Collectivités locales: Sénateurs et députés tombent d'accord sur un texte

La commission mixte paritaire (CMP) composée de sept députés et de sept sénateurs est parvenue hier à un accord sur la réforme des collectivités territoriales.  Ce texte reprend pour l'essentiel la version votée par l'Assemblée nationale, notamment en ce qui concerne l'élection des futurs conseillers territoriaux (qui devrait siéger à la fois aux assemblées régionales et départementales à partir de 2014). Les 3.485 conseillers territoriaux seront ainsi élus en 2014 au scrutin uninominal majoritaire à deux tours avec un seuil de qualification fixé à 12,5% des inscrits.

C'est ce que proposaient le gouvernement et le groupe UMP de l'Assemblée nationale, contrairement à ce que souhaitaient le Sénat et particulièrement les centristes favorables à une dose de proportionnelle.

En ce qui concerne l'autre mesure phare de la réforme, la répartition des compétences entre régions et départements, la CMP a décidé que cette mesure s'appliquerait à partir du 1er janvier 2015 et non plus à partir du 1er janvier 2012. Enfin, la CMP a adopté un amendement qui renforce les sanctions financières pour les formations politiques qui ne respectent pas la parité entre hommes et femmes en ce qui concerne leurs candidats.

Ce texte pourrait être soumis dès la semaine prochaine à l'Assemblée et au Sénat en vue de son adoption définitive

Tout le dossier sur cette réforme

Réaménagement des berges de la Seine

Nous avons déjà évoqué sur ce blog le projet de fermeture des berges de la Seine. Alors que nous sommes en pleine concertation, il est étonnant de voir les étapes du projet, visibles en ligne sur le site de la Mairie du 12^e :

Juillet 2010 : Approbation en Conseil de Paris des objectifs poursuivis pour l'aménagement des berges de Seine et des modalités de la concertation préalable.

Août à novembre 2010 : Concertation préalable publique : expositions (Paris plages, mairies d'arrondissement...), réunions publiques, ateliers thématiques...

Début 2011 : Approbation du bilan de la concertation et lancement des enquêtes publiques

1er semestre 2011 : Etudes et enquêtes publiques

Eté 2011 : Approbation du projet

Fin 2011 - début 2012 : Procédures de marchés de travaux

Mi - 2012 : Préparation des chantiers et travaux

Septembre 2012 : Ouverture au public

Bref, quelque soit le résultat des enquêtes publiques, les berges seront définitivement fermées à la circulation en septembre 2012.

 

Bertrand Delanoë estime qu'il faudra seulement 7 minutes de plus pour traverser Paris. Le Maire de Paris devrait tout simplement prendre sa voiture le soir entre 18h et 20h ou le week-end pour se rendre compte que son analyse est fausse.

Nous pensons toujours que c’est un projet politique qui ne prend pas en compte la réalité de la circulation. Cet axe de circulation le long de la Seine de l'Ouest vers l'Est est vital à la circulation et décharge le périphérique déjà saturé. Enfin, Cette fermeture transformera en cauchemar la vie des riverains suite au report de trafic des voies sur berge vers les quais au dessus, comme l'ont montré les fermetures d'été.

 

Si nous pensons que le développement du tramway ou les travaux de couverture du périphérique sont de bonnes choses, ce projet de fermeture est une aberration. Ce n'est pas une réponse aux problèmatique de déplacement à Paris. Ce n'est tout simplement pas un bon choix dans le développement de ville en ce début du XXIe siècle !

 

Proposition n°4 : Couverture du Périphérique

Couvrir le Périphérique pour bâtir de nouveaux quartiers écologiques avec des logements sociaux, des haltes-garderies et des équipements sportifs, et assurer ainsi une continuité urbaine entre l’Est parisien et les communes riveraines, est un projet qui doit entrer dans le cadre du Grand Paris.

Nos concitoyens résidant à proximité, connaissent tous, les pollutions qu’ils subissent tant atmosphériques que sonores. Après l’expérience positive de couverture réalisée, comme par exemple dans le XIVe, l’Est parisien doit aussi bénéficier de cette dynamique. Cette couverture,  inscrite au contrat de plan État-région 2000-2006 à concerné trois secteurs. Deux sont achevé, le troisième (Porte de Champeret) n’est toujours pas commencé.

