Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12eme arrondissement - Page 14

  • Après le départ du VIA, Le Lieu du Design quitte aussi le 12eme arrondissement

    03-lieu-du-design-vue-exterieur.jpgLa région Ile de France porte un mauvais coup à l’attractivité du 12eme arrondissement. En effet, après le départ du VIA (Valorisation de l'Innovation dans l'Ameublement) qui quittait l’année dernière son emplacement historique, le Viaduc des Arts, c’est aujourd’hui le Lieu du Design qui quitte le Faubourg Saint Antoine.

     

    Concernant le VIA, nous avions dénoncé ce départ en regrettant que la Ville de Paris, la mairie du 12eme et ses autorités de tutelle, l’UNIFA et le Ministère de l’Industrie, n’est pas trouvées une solution pour le maintenir dans le 12eme. Ce fut une mauvaise nouvelle pour  l’attractivité de notre arrondissement. Dès le début des années 90, la Mairie du 12eme s’était fortement engagée pour la venue du VIA. Aujourd’hui, force est de constater qu’aucun élu ne s’est insurgé contre ce déménagement pourtant pôle d’animation indiscutable.

    Nous apprenons aujourd’hui que le Lieu du Design, situé 74, rue du Faubourg Saint Antoine quitte l’arrondissement pour aménager dans le 19eme arrondissement. Actuellement installé cour des Bourguignons, dans un superbe bâtiment industriel du 19eme siècle, il occupait près de 800 m². Créé par la Région Île-de-France en 2009, Le Lieu du design soutient la conception de nouveaux produits LE-LIE~1.JPGintégrant une démarche design. Depuis sa création, Le Lieu du design a accompagné 800 projets et mobilisé 3,5 millions d’euros d’aides pour le développement de produits et services innovants. Il avait bien évidemment toute sa place au cœur de notre quartier dédié à la création et à l’innovation. C’est un nouveau coup porté à notre arrondissement. Et une nouvelle fois, aucun élu ne s’est manifesté, aucune anticipation, ni explication… Et que vont devenir ces centaines de m² en plein cœur d’un quartier très commerçant ? Un nouveau magasin d’une grande marque de vêtement ?

     

    Notre arrondissement possède (encore…) de nombreux artisans et de lieu pour la création (Ecole Boulle, Viaduc des Arts…).  Nous pensons que nous devons mettre en place une série d’action ayant pour objectifs de valoriser ces artisans et ces lieux mais aussi créer une dynamique pour accueillir celles et ceux qui souhaitent développer une activité dédiée aux métiers d’art. Nous pourrions créer une véritable dynamique sur l’Est parisien en mettant en place, avec l’ensemble des acteurs concernés, une stratégie de promotion des métiers d’arts. Et au-delà de la notion d’artisanat, c’est toute l’innovation que nous souhaitons mettre en avant.

    La région Ile de France porte donc un mauvais coup à l’attractivité du 12eme arrondissement.

  • Augmentation de la taxe de séjour pour les hôtels parisiens, acte 2 !

    H473H01.jpgMercredi dernier, la maire de Paris, Anne Hidalgo a indiqué sur Europe 1 que le gouvernement et sa municipalité travaillaient « ensemble » sur un dispositif qui toucherait « la grande hôtellerie ». Celui-ci doit être présenté dans le cadre du budget 2015 fin septembre. Et afin de ne pas pointer du doigt les hôteliers parisiens, elle concernera l’ensemble du territoire.

    Mi-juillet, malgré la pression de la mairie de Paris (toujours à la recherche de 400 millions d’euros), le gouvernement avait finalement renoncé à modifier le dispositif de la taxe de séjour, plafonnée aujourd’hui à 1,50 euro par nuitée. Au terme d’une bataille parlementaire le sujet avait été renvoyé à l’automne 2015. Pour tenir compte, notamment, des ­conclusions d’un rapport parlementaire sur le sujet, publié entre-temps..

    Selon Anne Hidalgo, le Premier ministre Manuel Valls est « plus qu’ouvert » à ce scénario, qui permettrait d’abonder les caisses de l’Hôtel de Ville de 60 à 80 millions d’euros. La mairie de Paris serait même favorable à ce que le plafond soit relevé non seulement pour les 4 et 5 étoiles, mais aussi pour les hôtels 3 étoiles, plus nombreux, et qui représentent une partie importante du produit de la taxe. « Nous sommes en train de travailler ensemble sur un dispositif qui devrait être présenté à l’Assemblée nationale, et qui ne touchera pas la petite hôtellerie parce qu’il ne s’agissait pas de cela, mais en revanche la grande hôtellerie, et notamment les palaces et les hôtels cinq étoiles », a assuré la maire…..

