La France a besoin d'une force politique consensuelle et responsable. Seul un Centre uni et rassemblé pourra élaborer un véritable projet de société capable d'affronter les défis que sont la sortie de crise, la gouvernance européenne, la compétitivité, l'emploi, le pouvoir d'achat. Cette union des centristes va redonner un espoir à ces millions de Français qui sont aujourd’hui orphelins. Le centre en France est une réalité. A nous de lui donner les moyens d’exister en affirmant nos convictions.
Cette démarche n’exclut pas de nouer, dans la clarté, des alliances autour d’un projet de société et d’une vision partagée. C’est même la logique de la Ve République. S’isoler n’aurait aucun sens. Affirmer notre penser, convaincre nos concitoyens et porter des idées neuves sont des démarches qui peuvent demain, faire gagner notre pays. C’est surtout une possibilité de faire vivre le débat, de confronter notre vision et de proposer un nouveau chemin pour notre pays mais aussi pour l’Europe.
Mais avant tout, nous devons travailler sur le projet. Notre objectif est aussi (et surtout) de refaire vivre le débat, d’aller à la rencontre des Français et promouvoir nos valeurs humanistes, sociales et européennes. Enfin, nous devons offrir à chacun un mouvement politique ouvert, résolument tourné vers l’avenir. L’objectif n’est pas de faire revivre une famille politique car celle-ci, au niveau des idées et des Hommes, existe toujours. L’objectif est plutôt de lui donner, en ce début de XXIe siècle, un nouvel horizon, un cadre et de faire de la politique autrement.
A Paris, comme ailleurs, le centre à toute légitimité à exister. Dans la capitale, il fut un acteur majeur de la vie politique. Plus que jamais, et au vu des dernières consultations, le centre à toute sa place dans nos quartiers. Il peut même être une alternative dans de nombreux arrondissements. Nous devons dés à présent nous organiser, reprendre notre place qui était la notre, fédérer les énergies, promouvoir nos convictions et démontrer, ensemble, que la ville de Paris n’est pas une forteresse imprenable. C’est, maintenant, une question de volonté.