Un impératif : la rénovation du parc zoologique

Le Parc Zoologique de Paris (Zoo de Vincennes) couvre une superficie de 14,5 hectares. Il est situé dans notre arrondissement entre le Lac Daumesnil et le Bois de Vincennes. Pour tous les amoureux du 12eme ce zoo est donc étroitement lié à notre histoire. Cependant, en raison de son manque de visiteurs (1 500 000 en 1968 - 300 000 visiteurs en 2005) et en l’absence d'entretien et de modernisation, il est fermé depuis le 30 novembre 2008. Grâce à l’appui de plusieurs élus, dont le maire de Vincennes et le député du Val de Marne, et avec l’appui d’une pétition lancé en 2004 et signée par plusieurs milliers de personnes, l'idée de rénover le zoo est lancée. [après  plusieurs rebondissement concernant les projets et le financement, il a été annoncé officiellement ^[]début 2010 que la nouvelle présentation serait organisée en six biozones (Savane –Sahel, Europe, Patagonie, Guyane, Madagascar et forêt équatoriale), et que l'ensemble ouvrirait ses portes en mars 2014.

Le financement

Les 106 millions de la rénovation du zoo ont été financés grâce à un partenariat public-privé, outil juridique encore rare. Aux termes d'un contrat passé avec la société Chrysalis, filiale de la Caisse des dépôts et de Bouygues, le Muséum d'histoire naturelle,conserve la direction de l'établissement, les missions vétérinaire et scientifique. De son côté, la société est chargée des travaux et de l'entretien pendant vingt-cinq ans. Elle sera rémunérée grâce à une redevance annuelle assise sur les entrées et qui s'élèvera à 12,2 millions d'euros, versée par le Muséum

 

Création du conseiller territorial à Paris

La réforme des collectivités territoriales a été définitivement adoptée cette semaine à l’Assemblée Nationale.

L’un des points importants est la création du Conseiller Territorial, même représentant pour la région et le département. Il remplace donc le conseiller général et le conseiller régional. Il siègera, pendant 6 ans, à la fois à l’assemblée départementale ta u conseil régional…sauf à Paris. En effet, dans notre capitale, la création du conseiller territorial à viré au casse tête. Paris étant à la fois un ville et un département, les conseillers de Paris cumulent déjà 2 mandats : celui de conseiller municipal et de conseiller général. Il était impossible au vue de la loi sur le cumul de mandat, de lui rajouter une troisième fonction.

Etant donné qu’il n’était pas question de toucher au statut de Paris, les conseillers territoriaux « parisiens », ne siègeront donc qu’au conseil régional. Le mode de scrutin adopté est une élection uninominale majoritaire à deux tours sur des cantons. A Paris, 55 « cantons » seront donc créés, en fonction de la population. Les élus parisiens au conseil régional passeront donc de 41 actuellement à 55. Mais au total, il y aura en Ile de France 308 conseillers territoriaux au lieu de 506 conseillers régionaux et généraux actuellement.

Tribune : La fermeture des voies sur berges condamne Paris à l'asphyxie

A lire, la tribune des élus Nouveau Centre de Paris et d'Ile de France dans les Echos

Le 14 avril 2010, Bertrand Delanoë a annoncé son projet de réhabilitation des berges de la Seine. Une catastrophe pour les transports de la capitale, qu'ils soient publics ou privés aux yeux d'une partie de l'opposition.

Nous, élus Nouveau Centre de Paris et de la proche couronne, croyons à la nécessité d’une logique nouvelle, métropolitaine, des problématiques qui se posent à la région capitale. Les maires Nouveau Centre ont ainsi soutenu et rejoint Paris Métropole. C’est pourquoi nous sommes surpris du projet du maire de Paris de fermeture des voies sur berges.

 

En supprimant ces axes de circulation stratégiques permettant de relier l’ouest et l’est de la capitale, Bertrand Delanoë prend le risque majeur d’altérer gravement la fluidité du trafic et de provoquer la congestion intra-muros. Mais il obture aussi des portes d’entrée indispensables dans Paris pour les habitants des communes limitrophes et l’ensemble des franciliens (40% des automobilistes viennent de la proche couronne). Comment les milliers d’habitants d’Ile-de-France qui n’ont d’autre choix que de prendre leur voiture pour aller travailler, faute de solution alternative, pourront ils se déplacer chaque jour ?

