Après avoir rencontré Cécile Hérrou, Directrice de la halte-garderie Dagobert sur le thème de la petite enfance, Gérard Laizé, Président de VIA sur le thème de la culture, les responsables de l’association « Le Chantier » sur le thème du monde associatif et JP Favand, directeur du musée des Arts Forains sur le thème de la culture et de l’attractivité attractivité, nous rencontrions hier Thierry Harvey, chef de la maternité de l’hôpital des Diaconesses pour évoquer le thème de la santé.
Nous avons été accueillis rue du sergent Bauchat, dans la maternité. Pendant plus d’une heure, nous avons échangé avec Thierry Harvey. L’hôpital des Diaconesses est devenu en 2003 le groupe hospitalier diaconesses/Croix St Simon. Cet établissement de soins est le fruit de la fusion entre l’hôpital des Diaconesses de Reuilly (XIIe arrondissement de Paris) et celui de la Croix Saint-Simon, (rue d’Avron dans le XXe arrondissement). Le groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon est un hôpital privé à but non lucratif qui participe au Service Public hospitalier. Dans cette catégorie d’établissements, il représente aujourd’hui le plus important pôle hospitalier de l’Est Parisien. Avec 300 lits, il emploie près de 1000 salariés répartis en deux sites : le site Avron (anciennement hôpital de la Croix Saint-Simon) et le site Reuilly (anciennement hôpital des Diaconesses).
Thierry Harvey a répondu aux questions des participants, notamment sur l’avenir de la santé de proximité, sur le rôle d’un hôpital comme les diaconesses mais aussi sur la vie quotidienne concernant son activité. En moyenne près de 2 200 naissances se déroulent dans cet hôpital, ce qui en fait l’un des plus importants de l’Est Parisien.
Une belle rencontre avec un acteur incontournable de notre arrondissement. Et comme à chaque fois, 2, 3 idées fortes ont été identifiées au cours de nos échanges. Elles seront mises en valeur dans les mois qui viennent à travers notre projet de ville.
Pour mémoire, l’idée de cette démarche, qui va durer toute une année et qui vient en complément de nos grandes réunions thématiques, est d’aller à la rencontre des hommes et des femmes qui œuvrent, au quotidien pour notre arrondissement (chef d’entreprise, directeur d’institutions, président d’associations…). Concept inédit dans notre arrondissement, nous allons donc, avec des habitants, à la rencontre, pendant 1 h, d’un acteur du XIIe arrondissement afin d’échanger avec lui sur son activité, sa vision de l’arrondissement, son histoire, son projet et ses souhaits.
Prochain « Entretiens du XIIe arrondissement », fin février
J’ai commencé ma journée sur le terrain, samedi, en rencontrant pendant une heure le président d’une association de commerçants. Si nous avons évoqué ensemble la situation du quartier et son évolution nous avons aussi parlé de la difficulté à faire vivre une association de commerçants. Plusieurs idées ont cependant été évoquées : comment développer l’attractivité d’une rue commerçante et, au-delà, de tout un quartier ? Quelle concertation à mettre en place entre les acteurs locaux ? Comment faire vivre tout au long de l’année cette structure associative de manière innovante… une belle rencontre passionnée avec un président qui s’engage et souhaite participer au développement de tout un quartier.
Ensuite, je me suis rendu dans le quartier des XV/XX, avenue Daumesnil, boulevard Diderot, rue Michel Chasles et rue Parrot. À cette occasion, j’ai rencontré des commerçants et des riverains. Si tous apprécient leur quartier, certains regrettent le manque de dynamisme. Je reste persuadé que depuis quelques années, le Viaduc des Arts, (achevé en 1994) est en train de perdre son attractivité. Il serait temps, en concertation avec les artisans et leur association, de travailler à une réflexion sur l’avenir de ce site et au-delà, sur l’ensemble du quartier notamment avec le Faubourg St Antoine. Au fil de mes rencontres, les riverains m’ont aussi fait part de l’insécurité grandissante. Je m’étais rendu il y a quelques semaines rue de Lyon où des riverains m’avaient
interpellé sur cette question. Malheureusement, rien n’a été fait : aucune intervention de la préfecture et encore moins de la Mairie de Paris et du 12e. Les riverains se sont pourtant plaints à de nombreuses reprises auprès des pouvoirs publics mais aucune prise de contact n’a été réalisée. Même constat chez les résidents et commerçants rencontrés rue Michel Chasles et rue Parrot. Voilà un quartier très agréable dans lequel les incivilités grandissent
quartiers ! Être sur le terrain est une démarche constructive, bien loin de toute agitation politicienne elle-même largement dénoncée par nos concitoyens. Être sur le terrain, enfin, c’est tout simplement vivre avec les habitants du XIIe arrondissement, être à l’écoute, proposer, et très bientôt agir, pour améliorer nos quartiers, notre quotidien mais aussi donner une nouvelle impulsion à notre XIIe arrondissement !
