut de la Vision, un modèle qui doit se développer dans le 12eme arrondissement

    institutvision-2.jpgAvec le soutien de la Ville de Paris, l’Institut de la Vision et l’Université Pierre et Marie Curie, ont ouvert au premier semestre 2010 un incubateur d’entreprises. Rien d’étonnent de créer au cœur de l’hôpital des XV/XX, spécialisé dans la vision, une structure innovante et de recherche. Cet incubateur est un acteur de la création d’entreprises et favorise également le développement de jeunes entreprises innovantes, dédiées au domaine de la vision, dans le secteur des biotechnologies, des dispositifs médicaux et du handicap (TIC). L'incubateur est ouvert à tout porteur de projet d’entreprise, académique ou non, qu’il soit francilien, national ou international, qui veut travailler en liaison avec la recherche de très haut niveau.

    Il propose ainsi un accompagnement adapté, opérationnel et personnalisé aux entrepreneurs (services, conseils et assistance de qualité : savoir-faire, formations, mise en réseau, partenariats public/privé et privé/privé, recherche de financement pour des projets de R&D collaboratifs et/ou de l’entreprise…), un environnement scientifique d’excellence et des outils uniques ainsi qu’une offre immobilière et des services logistiques associés.

    Ce modèle doit se développer dans notre arrondissement. C’est l’une de nos propositions pour le bâtiment qui abritait le magasin Surcouf. En effet, en raison de son histoire, le 12eme doit devenir et mettre à disposition de ces jeunes entreprises, un écosystème dans lequel il aura des relations privilégiées avec les acteurs du développement économique (agences de développement, pôles de compétitivité…) afin de favoriser l’innovation technologique des entreprises. Créer ces conditions, c’est créer une image d’arrondissement dynamique, attractif ; un lieu d’expertise, de rassemblement, de partage, d’échange et de convivialité où les jeunes entreprises atteindront, rapidement et dans les meilleures conditions, le stade d’entreprise à fort potentiel de développement.

    C’est, enfin, un vrai projet d’avenir pour nos quartiers, et par conséquent, pour la vie locale.

  • Recensement : Paris gagne plus de 100.000 habitants en dix ans

    pop.jpgSelon les derniers chiffres publiés par l'Insee, la capitale a gagné chaque année près de 10.000 habitants. Depuis dix ans, le volume d'habitants augmente d'environ 0,5% chaque année et atteint désormais 2.268.265 personnes, selon les derniers chiffres publiés mardi 2 janvier par l'Insee. Soit une augmentation de 118.587 en l'espace de onze ans.

     

    Parmi les arrondissements les plus peuplés : le 15ème reste loin devant avec 236.715 habitants, suivi par le 18ème (202.685) et le 20ème (196.880). Les trois arrondissements les moins peuplés se trouvent au centre de Paris : le 1er (17 400 habitants), le 2ème (23 100) et 4ème (28 300). Douze arrondissements gagnent des habitants cette année (le 2e, 6e, 7e, 8e, 11e, 12e, 14e, 15e, 17e, 18e et 19e), tandis que huit arrondissements en perdent (le 1er, 3e, 4e, 5e, 9e, 10e, 13e, 20e). Dans notre arrondissement, nous avons donc 145 966 habitants soit une progression de + 0,9%

     

    Cette dynamique se retrouve également en Ile de France. En effet, entre 2006 et 2010, la région, qui abrite 11.786.234 millions d'habitants, a accueilli 253.000 nouveaux venus.

     

  • Article sur l'inventaire des biens de l'église à Paris dans le journal Marianne

    securedownload.jpgLire l'article (journal Marianne du 22 décembre 2012) 

  • Quel avenir pour les 6000m² de l’ex magasin Surcouf avenue Daumesnil ?

    surcouf liquidation.JPGLe magasin de matériel informatique Surcouf, situé avenue Daumesnil est définitivement fermé depuis novembre. Ouverte en 1995, cédée en 2009 par le groupe PPR à  Hugues Mulliez  pour un euro symbolique, cette entreprise est depuis mars 2012, en cessation de paiement, et une procédure de redressement judiciaire est lancée, avec une période d'observation de 6 mois. En juin 2012, la direction annonce la mise en vente de l'enseigne[. ][]Le tribunal de commerce de Lille doit rendre son jugement le 26 juillet 2012. Aucun repreneur ne s'étant présenté, le 10 octobre 2012, le tribunal place la société en liquidation judiciaire avec une poursuite de l’activité jusqu’au 30 novembre 2012.

