Paris est une ville en retard sur l’utilisation et l’optimisation des nouvelles technologies et plus généralement, sur le digital. En effet, alors que la ville de Londres vient d’embaucher l’ancienne patronne de Facebook Europe pour s’occuper de l’attractivité de son territoire en matière d’innovation, que New-York s’est adjoint les services de Rachel Haot, égérie 2.0, aux commandes de la destinée digitale de cette ville, Paris reste sur le bord du chemin. Ces initiatives témoignent de la poussée de l’omniprésence des réseaux numériques dans la vie quotidienne des citadins qui modifie fortement l’accès aux services et aux ressources de la ville.
En ce qui concerne Paris, ce qui est finalement regrettable, c’est à la fois le manque d’ambition mais surtout de vision de l’actuelle majorité dans ce domaine. Car au-delà de son utilisation, le digital est aujourd’hui un enjeu concernant notre vie quotidienne, les usages et l’attractivité. C’est surtout la ville de demain que nous pouvons construire. Alors oui, il existe ici ou là des initiatives. Mais nous considérons que le digital doit être au cœur de toutes les démarches et non pas géré à côté. Un tel écosystème doit instaurer un nouveau rapport entre les citadins et l’espace public, sa vie quotidienne et professionnelle. Enfin, le numérique est un levier essentiel de l’attractivité et du développement du Grand Paris. C’est un enjeu de compétitivité, déjà bien compris par d’autres capitales européennes. Donc, en 2014, il sera temps de mettre le digital au cœur du projet pour Paris !