Un article très intéressant publié dans le journal Les Echos : Immobilier : le bilan contesté de Bertrand Delanoë à Paris

dans un restaurant du quartier de la Nation avant de reprendre nos visites sur le terrain en début d'après-midi. J'avais ensuite rendez-vous chez avec un président d'association qui réside rue Marsoulan et qui souhaitait évoquer avec moi le futur projet d'aménagement du boulevard de Picpus.
Fondée en 1886, l’école Boulle a fait peau neuve. Après quatre ans de travaux et 86M€ d’investissement pour la mairie de Paris, la prestigieuse institution accueille désormais ses élèves dans un écrin de verre et des ateliers flambant neufs, rue Bourdan dans le XIIe. Quelque 17800 m² de locaux ont été rénovés, et 7400m² de salles supplémentaires ont été créées.
Samedi fut une journée consacrée au terrain dans le 12eme arrondissement. Nous étions, avec mon équipe, dans le quartier Fécamp, avenue Daumesnil, Michel Bizot et boulevard Poniatowski. Nous avons d’abord visité des riverains de l’ensemble Fécamp/Tourneux avant de rencontrer la régie de quartier et visiter notamment
manque d’ambition de la municipalité sur ce dossier. 

Avec le soutien de la Ville de Paris, l’Institut de la Vision et l’Université Pierre et Marie Curie, ont ouvert au premier semestre 2010 un incubateur d’entreprises. Rien d’étonnent de créer au cœur de l’hôpital des XV/XX, spécialisé dans la vision, une structure innovante et de recherche. Cet incubateur est un acteur de la création d’entreprises et favorise également le développement de jeunes entreprises innovantes, dédiées au domaine de la vision, dans le secteur des biotechnologies, des dispositifs médicaux et du handicap (TIC). L'incubateur est ouvert à tout porteur de projet d’entreprise, académique ou non, qu’il soit francilien, national ou international, qui veut travailler en liaison avec la recherche de très haut niveau.
Samedi dernier, mon équipe et moi-même avons recommencé nos visites sur le terrain dans le XIIe arrondissement. Nous étions dans les rues de Chaligny, Charenton, Érard et place du Colonel Bourgoin. Je connais bien ce quartier pour y vivre depuis plus de 25 ans. En ce début d’année, les riverains et commerçants rencontrés ont souvent évoqué le squat qui s’est déroulé en début de semaine, rue Érard. En effet, quelques militants de Droit au logement sont entrés par effraction dans l’ancienne maternité située au 5 de la rue Érard. Immédiatement soutenu par la majorité PS/Verte et Front de gauche, la mairie de Paris s’est donc engagée à demander au gouvernement d’inscrire cet immeuble dans la liste des bâtiments qui pourront être réquisitionnés par l’État. La majorité parisienne a donc acté une action hors la loi et vient de céder à une
pression difficilement compréhensible par les riverains. En effet, à l’occasion de ces rencontres sur le terrain, de nombreuses personnes rencontrées étaient étonnées de cette décision et par le manque de fermeté de la mairie. C’est une gestion très idéologique et finalement loin des préoccupations des habitants de notre arrondissement. Au cours de ces rencontres, d’autres sujets « locaux » ont aussi été évoqués comme, par exemple, l’avenir du bâtiment Surcouf, la circulation avenue Daumesnil et la propreté. J’ai aussi rencontré la nouvelle propriétaire d’un hôtel, rue de Chaligny qui œuvre à la réinsertion des personnes.
les grandes réunions thématiques