    En mars 2012, la société se place en cessation de paiement, et une procédure de redressement judiciaire est lancée, avec une période d'observation de 6 mois. En juin 2012, la direction annonce la mise en vente de l'enseigne.Le tribunal de commerce de Lille doit rendre son jugement le 26 juillet 2012. Aucun repreneur ne s'étant présenté, le 10 octobre 2012, le tribunal place la société en liquidation judiciaire avec une poursuite de l’activité jusqu’au 30 novembre 2012.

    Aujourd’hui, le 12eme arrondissement possède donc l’une des plus grandes surfaces commerciales vides de la capitale. Alors que faire ? Comment redonner rapidement une dynamique à cette partie du 12eme ? Dans tous les cas de figure, il faudra un projet dans lequel la Ville ai son mot à dire. Sur ce dossier, la municipalité doit travailler conjointement avec le secteur privé. Si les murs ne lui appartiennent pas, elle doit tout de même réfléchir, initier des rencontres, imaginer des perspectives et mettre en place une vraie concertation locale. Je pense que nous pourrions intégrer cette surface dans le projet de « la Silicon Valley » actuellement à l’étude. Réservé aux jeunes entreprises innovantes, cette surface pourrait héberger les startups de demain. Cela pourratit créer une attractivité non négligeable. L’objectif serait  d’abord d’offrir un espace de travail, mais aussi des services dédiés aux conseils et à l’expertise.

    Affaire à suivre...

  • Après 4 ans de travaux, le tramway fonctionne officiellement dans le 12eme arrondissement

    tram1.JPGCe samedi se déroule l’inauguration du deuxième tronçon du Tramway, celui qui longe, entre autre, le 12eme arrondissement. La ligne 3 du tramway d'Île-de-France est la première ligne de tramway circulant dans Paris intra-muros depuis 1937, marquant le retour de ce mode de transport après soixante-neuf ans d'absence. Depuis 13h, le bus PC laissera la place au Tramway T3 sur 14,5 km de prolongement de la ligne T3 de la Porte d’Ivry jusqu’à Porte de la Chapelle avec 26 stations. Dans le 12eme, 6 stations ont été crées : Baron Le Roy, Porte de Charenton, Porte Dorée, Montempoivre, Alexandra David-Néel et Porte de Vincennes. De plus, la création de la ligne a été l'occasion pour la municipalité d'intégrer l'art contemporain à l'espace urbain, en exposant en permanence plusieurs œuvres. Cet aménagement a été financé par les fonds de la Ville, avec la participation de la Région et du ministère de la Culture et de la Communication, au titre de la commande publique.

    tram2.JPGRappelons simplement que le projet du tramway date de 2000. En effet, après moult hésitations, le Conseil de Paris semble avoir une préférence pour l'implantation sur les boulevards des Maréchaux plutôt que la Petite Ceinture qui devait être transformée en coulée verte. La municipalité dirige le projet en ce sens lors de son inscription au contrat de plan État-région 2000-2006, et il y est effectivement inscrit sous ces caractéristiques. Le lancement du projet est fait en décembre 2000 et il est suivi de la concertation préalable en juillet 2001.

    Ce projet, avait, dés le départ, 2 objectifs : améliorer la mobilité urbaine, restructurer et embellir le cadre de vie. D'envergure régionale, le tramway doit, au-delà de l'amélioration des transports et du cadre de vie des parisiens et des habitants des communes riveraines, simplifier les transports de banlieue à banlieue et améliorer l'interconnexion avec les réseaux de transports publics.

    Et demain ? son extension jusqu’à la Porte Maillot est déjà envisagé. Pour l’heure, la priorité est à l’inauguration du T3 prolongé. Avec la mise en service de cette extension — qui interviens quelques semaines après celles du T1 (Saint-Denis - Gennevilliers) et du T2 (La Défense - Bezons) — et alors que l’enquête publique s’ouvre aujourd’hui sur la nouvelle branche du T4 (Bondy - Aulnay), le réseau tramway de la région comptera 60 km de lignes. A la fin du XIXe siècle, il y en avait… 600.