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  • [Série d’été] A Bercy, de l’American Center à la Cinémathèque

    cinematheque-france-paris-Gehry-bercy-grand-hotel-dore.jpgLongtemps installée au palais de Chaillot, la Cinémathèque française occupe depuis septembre 2005 un bâtiment moderne construit par l’architecte Frank Gehry, 51 rue de Bercy, au coeur du quartier de Bercy. Le 24 juillet 1997, un incendie embrase le toit du Palais de Chaillot. Les œuvres du musée du Cinéma, évacuées en une nuit, sont intactes mais la Cinémathèque française doit quitter Chaillot. Le 30 juin 1998, ayant décidé l'abandon du projet de réaménagement du Palais de Tokyo,la ministre de la Culture, annonce sa décision d'installer la « Maison du cinéma » dans l'ancien Centre culturel américain au 51, rue de Bercy, dans le 12e

    L’architecte Frank O. Gehry avait voulu exprimer « les Etats-Unis, pays plus jeune, avec moins de lois et de contraintes que les pays européens », tout en respectant « la politesse élémentaire qui consiste à tenir compte d’un contexte, d’une échelle et des hommes ». Ainsi, le bâtiment en pierre blanche (matériau inhabituel pour Gehry) respectait l’alignement de la rue de Bercy et le gabarit traditionnel haussmannien. Mais côté parc et dans les espaces intérieurs, l’architecte avait laissé libre cours à son inspiration « californienne » : c’est une profusion de pans inclinés et de volumes imbriqués tout de guingois. Cette « sculpture » « décontractée, accueillante » devait refléter le bouillonnement des activités du centre culturel.

     

    Dotée de nouveaux moyens, la Cinémathèque peut désormais exposer, abriter, restaurer, montrer ses collections grâce à ses trois espaces d’exposition, programmer les grands films de l’histoire du cinéma dans ses trois salles de projections, accueillir étudiants et chercheurs dans une bibliothèque et un centre d’archives, animer des espaces pédagogiques destinés au jeune public.

    Depuis son installation, La Cinémathèque a reçu plusieurs millions de visiteurs. Plusieurs expositions ont permis d’explorer de grands thèmes de l’histoire du cinéma ou de la production contemporaine : Renoir-Renoir, Pedro Almodòvar Exhibition, le Cinéma expressionniste allemand, L’Image d’après en collaboration avec Magnum Photos, Sacha Guitry, une vie d’artiste, réalisée avec la Bibliothèque nationale de France, Georges Méliès, magicien du cinéma et plus récemment Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood.

    Riche de son expérience, la Cinémathèque française poursuit ses missions premières :

    ·         conserver et restaurer les films et les archives de ses collections

    ·         programmer les grands classiques mais également des rétrospectives complètes et des hommages à des cinéastes, acteurs, producteurs et techniciens du cinéma

    ·         exposer les fabuleux objets de ses collections dans le cadre du Musée de la Cinémathèque

    ·         organiser des expositions temporaires pour montrer les richesses de ses fonds et mettre en valeur les liens qu’entretient le cinéma avec les autres arts.

    Grâce à ses nombreuses initiatives, la Cinémathèque française entend transmettre un goût pour l’art cinématographique, à travers notamment ses activités éducatives et culturelles destinées au jeune public.

  • [Série d’été] Les grandes réalisations du 12eme - 1992 – 1998 : la renaissance du quartier de Reuilly

    2.jpgNous lançons aujourd’hui notre série d’été sur les grandes réalisations du 12eme arrondissement. Aujourd’hui, la renaissance du quartier de Reuilly

    Au début des années 90, la Ville de Paris lance, dans le cadre du développement de l’Est de la capitale, une concertation très large pour la rénovation du quartier de Reuilly. Occupé par une friche ferroviaire (les anciens espaces de la gare de Reuilly), ce sont près de 3 hectares qui en moins de quelques années vont accueillir un nouveau quartier : logements, piscine (puis gymnase), commerces… Ce quartier allant de la Mairie du 12eme jusqu’à la rue de Reuilly est l’une des plus belles réalisations en terme d’aménagement urbain. Son attrait est aussi la coulée verte qui traverse complètement ce quartier, mais aussi ce formidable jardin et sa passerelle. Le jardin de Reuilly, photo (7).jpgdevenu jardin Paul Pernin, est l'un des quatre espaces verts qui sont reliés par la promenade plantée (avec le square Hector-Malot, le jardin de la gare de Reuilly et le square Charles-Péguy). Il se situe à peu près au milieu de la promenade, entre la partie aérienne conçue au-dessus du viaduc des Arts, à l'ouest, et la partie en tranchée, à l'est. Avec 15 200 m², le jardin de Reuilly est le plus grand espace vert du 12e arrondissement de Paris, après le bois de Vincennes et le parc de Bercy. La majeure partie du jardin est constituée d'une large pelouse semi-circulaire en pente douce de 4 200 m², autour de laquelle sont disposés de petits jardins à thème. La pelouse est surplombée par la passerelle de Reuilly, qui permet à la promenade plantée de la franchir. Ce quartier reste, encore aujourd’hui, l’une des plus belle réalisation d’un nouveau lieu de vie créé en plein cœur de Paris !

