Proposition 6 : Lancer un Forum de la Solidarité dans le 12eme

Lancer un Forum de la Solidarité à la mairie du 12ème, et réunir chaque semestre tous les acteurs de la vie sociale, notamment les responsables d’association, pour étudier les résultats des initiatives locales menées et créer celles qui font défaut. L’aide à la personne doit également mieux être prise en compte sur l’arrondissement.

Depuis des années, les initiatives publiques locales en matière sociale se succèdent et s’enchaînent sans véritable contrôle d’efficacité, ni bilan détaillé. Les orientations sont trop souvent prises de manière globale et à défaut de concertation avec les acteurs de terrain concernés.

Nous souhaitons réformer le système de décisions sociales sur le 12ème arrondissement. C’est pourquoi, nous pourrions innover en lançant un Forum de la Solidarité qui se réunira deux fois par an au sein des locaux de la mairie. Tous les responsables associatifs y seront consultés sur les choix qui engagent la municipalité dans leur domaine de compétence. Dans cet état d’esprit, nous souhaitons d’ailleurs, que ces derniers participent davantage aux séances du Conseil d’arrondissement, où ils ont évidemment toute leur place.

Nous mesurons également pleinement l’évolution démographique et la part importante des personnes âgées dans la population du 12ème. Par conséquent, nous devons développer l’aide à la personne sur notre arrondissement. Nous comptons pour cela associer tous les services municipaux à un meilleur accompagnement de nos aînés au quotidien dans toutes leurs démarches administratives, notamment celles via internet. Dans la mesure où ces associations de bénévoles sont subventionnées par la ville de Paris, il est tout aussi important d’évaluer de manière indépendante l’efficacité de leurs actions.  Cette évaluation se fondera sur des critères définis dans une charte qualité. En partenariat avec l’ANPE une certification, pourra être délivrée, qui ouvrira droit aux subventions de la Ville de Paris.

Au sein de ce forum de la solidarité devra aussi être abordé le problème du logement, de la jeunesse, de l’emploi ou bien encore de la culture. Initiative transversale, ce forum permettra de fixer, les grandes lignes d’actions en sensibilisant l’ensemble des forces vives de notre arrondissement

 

Proposition 5 : réaménager les tunnels des rues Proudhon et Rambouillet et du boulevard de Bercy

Le 12eme arrondissement compte 3 tunnels urbains : rue de Rambouillet, rue Proudhon et Boulevard de Bercy. Ces 3 axes relient notre arrondissement au quartier de Bercy. La Mairie actuelle n’a pas (depuis 2001) de projets concrets concernant ces espaces (excepté l’éclairage, un faux plafond et un peu de peinture pour la rue Proudhon et une piste cyclable dans une ambiance « bleu » pour le boulevard de Bercy), pourtant importants qui offriront enfin une unité aux quartiers de l’arrondissement.

Concernant le tunnel de la rue Proudhon, nous pouvons imaginer créer une « bulle » qui isolera les piétons qui circulent sous ce tunnel : aménagement, éclairage et trottoirs insonorisés peuvent être créés. Avec l’aide des écoles de design et d’architecture (pourquoi ne pas créer un partenariat avec le lieu du design, situé rue du Faubourg Saint Antoine), un projet particulièrement innovant peut voir le jour.

Pour la rue de Rambouillet, l’aménagement est à nos yeux plus complexe mais également important. Le  « no man’s land » entre la rue de Rambouillet et la rue de Bercy ne doit plus exister. En concertation avec l’ensemble des acteurs nous pouvons imaginer de créer sur l’un des trottoirs, un espace plus humain, insonorisé et sécurisé. Cette portion de rue est empruntée par de nombreux riverains pour rejoindre le Viaduc des Arts et la place Rambouillet et ses commerces.

Une même approche doit être travaillée pour celui du boulevard de Bercy, cependant moins utilisé par les piétons.

Ces 3 aménagements doivent être une priorité dans les années à venir. Mais encore une fois, ils ne seront viables que s’ils s’inscrivent dans un aménagement global. La Ville de Paris doit avoir une vision entière comme cela fut le cas pour la création de la promenade plantée ou du quartier de Reuilly dans les années 1990

Proposition n°4 : Couverture du Périphérique

Couvrir le Périphérique pour bâtir de nouveaux quartiers écologiques avec des logements sociaux, des haltes-garderies et des équipements sportifs, et assurer ainsi une continuité urbaine entre l’Est parisien et les communes riveraines, est un projet qui doit entrer dans le cadre du Grand Paris.

Nos concitoyens résidant à proximité, connaissent tous, les pollutions qu’ils subissent tant atmosphériques que sonores. Après l’expérience positive de couverture réalisée, comme par exemple dans le XIVe, l’Est parisien doit aussi bénéficier de cette dynamique. Cette couverture,  inscrite au contrat de plan État-région 2000-2006 à concerné trois secteurs. Deux sont achevé, le troisième (Porte de Champeret) n’est toujours pas commencé.

De façon concrète, cette couverture  fournira à l’arrondissement une surface non négligeable permettant d’imaginer plusieurs programmes : 

• Logements sociaux,
• Quartier écologique,
• Infrastructure éducative,
• Equipements sportifs,
• Parcs et jardins…

Là encore, c’est en concertation avec les habitants du XIIème et les riverains des communes limitrophes que cette démarche ambitieuse doit s’inscrire.