  • Reprise des rencontres sur le terrain dans le 12eme arrondissement

    Mercredi 3 septembre, en fin d'après-midi, j'ai repris mes visites sur le terrain et mes rencontres avec les habitants de notre arrondissement. Pour cette rentrée, je me suis rendu dans les rues Marsoulan et du rendez-vous. C'est toujours un vrai plaisir de pourvoir échanger avec les riverains sur les problèmes de nos quartiers. Nous allons, tout au long de l'année multiplier ces rencontres. Plus que jamais, et dans le contexte politique actuel, l'avenir de notre arrondissement se prépare sur le terrain, au plus proche de nos concitoyens et au cœur de nos quartiers.

    photo 2.JPGphoto 1.JPGphoto 3.JPG

  • Quel avenir pour la Commission du Vieux Paris ?

    viewmultimediadocument.jpgAu cœur de l’été, un article très intéressant publié par Libération (et relayé par plusieurs autres médias) évoque l’avenir de la Commission du Vieux Paris.  

    La Commission du Vieux Paris (CVP) est chargée de veiller sur le patrimoine historique depuis 1897. Placée sous la présidence du maire de Paris, cette institution compte 55 membres, dont des élus, des directeurs des services de la ville et une trentaine d’experts, historiens, architectes, universitaires ou conservateurs, ainsi que des présidents d’association. Elle émet chaque mois un avis sur les demandes de démolition, pour préserver le patrimoine. Ces avis sont consultatifs mais fondés sur une expertise leur conférant un certain poids. Historiquement, elle a joué un rôle essentiel dans la sauvegarde du Marais. C’est à elle qu’on doit le sauvetage du quartier Saint-Germain-des-Prés, à une époque où il était question de prolonger l’axe de la rue de Rennes jusqu’à la Seine. Traditionnellement, ses membres étaient nommés à vie pour éviter toute pression, une indépendance personnifiée par l’archéologue et historien Michel Fleury. Depuis 2003, l’institution est renouvelée à chaque élection municipale. Mais depuis celle de mars, ses membres n’ont pas été désignés, et aucune réunion ne se tient.

    Anne Hidalgo voudrait «moderniser» et «redéfinir les missions de la commission», dont elle juge les avis trop «conservateurs». Non sans de bonnes raisons… La commission s’oppose régulièrement à la destruction d’immeubles historiques. Plusieurs projets sensibles de démolition, totale ou partielle, ont recueilli un avis défavorable : la halle ferroviaire Freyssinet (finalement classée par le ministère de la Culture), les serres d’Auteuil, pour faire place au nouveau stade Roland-Garros - conflit qui a entraîné la démission de la secrétaire générale de la commission, Marie-Jeanne Dumont, qui n’a pas vraiment été remplacée depuis -, ou encore la poste du Louvre et la Samaritaine, destinées à devenir des hôtels de luxe. Ces dernières années, les accrochages se sont par ailleurs multipliés entre mairie et associations du patrimoine, qui lui reprochent, outre la dégradation de l’état des églises, de sacrifier l’architecture ancienne, de la démolition du stade Jean-Bouin à celle de la piscine Molitor, remontée pour un établissement de luxe. Le chantier du cinéma Louxor les a aussi opposées. (...)

    A en croire le Canard enchaîné, Anne Hidalgo voudrait mettre un terme à une histoire de cent vingt ans en remaniant largement cette institution, mais aussi en sélectionnant elle-même les dossiers qui lui seraient soumis et en imposant le secret des débats. Jean-Louis Missika se plaint que les associations se servent de ses rapports motivés pour «contester les décisions de la municipalité devant les tribunaux». Une référence aux récents déboires judiciaires dans le dossier de la Samaritaine, chantier au cœur de la capitale, dans lequel la ville s’est engagée au côté de LVMH. (...)

    Une pétition en ligne est disponible ici 

  • A découvrir : l’école de chiens guides d’aveugles dans le Bois de Vincennes

    logo_cidf.pngIl est un endroit particulièrement unique et émouvant dans notre arrondissement. Il s’agit de l’école de chiens guides d’aveugles, situé dans le Bois de Vincennes.