  • Squat illégal rue Erard : caution des élus du 12eme ?

    T2658.jpgLe collectif Stendhal (comprenant une trentaine de mal-logé-e-s) occupe depuis le 8 juillet l’ancienne maternité située au 5 rue Erard. Ce bâtiment, vide depuis 2012, ce bâtiment a déjà été brièvement occupé par les associations du Droit au Logement et Jeudi Noir en 2013. Les squatteurs ont affiché leur ambition sur la façade aveugle de l'immeuble : ce sera « un lieu pour vivre mais également un endroit de rencontre, de partage avec les habitants »…..

    Cette maternité privée a fermé il y a près de 3 ans. Laissé à l'abandon le site a vaguement fait l'objet d'un projet de transformation en logements. Mais aucun permis de construire n'a finalement été déposé. Et depuis cette période, les élus de majorité PS/Vert/PC ne font rien…ou pas grand-chose.  L’actuelle maire PS du 12eme, ancienne adjointe au maire, élu au conseil municipal depuis 7 ans explique dans le Parisien qu’elle va «solliciter le propriétaire pour connaître ses intentions ». Quant à la députée PS de l’arrondissement, elle twittait photo.pngle 21 juillet « Visite du 5 rue Erard, bâtiment vide depuis des années, investi par le sympathique collectif Stendhal »… les riverains et commerçants du quartier apprécieront….. Bref, il est étonnant que les élus de notre arrondissement cautionnent ce squat illégal. Mais en regardant la politique actuelle du gouvernement, ce n’est pas si étonnant que ça !

    Ce bâtiment du 5 rue Erard est avant tout le symbole de l’échec des différentes majorités PS/Vert/PC concernant le logement.  En septembre 2009, la municipalité modifiait le plan local d’urbanisme pour accroître la liste des parcelles privées qu’elle destine au logement social. Elle possède ainsi un argument face aux propriétaires d’immeubles qui ne veulent pas faire évoluer leur bâtiment. Nous considérons qu’il est du devoir des élus d’agir sur ce genre de dossier, même si la compétence est partagée ou n’appartient pas à la Ville de Paris. Ils doivent s’engager d’abord pour nos quartiers et leur avenir ! Le logement est l’un des défis à relever. Il n’est donc pas admissible qu’un immeuble, privé soit-il, soit squatté, sans que les élus ne condamnent et cherchent rapidement à trouver des solutions.

  • La rénovation de la Cipale (Vélodrome Jacques Anquetil) doit enfin s’inscrire dans une réhabilitation globale du Bois de Vincennes

    1605738831.jpgA l’occasion des dernières élections municipales nous avons été les seuls à évoquer le site de « La Cipale », le vélodrome Jacques Anquetil, dans le cadre d’une future renaissance du Bois de Vincennes ! Si c’est aujourd’hui un endroit méconnu de notre arrondissement, il fut l’un des site les plus attractifs durant des années. Qui se souvient par exemple que le tour de France arrivait là jusqu’en 1975 ? C’est aussi à la Cipale que se sont déroulées les épreuves sur pistes des JO de 1900 et de 1924. L'endroit est resté bucolique avec ses tribunes 1900 et son accès dérobé, à l'orée du bois de Vincennes. Aujourd’hui occupé par l’association VCVP, ce bâtiment et les pistes sont bien loin des grandes années ! Et pourtant il n’y a qu’à observer le week-end, le nombre de cyclistes dans le Bois et ses environs pour imaginer qu’un équipement tel que la Cipale à de beaux jours devant lui. 

     

    Je suis très heureux que les élus de l’actuelle majorité soient venus en nombre la semaine dernière pour se rendre compte de la situation de ce site. Cependant, aucun projet d’envergure n’est prévue. C’est la raison pour laquelle nous devons soutenir le collectif « Sauvons la Cipale » qui est très actif.