Il s’agit d’un lien novateur entre Paris et la banlieue, entre Paris et le bois de Vincennes.

Cet espace sera particulièrement végétalisé afin de favoriser l’absorption des polluants. Une végétation spécifique sera préconisée par des spécialistes et l’architecture sera étudiée afin de limiter les nuisances sonores bien connues des riverains.

 

Cette grande aventure, à l’instar de la petite ceinture, viendra parachever notre arrondissement déjà bien privilégié en espaces verts et classé, dés les années 90, comme arrondissement le plus vert de Paris.

 

Proposition 3 : transformer, enfin, la Petite Ceinture en coulée verte et espace de vie

Il s’agit d’une priorité importante dans les années à venir pour notre arrondissement. Depuis de longues années, cet espace est abandonné. Aucune décision franche n’a été prise de la part de la Mairie de Paris et de la majorité du 12eme. Il est du reste étonnant, après 9 ans de gestion, de ne pas avoir eu un projet global sur une telle emprise !

Tout en refusant le retour d’un train un temps évoqué, nous pensons que des décisions importantes doivent prises. Dans la continuité des ouvrages incontestables déjà réalisés dans l’arrondissement, comme la Promenade Plantée, c’est dans cet esprit que nous souhaitons aménager la Petite Ceinture en coulée verte (promenades paysagées, piste cyclable, espaces variés de loisirs et de jeux…). L’objectif 1^er étant d’éviter tout type de pollutions (sonore, visuelle…) nous refusons d’abord la réversibilité du projet qui permettrait un jour futur de revoir les trains sur la petite ceinture.
Dans le 12eme, la Petite ceinture s’étend sur 3,2 km sans tunnel, à ciel ouvert. C’est l’endroit idéal pour créer, enfin, cet espace de vie et de détente.

En accord et après concertation avec les riverains, les acteurs sociaux et éducatifs du XIIème, nous pourrions imaginer les différents espaces afin que chacun y trouve son compte :

- lieux de vie pour les scolaires et les familles (espaces d’expérimentation de cultures et de jeux, parcours ludiques et de découverte…)

- lieux de repos et de quiétude

- lieux d’entretien physique et corporel (piste cyclable, parcours physique et sportif…)

- lieux expérimentaux avec la plantation de végétaux sélectionnés pour leurs grandes capacités d’absorption en CO² par exemple et des végétaux peu consommateurs d’eau…

L’ensemble du parcours aura des accès facilités et des plantations adaptées pour nos concitoyens handicapés et une connexion seront réalisés avec l’actuelle coulée verte.

Proposition 2 : promouvoir le commerce de proximité

Promouvoir le commerce de proximité en créant une commission extra-municipale pour le commerce et l’artisanat qui se réunira une fois par trimestre à la mairie du 12ème. Lutter contre la monoactivité par le biais des permis de construire et du droit de préemption.

 

Inutile de rappeler la nécessité de nos commerces de proximité, fédérateurs en matière sociale et économique.

Il ressort une attente forte de ces commerces par les riverains, la suppression de ces boutiques de première nécessité (boutiques de bouche) est une mort à moyen terme de nos rues.

En luttant contre la mono-activité, principalement dans notre 12ème - informatique et agences bancaires - en infiltrant les commerces vitaux, nous recréerons ainsi “l’ambiance village”.

Aussi, nous devrons apporter notre aide aux jeunes sortis des écoles d’apprentissage (exemple : Ecole de boucherie – Boulevard Soult) en partenariat avec les Chambres de Commerce et des Métiers, en créant dans les secteurs du 12ème, manquant de commerces de bouche, des marchés couverts (en exemple avec celui de la Place d’Aligre – Marché Beauveau).

La Mairie doit accompagner le développement de ces “jeunes commerces” par un suivi trimestriel, assisté d’acteurs économiques (Ville de Paris – Région – Consultants).

Nous devons également apporter une aide financière et logistique aux Associations de commerçants, afin de développer l’attractivité commerciale, en particulier dans les quartiers défavorisés, avec une étude sur les places de stationnement “clientèle”.

Propositions

S’engager pour nos quartiers, c’est aussi être novateur au niveau des d’idées, consulter les riverains et ouvrir le débat.

Nous vous proposerons différentes pistes de réflexions et d’actions pour l’avenir de nos quartiers.

Ouvrir les espaces verts de la caserne Reuilly sur le quartier environnant, en abattant le mur aveugle de la rue de Reuilly et du boulevard Diderot. Engager avec l’Etat, propriétaire des lieux, une réflexion pour accueillir dans les bâtiments des logements sociaux, une crèche et prévoir la création d’une maison de soins palliatifs, structure qui fait cruellement défaut sur le territoire parisien.

« Dans un premier temps, nous pourrions facilement demander à l’Etat de sécuriser les lieux et les bâtiments conservés et de donner libre accès à la grande cour déjà plantée d’arbres.

Quelques réaménagements et plantations pourraient être réalisés à peu de frais, ceci permettant d’exploiter le lieu jusqu’à la mise en place d’un projet plus ambitieux au niveau des bâtiments.

Les riverains de la caserne auraient de fait un espace vert agréable supplémentaire dans ce quartier.