Cette promesse de campagne au moment des élections municipales, le maire de Paris, l’avait expressément conditionnée à une augmentation suffisante et simultanée de l’offre de transport en commun. Lire la suite...

 

Réunion débat autour d'Hervé Morin

Les Elus, Conseillers de Paris et Conseillers d'arrondissement du Groupe Centre et Indépendants, les membres du Bureau de la Fédération de Paris ont le plaisir de vous inviter à une réunion publique sur le thème :

« LA PLACE DU CENTRE DANS LA VIE POLITIQUE FRANCAISE »

Autour de
HERVE MORIN
Président du Nouveau Centre

le 22 novembre 2010 à 19h30
Au CEDIAS Musée social,
5 rue Las Cases 75007

 

Le Grand Paris oublié du remaniement

Le Grand Paris est l’une des victimes du remaniement de Dimanche. La création du secrétariat d’État chargé du Développement de la région capitale était une bonne chose. Il permettait de coordonner, au niveau de l’Etat ce projet d’envergure national. Depuis le début de l’année, ce poste avait été supprimé pour être rattaché à celui de l’aménagement du territoire. Aujourd’hui, il n’apparaît même plus dans les attributions ministérielles.

Pour mémoire, le Grand Paris est un projet visant à transformer l’agglomération parisienne en une grande métropole mondiale et européenne du XXI^e siècle. Cette ambition explique que l’Etat se soit saisi en 2007, de cet immense chantier qui transcende les limites territoriales et les compétences  de chacune des collectivités. Le Grand Paris, ce sont actuellement dix projets qui s’appuient sur des territoires, pour valoriser et développer leurs atouts industriels, universitaires, artistiques, culturels ou environnementaux, en associant l’économie de la connaissance et le développement durable, le développement culturel et la cohésion sociale

Au lendemain du remaniement le Grand Paris n’est plus une priorité. Les élus mais aussi toutes les forces vives impliquées dans ce projet vont se sentir orphelins. Le défi reste donc grand et malgré tout, les volontés ne manquent pas afin de donner au Grand Paris une dynamique globale de changement. L’objectif, au sein des structures existantes, reste le même : mettre en synergie les politiques publiques nationales, dépasser les clivages et les blocages partisans et créer un projet de vie pour plus de 11 millions de Franciliens.

 

Paris, la ville la plus embouteillée

Une étude réalisée par Inrix décrit Paris comme la métropole la plus embouteillée d'Europe. De quoi laisser le maire de la capitale et Denis Baupin, adjoint au maire chargé de l'environnements, verts...de rage.

Un héliport dans 12e ?

D’après une information du Parisien, l’Etat étudie actuellement différents sites à Paris et la banlieue pour implanter 2 nouveaux héliports. Un au nord, dans le quartier de la porte d’Aubervilliers (XVIIIe-XIXe) et l’autre à l’est, du côté de Bercy (XIIe). Les créations de ces deux structures ont pour but de pallier à la prochaine baisse du trafic de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux d’ici à 2014.  Chaque site potentiel devrait faire l’objet d’une concertation avec les collectivités et riverains concernés d’ici la fin 2010. A suivre…

Propreté : nos rues de plus en plus sales

Triste spectacle dans nos rues du 12^eme (et d’ailleurs). Les éboueurs parisiens sont depuis 20 jours en grève, dans le cadre de leur opposition à la réforme des retraites.

Selon la CGT Nettoiement, en tête du mouvement et majoritaire chez les éboueurs de la Ville de Paris, il y a en moyenne entre 12 et 15% de grévistes avec des pics de 50 à 60% de grévistes à certaines heures de la journée".Enfin, depuis fin octobre, des dizaines d'éboueurs ont également décidé de bloquer le centre de traitement des déchets d'Ivry-sur-Seine.