    3973557357.jpgEn effet, si une première rénovation s’est déroulée en 2013 concernant les pistes, plusieurs mois de retards ont été enregistrés et aujourd'hui le résultat n'est pas à la hauteur. Et au-delà de la rénovation de la piste, je suis favorable à une renaissance complète de la Cipale. Face au manque de projet global de la Mairie de Paris pour ce site, je suis persuadé que nous pouvons aller plus loin en rénovant aussi les bâtiment afin de créer une véritable attractivité dans cette partie du Bois de Vincennes. Et tout à fait honnêtement le lieu est peu entretenu et les tribunes sont sérieusement endommagées. La Cipale aurait été détruite depuis longtemps si elle n’était pas classée monument historique. Les tribunes ayant été conçues par le célèbre Gustave Eiffel. Donc, au-delà de cette rénovation, nous devons travailler à la création d’un véritable pôle d’activité avec la Cipale au cœur de ce nouveau dispositif. Celui-ci doit aussi complètement se situer dans la rénovation souhaitée du Bois de Vincennes mais aussi dans le cadre du Grand Paris.

     

  • Renouvellement des conseils de quartier dans le 12eme

    untitled.jpgLes conseils de quartier ont pour mission d'encourager l'accès à la participation démocratique et d'inciter à une citoyenneté active, directe, au plus proche des lieux de vie des habitants. Dans notre arrondissement, il existe 7 conseils de quartier.

    A la suite des élections municipales, le renouvellement des conseillers de quartier est désormais en cours, et le collège « habitant » des Conseils de quartier va faire peau neuve à la rentrée 2014. Selon l’article 8 de la Charte des Conseils de quartier, le collège habitant de chaque Conseil de quartier comporte 20 membres, « désignés par tirage au sort parmi les habitants du 12e qui se sont portés volontaires. Une liste complémentaire de 10 membres par quartier sera également tirée au sort pour pourvoir  au remplacement des postes vacants dans ce collège ».

    Un appel à volontaires est donc lancé : si vous habitez ou travaillez dans le 12e, et souhaitez-vous investir sur des thèmes tels que l’espace public, l’animation, la solidarité ou l’environnement au sein de votre quartier, n’hésitez plus !

    Proposez votre candidature (nom et coordonnées), par mail à marion.toulat@paris.fr ou par téléphone au 01 44 68 13 52/48. Le tirage au sort des conseillers de quartier, parmi les candidatures reçues, aura lieu fin septembre, pour une installation de chacun des 7 Conseils entre le 6 et le 16 octobre.

  • Hausse de la taxe de séjour : entre cafouillage et amateurisme

    enseigne-hotel-reims.jpgLa taxe de séjour revient en deuxième lecture à l'Assemblée. Cette taxe de séjour fait l'objet d'une polémique depuis trois semaines. Face à la colère des hôteliers, barèmes et plafonds ont été revus.

     

    Les professionnels du tourisme s'inquiètent de la prochaine instauration d'une taxe de séjour spécifique ciblant l'hôtellerie en Ile-de-France. Le Groupement national des indépendants (GNI) a appelé à mettre un terme au «racket sur les hôtels», estimant qu'une telle mesure nuirait au tourisme à Paris. Les députés socialistes franciliens ont déposé un amendement proposant d'instaurer cette taxe spécifique de 2 euros par nuitée, destinée à financer les transports en commun. La Maire de Paris est également favorable à cette hausse (surement pour combler le manque de 400 M€…).

    L’instauration de cette hausse  prise sans concertation avec les professionnels est de plus complètement contradictoires avec l'engagement solennel pris par l’exécutif de stopper l'alourdissement inconsidéré des taxes. Cette hausse est un mauvais coup porté à l’attractivité de notre ville capitale. Certains hôteliers de notre arrondissement m’ont fait part de leur désarroi et de leur ras de bol face à cette incompréhension. Nombreux sont les hôteliers qui mettent en avant la contradiction totale avec l'esprit de dialogue qui a guidé les travaux des Assises du Tourisme et dont les conclusions, rendues publiques il y a moins d'une semaine, reconnaissaient la nécessité de soutenir la compétitivité du tourisme. Il existe de nombreux hôtels dans notre arrondissement, idéalement placés pour accueillir les touristes qui souhaitent découvrir Paris et sa Région. C’est, une nouvelle fois, un mauvais coup porté sur cette activité.

  • A Paris, après des années de dérives, la fourrière bientôt municipalisée ?

    3650867_11-0-4162785286_640x280.jpgJusqu’à présent, l’enlèvement des voitures mal stationnées est assuré par des prestataires privés. Or, cela coûte cher, et nuit à l’ "équité territoriale".

