1992 – 1998 : la renaissance du quartier de Reuilly
Au début des années 90, la Ville de Paris lance, dans le cadre du développement de l’Est de la capitale, une concertation très large pour la rénovation du quartier de Reuilly. Occupé par une friche ferroviaire (les anciens espaces de la gare de Reuilly), ce sont près de 3 hectares qui en moins de quelques années vont accueillir un nouveau quartier : logements, piscine (puis gymnase), commerces… Ce quartier allant de la Mairie du 12eme jusqu’à la rue de Reuilly est l’une des plus belles réalisations en terme d’aménagement urbain. Son attrait est aussi la coulée verte qui traverse complètement ce quartier, mais aussi ce formidable jardin et sa passerelle. Le jardin de Reuilly est l'un des quatre espaces verts qui sont reliés par la promenade plantée (avec le square Hector-Malot, le jardin de la gare de Reuilly et le square Charles-Péguy). Il se situe à peu près au milieu de la promenade, entre la partie aérienne conçue au-dessus du viaduc des Arts, à l'ouest, et la partie en tranchée, à l'est. Avec 15 200 m², le jardin de Reuilly est le plus grand espace vert du 12e arrondissement de Paris, après le bois de Vincennes et le parc de Bercy. La majeure partie du jardin est constituée d'une large pelouse semi-circulaire en pente douce de 4 200 m², autour de laquelle sont disposés de petits jardins à thème. La pelouse est surplombée par la passerelle de Reuilly, qui permet à la promenade plantée de la franchir.
C’est aussi une réalité : les 530 commerçants parisiens situés autour du tracé du prolongement du T3 ne sont pas au bout de leur peine. D'après la chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP), qui vient de publier un rapport sur les effets économiques des travaux du tramway dans l'est de Paris, le plus dur reste à venir. « La situation économique des commerces et services enquêtés continue à se détériorer », écrit Christelle Sauvage, chargée d'étude urbanisme et transport à la CCIP. « Pendant les travaux, les commerces sont moins visibles. Et donc, fragilisés », précise-t-elle. Près d'un tiers des commerçants a vu son chiffre d'affaires baisser significativement, de plus de 10 % au premier semestre 2010 par rapport à l'année 2008. Le secteur des services aux particuliers s'est écroulé, tout comme l'automobile. Seuls les restaurants et les cafés se sont maintenus, « en profitant de la présence des ouvriers du T3 ». Les travaux devraient s'achever mi-2012 pour une mise en service à la fin de l'année prochaine. Nous avons toujours affirmé que le travaux du tramways devaient s’accompagner d’une aide auprès de ces commerçants, véritables acteurs locaux de nos quartiers. Visiblement, la ville et les mairies d’arrondissement n’ont pas pris en compte cette réalité.
Je viens d’apprendre la disparition de notre ami Vincent Casa. Depuis 1995, Vincent oeuvrait pour notre arrondissement avec convictions, efficacité et gentillesse. Nous n’aurons plus, hélas, l’occasion de le rencontrer dans les rues du 12e, où il était si présent.
Chaque année, les nombreux sapins jetés sur la voie publique doivent être incinérés au même titre que les ordures ménagères, ce qui est coûteux pour la collectivité et contraire au développement durable. Pour inciter les Parisiens à faire un geste à la fois écologique et économique, la Ville de Paris met en place une opération de recyclage et propose à chacun de déposer son sapin naturel dans des espaces spécialement aménagés dans les jardins parisiens. Au lieu d'être abandonnés dans la rue, ils seront transformés en broyat et utilisés comme paillage directement répandu sur les massifs des jardins parisiens, ou comme élément pour la fabrication de compost. Voici les points de dépose, jusqu’au 23 janvier, dans notre arrondissement :
D'ici fin janvier, un nouveau service verra le jour avec la naissance d'un site web dédié à l'ensemble des bases de données publiques. Ces documents resté jusque-là largement inexploité représentent une grande richesse. Il s'agit donc, grâce aux nouveaux moyens de communication, de le mettre à disposition du grand public. Les internautes pourront utiliser sans aucune limite le contenu de ces bases de données, les enrichir ou encore les exploiter. L’idée n’est pas nouvelle et s’inspire d’une démarche déjà existante dans certaines grandes métropoles comme San Francisco, Londres ou New-York : la mise à disposition gratuite de ces informations détenues par la Ville. Cette initiative devrait ainsi contribuer à booster l'économie numérique. Elle permettra notamment le développement de nombreuses applications pour smartphones et iPhones. On peut, par la suite, imaginer toutes sortes de choses. En donnant accès aux données officielles, une start-up pourra par exemple proposer un outil recensant l'ensemble des parkings deux-roues de Paris, les boulangeries, les parcs et jardins. Grâce aux archives cinéma, une autre pourra créer un service de visite virtuelle des lieux de tournage de la capitale. » Des bases concernant les parcs et jardins, les résultats des élections, la collecte de déchets ou la voirie sont déjà prêtes à être mises en ligne.
Vaste de 55 000 m², le palais omnisport peut accueillir de 3 500 à 17 000 places assises, 18000 spectateurs assis/debout dans un espace modulable adapté à presque tous les sports. Le palais omnisport comprend également une patinoire géante, la patinoire Sonja-Henie.
Le «plan de vidéoprotection pour Paris » (PVPP), baptisé «plan 1000 caméras», vient d'entrer dans sa phase active, avec le lancement de travaux d'aménagement dans les 20 commissariats d'arrondissement de la capitale. Au moins 250 d’entre elles seront implantées avant la fin 2011.