    Cette école, inaugurée en 1987, est né de la volonté d’hommes et de femmes qui souhaitaient aider les malvoyants. La Mairie de Paris et la Mairie du 12eme de l’époque ont tout fait pour concrétiser ce projet.  Les buts de l'école sont:

    - d'accueillir, d'évaluer et si nécessaire d'aider la personne aveugle ou mal-voyante à prendre conscience au moyen d'une rééducation (pouvant faire appel à plusieurs spécialistes) de ses possibilités, mais aussi de ses limites dans ses déplacements quotidiens.

    - d'élever, d'éduquer et de remettre gratuitementdes chiens-guides d'accompagner les couples ainsi formés durant toute la vie du chiens

    Adresse : 105, Avenue de Saint-Maurice - 75012 PARIS (en face du Rocher du Zoo de Vincennes)

    Tél.: 01.43.65.64.67
    Fax: 01.43.74.61.18

    Site Internet : www.chien-guide-paris.asso.fr

  • [SERIE D’ETE] LES GRANDES REALISATIONS DU 12EME – LE MINISTERE DES FINANCES

    Finances.jpgLe président de la République François Mitterrand choisira, le 17 décembre 1982, le projet présenté par Paul Chemetov et Borja Huidobro pour les futurs bâtiments Colbert, Vauban et Necker du nouveau ministère des Finances, qui devait quitter la rue de Rivoli dans le cadre du projet du Grand Louvre. Le transfert complet des services interviendra à l'automne 1989.

    Les architectes, inspirés par le viaduc de Bercy voisin, retiendront une forme de même nature pour le pavillon Colbert. Les deux arches de 72 mètres, l'une plongeant dans la Seine par-dessus le quai de Bercy, l'autre au-dessus de la rue de Bercy, reliées par une succession d'arches de 32 mètres, prendront la forme de portes monumentales. La pierre de Vilhonneur et agrégats de Comblanchien seront choisis pour rappeler les teintes de pierre des bâtiments parisiens. Le ton beige des parties métalliques évoque la teinte de la Tour Eiffel, point de repère de l'accès Ouest parisien. Le bâtiment Necker, courbe, longe les voies ferrées. Il fait entrer le ministère dans la ville, étirant l'architecture du bâtiment Colbert, grâce à ses arcades le long de la rue de Bercy, vers les bâtiments Sully et Turgot. Ces derniers reflètent dans leurs façades vitrées les tours, qui leur font face.

    Le bâtiment ministériel est séparé du boulevard de Bercy par une douve. L'accès à la cour d'honneur s'effectue après avoir franchi un pont puis une porte monumentale en bronze. L'entrée principale, rue de Bercy, est aménagée dans un ancien octroi du XVIIIème siècle. Conçus pour donner naissance à une nouvelle ville, les bâtiments sont agencés autour de rues, de galeries, de terrasses, de patios, de fontaines et de jardins qui respectent une géographie précise. Vers la Seine, l'hôtel des Ministres est prolongé par le hall majestueux du bâtiment Colbert, puis des lieux de circulation, de réception et les équipements collectifs (poste, cafétéria, restaurants, crèche, agence de voyages ...). Les bureaux sont plutôt répartis à l'ouest et au nord

  • [SERIE D’ETE] LES GRANDES REALISATIONS DU 12EME - LE PARC DE BERCY (1993 – 1997)

    3041132371.jpgAvec ses 14 hectares, le parc de Bercy est un des plus importants de la capitale. Le parc est composé de trois jardins conçus par plusieurs les architectes entre 1993 et 1997 

    Le jardin le plus proche de Bercy-Village a été nommé le « Jardin romantique » et comprend des bassins où vivent des poissons, des reconstitutions de dunes. En entrant par Bercy-Village, sur votre gauche se trouve une sculpture nommée Demeure X, entourée de nénuphars. Juste en face se trouve la maison du lac, située au bord d'un lac. Deux passerelles permettent de passer dans les « Parterres », un jardin dédié aux activités du travail des plantes : potagers pédagogiques ouverts aux élèves des écoles, buissons taillés, fleurs, etc.

    La partie la plus proche du POPB est appelée « les Prairies » et est formée de grands espaces de pelouses ombragées par de grands arbres. C'est dans cette partie que s'organisent des matches de football improvisés. Ce jardin s'achève sur une esplanade de terre battue au pied du POPB dont les marches servent de point de rassemblement des pratiquants de skateboard et de patins à roulettes.