    La Ville de Paris et la préfecture de police (PP) vont étudier la municipalisation de l'enlèvement et de la mise en fourrière des véhicules, une activité déficitaire pour les pouvoirs publics et qui pose un problème d'"équité territoriale. Le Conseil de Paris a adopté à l'unanimité mardi un vœu proposant d'étudier "la mise en régie municipale de l'enlèvement et de la mise en fourrière des véhicules en stationnement gênant, abusif et dangereux". Actuellement,  les sociétés qui gèrent l'enlèvement et la mise en fourrière des voitures verbalisées sont payées au rendement. Une situation qui justifie un certain « abus ». Cette activité est assurée dans le cadre d'un marché public. Ce dernier coûtait de l'argent aux pouvoirs publics (Notez aussi que les comptes de la Fourrière ne sont pas à l'équilibre et que la Mairie de Paris doit éponger un déficit d'environ 5 millions d'euros chaque année) et qu'il y avait un "sujet d'équité territoriale", les véhicules se trouvant près des fourrières étant davantage enlevés que les autres. Et le 12eme est bien placé pour le savoir….

    Au-delà de cette question, c’est aussi toute la problématique du stationnement et de la diminution des places de stationnement dans nos arrondissement. Et avec un peu d’effort, le prochain débat, car c’est le prolongement de la question de la municipalisation de la fourrière,  portera sur la création d’une police municipale…

  • Découvrez le festival « Paris Quartier d’été » dans le 12eme

    Affiche-PQE-2014-203x300.jpgA partir du14 juillet et jusqu’au 15 août, ce  festival artistique mêlant danse, musique, théâtre, cirque et contes, le festival Paris Quartier d’été reprend du service dans notre arrondissement. Depuis 20 ans maintenant, le festival a tenu son pari : rechercher avant tout la mixité, le croisement des cultures et des êtres, la conciliation de l’avant-garde et du populaire, avec une programmation où le monumental peut côtoyer le délicat, où de jeunes compagnies atypiques figurent au même titre que des artistes consacrés, où on peut jouer dans un musée comme dans un jardin de banlieue. Des représentations culturelles aussi surprenantes qu’originales vous attendent, dans différents lieux du 12e !
    Place des vins de France, Bercy Village – devant le cinéma UGC (Gratuit), Parc de Bercy

    Retrouvez la programmation complète sur www.quartierdete.com/ 

  • A quand le réaménagement des tunnels de la rue de Rambouillet et du boulevard de Bercy ?

    photo (7).jpgLe 12eme arrondissement compte 3 tunnels urbains : rue de Rambouillet, rue Proudhon et Boulevard de Bercy. Ces 3 axes relient notre arrondissement au quartier de Bercy. La Mairie actuelle n’a pas (depuis 2001) de projets concrets concernant ces espaces.  

    Concernant le tunnel de la rue Proudhon, après 11 ans d’inaction, un projet puis une rénovation ont été mise  en œuvre. Le conseil de quartier aidé par l’école Boulle ont œuvrés à la réalisation. Même si tout n’est pas parfait (étanchéité, circulation…), un effort de rénovation a été fait. Cependant nous aurions pu imaginer un projet davantage axé sur le lien entre les quartiers, son intégration à notre arrondissement et toujours plus sécurisé pour les piétons et les cyclistes. Car avant de lancer des aménagement du type « Bercy-Charenton » à renfort de communication et de « concertation », il est d’abord important de donner au quartier de Bercy un accès facile et agréable pour les piétons et les cyclistes, en lien direct avec le reste de notre arrondissement. Et le tunnel Proudhon est l’un de ces accès.

    Pour la rue de Rambouillet, l’aménagement est à nos yeux plus complexe mais également important. Le  « no man’s land » entre la rue de Rambouillet et la rue de Bercy ne doit plus exister. En concertation avec l’ensemble des acteurs (dont la gare de Lyon) nous pouvons imaginer de créer sur l’un des trottoirs, un espace plus humain, insonorisé et sécurisé. Cette portion de rue est empruntée par de nombreux riverains pour rejoindre le Viaduc des Arts et la place Rambouillet et ses commerces.

    Une même approche doit être travaillée pour celui du boulevard de Bercy, cependant moins utilisé par les piétons.

    Ces aménagements doivent être une priorité dans les années à venir. Mais encore une fois, ils ne seront viables que s’ils s’inscrivent dans un aménagement global. La Ville de Paris doit avoir une vision entière comme cela fut le cas pour la création de la promenade plantée ou du quartier de Reuilly dans les années 1990