 

Il est donc temps que la Ville de Paris instaure le dialogue avec les représentants des agents de la propreté afin de régler au plus vite cette situation extrêmement désagréable pour les Parisiens. (Photos prises ce week-end dans le 12e)

Réaménagement des berges de la Seine

Nous avons déjà évoqué sur ce blog le projet de fermeture des berges de la Seine. Alors que nous sommes en pleine concertation, il est étonnant de voir les étapes du projet, visibles en ligne sur le site de la Mairie du 12^e :

Juillet 2010 : Approbation en Conseil de Paris des objectifs poursuivis pour l'aménagement des berges de Seine et des modalités de la concertation préalable.

Août à novembre 2010 : Concertation préalable publique : expositions (Paris plages, mairies d'arrondissement...), réunions publiques, ateliers thématiques...

Début 2011 : Approbation du bilan de la concertation et lancement des enquêtes publiques

1er semestre 2011 : Etudes et enquêtes publiques

Eté 2011 : Approbation du projet

Fin 2011 - début 2012 : Procédures de marchés de travaux

Mi - 2012 : Préparation des chantiers et travaux

Septembre 2012 : Ouverture au public

Bref, quelque soit le résultat des enquêtes publiques, les berges seront définitivement fermées à la circulation en septembre 2012.

 

Bertrand Delanoë estime qu'il faudra seulement 7 minutes de plus pour traverser Paris. Le Maire de Paris devrait tout simplement prendre sa voiture le soir entre 18h et 20h ou le week-end pour se rendre compte que son analyse est fausse.

Nous pensons toujours que c’est un projet politique qui ne prend pas en compte la réalité de la circulation. Cet axe de circulation le long de la Seine de l'Ouest vers l'Est est vital à la circulation et décharge le périphérique déjà saturé. Enfin, Cette fermeture transformera en cauchemar la vie des riverains suite au report de trafic des voies sur berge vers les quais au dessus, comme l'ont montré les fermetures d'été.

 

Si nous pensons que le développement du tramway ou les travaux de couverture du périphérique sont de bonnes choses, ce projet de fermeture est une aberration. Ce n'est pas une réponse aux problèmatique de déplacement à Paris. Ce n'est tout simplement pas un bon choix dans le développement de ville en ce début du XXIe siècle !

 

Proposition n°4 : Couverture du Périphérique

Couvrir le Périphérique pour bâtir de nouveaux quartiers écologiques avec des logements sociaux, des haltes-garderies et des équipements sportifs, et assurer ainsi une continuité urbaine entre l’Est parisien et les communes riveraines, est un projet qui doit entrer dans le cadre du Grand Paris.

Nos concitoyens résidant à proximité, connaissent tous, les pollutions qu’ils subissent tant atmosphériques que sonores. Après l’expérience positive de couverture réalisée, comme par exemple dans le XIVe, l’Est parisien doit aussi bénéficier de cette dynamique. Cette couverture,  inscrite au contrat de plan État-région 2000-2006 à concerné trois secteurs. Deux sont achevé, le troisième (Porte de Champeret) n’est toujours pas commencé.

De façon concrète, cette couverture  fournira à l’arrondissement une surface non négligeable permettant d’imaginer plusieurs programmes : 

• Logements sociaux,
• Quartier écologique,
• Infrastructure éducative,
• Equipements sportifs,
• Parcs et jardins…

Là encore, c’est en concertation avec les habitants du XIIème et les riverains des communes limitrophes que cette démarche ambitieuse doit s’inscrire.

Il s’agit d’un lien novateur entre Paris et la banlieue, entre Paris et le bois de Vincennes.

Cet espace sera particulièrement végétalisé afin de favoriser l’absorption des polluants. Une végétation spécifique sera préconisée par des spécialistes et l’architecture sera étudiée afin de limiter les nuisances sonores bien connues des riverains.

 

Cette grande aventure, à l’instar de la petite ceinture, viendra parachever notre arrondissement déjà bien privilégié en espaces verts et classé, dés les années 90, comme arrondissement le plus vert de Paris.