    Tout le long de ces trois jardins du côté de la Seine, un mur coupe le bruit de la circulation du quai de Bercy, et accueille des salles de sport municipales. Au sommet, un chemin de ronde offre un panorama sur les cimes des arbres du parc et sur la rive gauche.

    Côté Nord-Est, le parc est bordé d'immeubles à l'architecture originale. Près du jardin Yitzhak Rabin, partie du parc de Bercy, se trouve notamment l'ancien American Center de l'architecte Frank O.Gehry qui abrite désormais la cinémathèque française.

    L'amphithéâtre du parc accueille la Grand-Place. Il s'agit des vestiges de l'ancien village néolithique de Bercy où furent notamment trouvées les pirogues de Bercy. La place est entourée d'endroits insolites, comme le petit Sous-Bois, la Voûte, avec un escalier conduisant au Quai et la Maison du Lac.

    Voici donc une superbe réalisation, jamais inégalée depuis plus de 10 ans !

  • [SERIE D’ETE] LES GRANDES REALISATIONS DU LE 12E - 1990 – 1995 : NAISSANCE DU VIADUC DES ARTS

    Viaduc.jpgLe viaduc des Arts est aujourd’hui un ensemble d’ateliers des métiers d’art regroupés dans une construction unique à Paris. L’ensemble est un ancien viaduc construit en 1859 pour soutenir la voie de chemin de fer de la ligne de Vincennes, reliant la Bastille à Vincennes, le long de l’actuelle avenue Daumesnil. Outre cette transformation remarquable, c’est aujourd’hui le plus long jardin de Paris avec ses 4,5 km de ballades. Etre nez à nez avec le feuillage des arbres d’alignement plantés plus bas est une sensation qui ne manque pas de charme. La coulée verte se situe à sept mètres au-dessus du niveau du sol sur le Viaduc des Arts.

    Une volonté politique forte

    En 1990, la mairie de Paris décide de réhabiliter le lieu laissé à l’abandon depuis plusieurs décennies, en rénovant chacune des voûtes du viaduc de la ligne de Vincennes afin de les transformer en nouveau conservatoire parisien de l’artisanat d’art. Le viaduc, fait de briques roses et de pierres de taille, est restauré par la SEMAEST (sociétés d'économie mixte de Paris) avec le concours de l’architecte Patrick Berger qui clôt chacune des voûtes par de grandes verrières cintrées de bois clair. L’aménagement du viaduc des arts se termine en 1994. Il est enfin prêt pour l’implantation des différents ateliers, adossés maintenant au faubourg Saint-Antoine, haut-lieu de l’artisanat mobilier français.

    Chaque voûte est le lieu d’expression d’un talent et d’un savoir-faire, qui visible de la rue pour les passants, révèle une infinité de gestes fascinants avec leur part de tradition, d’héritage et d’invention. L’ouvrage, au rythme de la succession des voûtes, propose aux visiteurs et aux touristes de découvrir plus de 50 artisans d’art et des créateurs originaux. Le Viaduc des Arts est aujourd’hui, un lieu de promenade et d’attractivité fort.

    La renaissance du Viaduc des arts est avant tout né d’une volonté politique des élus du 12eme, suivi par la Marie de Paris. Ce fut un projet ambitieux et visionnaire. Il valorise aujourd’hui tout un quartier et ses habitants. Un exemple de réhabilitation unique à Paris !

  • [Série d’été] A Bercy, de l’American Center à la Cinémathèque

    cinematheque-france-paris-Gehry-bercy-grand-hotel-dore.jpgLongtemps installée au palais de Chaillot, la Cinémathèque française occupe depuis septembre 2005 un bâtiment moderne construit par l’architecte Frank Gehry, 51 rue de Bercy, au coeur du quartier de Bercy. Le 24 juillet 1997, un incendie embrase le toit du Palais de Chaillot. Les œuvres du musée du Cinéma, évacuées en une nuit, sont intactes mais la Cinémathèque française doit quitter Chaillot. Le 30 juin 1998, ayant décidé l'abandon du projet de réaménagement du Palais de Tokyo,la ministre de la Culture, annonce sa décision d'installer la « Maison du cinéma » dans l'ancien Centre culturel américain au 51, rue de Bercy, dans le 12e

    L’architecte Frank O. Gehry avait voulu exprimer « les Etats-Unis, pays plus jeune, avec moins de lois et de contraintes que les pays européens », tout en respectant « la politesse élémentaire qui consiste à tenir compte d’un contexte, d’une échelle et des hommes ». Ainsi, le bâtiment en pierre blanche (matériau inhabituel pour Gehry) respectait l’alignement de la rue de Bercy et le gabarit traditionnel haussmannien. Mais côté parc et dans les espaces intérieurs, l’architecte avait laissé libre cours à son inspiration « californienne » : c’est une profusion de pans inclinés et de volumes imbriqués tout de guingois. Cette « sculpture » « décontractée, accueillante » devait refléter le bouillonnement des activités du centre culturel.

     

    Dotée de nouveaux moyens, la Cinémathèque peut désormais exposer, abriter, restaurer, montrer ses collections grâce à ses trois espaces d’exposition, programmer les grands films de l’histoire du cinéma dans ses trois salles de projections, accueillir étudiants et chercheurs dans une bibliothèque et un centre d’archives, animer des espaces pédagogiques destinés au jeune public.

    Depuis son installation, La Cinémathèque a reçu plusieurs millions de visiteurs. Plusieurs expositions ont permis d’explorer de grands thèmes de l’histoire du cinéma ou de la production contemporaine : Renoir-Renoir, Pedro Almodòvar Exhibition, le Cinéma expressionniste allemand, L’Image d’après en collaboration avec Magnum Photos, Sacha Guitry, une vie d’artiste, réalisée avec la Bibliothèque nationale de France, Georges Méliès, magicien du cinéma et plus récemment Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood.

    Riche de son expérience, la Cinémathèque française poursuit ses missions premières :

    ·         conserver et restaurer les films et les archives de ses collections

    ·         programmer les grands classiques mais également des rétrospectives complètes et des hommages à des cinéastes, acteurs, producteurs et techniciens du cinéma

    ·         exposer les fabuleux objets de ses collections dans le cadre du Musée de la Cinémathèque

    ·         organiser des expositions temporaires pour montrer les richesses de ses fonds et mettre en valeur les liens qu’entretient le cinéma avec les autres arts.

    Grâce à ses nombreuses initiatives, la Cinémathèque française entend transmettre un goût pour l’art cinématographique, à travers notamment ses activités éducatives et culturelles destinées au jeune public.

  • [Série d’été] Les grandes réalisations du 12eme - 1992 – 1998 : la renaissance du quartier de Reuilly

    2.jpgNous lançons aujourd’hui notre série d’été sur les grandes réalisations du 12eme arrondissement. Aujourd’hui, la renaissance du quartier de Reuilly

    Au début des années 90, la Ville de Paris lance, dans le cadre du développement de l’Est de la capitale, une concertation très large pour la rénovation du quartier de Reuilly. Occupé par une friche ferroviaire (les anciens espaces de la gare de Reuilly), ce sont près de 3 hectares qui en moins de quelques années vont accueillir un nouveau quartier : logements, piscine (puis gymnase), commerces… Ce quartier allant de la Mairie du 12eme jusqu’à la rue de Reuilly est l’une des plus belles réalisations en terme d’aménagement urbain. Son attrait est aussi la coulée verte qui traverse complètement ce quartier, mais aussi ce formidable jardin et sa passerelle. Le jardin de Reuilly, photo (7).jpgdevenu jardin Paul Pernin, est l'un des quatre espaces verts qui sont reliés par la promenade plantée (avec le square Hector-Malot, le jardin de la gare de Reuilly et le square Charles-Péguy). Il se situe à peu près au milieu de la promenade, entre la partie aérienne conçue au-dessus du viaduc des Arts, à l'ouest, et la partie en tranchée, à l'est. Avec 15 200 m², le jardin de Reuilly est le plus grand espace vert du 12e arrondissement de Paris, après le bois de Vincennes et le parc de Bercy. La majeure partie du jardin est constituée d'une large pelouse semi-circulaire en pente douce de 4 200 m², autour de laquelle sont disposés de petits jardins à thème. La pelouse est surplombée par la passerelle de Reuilly, qui permet à la promenade plantée de la franchir. Ce quartier reste, encore aujourd’hui, l’une des plus belle réalisation d’un nouveau lieu de vie créé en plein cœur de Paris !