De façon concrète, cette couverture  fournira à l’arrondissement une surface non négligeable permettant d’imaginer plusieurs programmes : 

• Logements sociaux,
• Quartier écologique,
• Infrastructure éducative,
• Equipements sportifs,
• Parcs et jardins…

Là encore, c’est en concertation avec les habitants du XIIème et les riverains des communes limitrophes que cette démarche ambitieuse doit s’inscrire.

Il s’agit d’un lien novateur entre Paris et la banlieue, entre Paris et le bois de Vincennes.

Cet espace sera particulièrement végétalisé afin de favoriser l’absorption des polluants. Une végétation spécifique sera préconisée par des spécialistes et l’architecture sera étudiée afin de limiter les nuisances sonores bien connues des riverains.

 

Cette grande aventure, à l’instar de la petite ceinture, viendra parachever notre arrondissement déjà bien privilégié en espaces verts et classé, dés les années 90, comme arrondissement le plus vert de Paris.

 

Le Parc de Bercy : un lieu unique à Paris

 

Profitons de ce long week-end pour (re)découvrir notre arrondissement. Le 12^e est l’un des arrondissement les plus vert de la capitale. Depuis le début des années 90, une véritable politique en faveur des espaces verts fut mise en place.

Le Parc de Bercy est l’une des plus belles réalisations de Ville dans ce domaine. Composé de trois jardins, il fut conçu entre 1993 et 1997. Le jardin le plus proche de Bercy-Village a été nommé le « Jardin romantique » et comprend des bassins où vivent des poissons, des reconstitutions de dunes. En entrant par Bercy-Village, sur votre gauche se trouve une sculpture nommée Demeure X, entourée de nénuphars. Juste en face se trouve la maison du lac, située au bord d'un lac.

Deux passerelles permettent de passer dans les « Parterres », un jardin dédié aux activités du travail des plantes : potagers pédagogiques ouverts aux élèves des écoles, buissons taillés, fleurs, etc.

 

Les Prairies

La partie la plus proche du POPB est appelée « les Prairies » et est formée de grands espaces de pelouses ombragées par de grands arbres. C'est dans cette partie que s'organisent des matches de football improvisés. Ce jardin s'achève sur une esplanade de terre battue au pied du POPB dont les marches servent de point de rassemblement des pratiquants de skateboard et de patins à roulettes.

 

Proposition 3 : transformer, enfin, la Petite Ceinture en coulée verte et espace de vie

Il s’agit d’une priorité importante dans les années à venir pour notre arrondissement. Depuis de longues années, cet espace est abandonné. Aucune décision franche n’a été prise de la part de la Mairie de Paris et de la majorité du 12eme. Il est du reste étonnant, après 9 ans de gestion, de ne pas avoir eu un projet global sur une telle emprise !

Tout en refusant le retour d’un train un temps évoqué, nous pensons que des décisions importantes doivent prises. Dans la continuité des ouvrages incontestables déjà réalisés dans l’arrondissement, comme la Promenade Plantée, c’est dans cet esprit que nous souhaitons aménager la Petite Ceinture en coulée verte (promenades paysagées, piste cyclable, espaces variés de loisirs et de jeux…). L’objectif 1^er étant d’éviter tout type de pollutions (sonore, visuelle…) nous refusons d’abord la réversibilité du projet qui permettrait un jour futur de revoir les trains sur la petite ceinture.
Dans le 12eme, la Petite ceinture s’étend sur 3,2 km sans tunnel, à ciel ouvert. C’est l’endroit idéal pour créer, enfin, cet espace de vie et de détente.

En accord et après concertation avec les riverains, les acteurs sociaux et éducatifs du XIIème, nous pourrions imaginer les différents espaces afin que chacun y trouve son compte :

- lieux de vie pour les scolaires et les familles (espaces d’expérimentation de cultures et de jeux, parcours ludiques et de découverte…)

- lieux de repos et de quiétude

- lieux d’entretien physique et corporel (piste cyclable, parcours physique et sportif…)

- lieux expérimentaux avec la plantation de végétaux sélectionnés pour leurs grandes capacités d’absorption en CO² par exemple et des végétaux peu consommateurs d’eau…

L’ensemble du parcours aura des accès facilités et des plantations adaptées pour nos concitoyens handicapés et une connexion seront réalisés avec l’actuelle coulée verte.

Réforme des retraites : le rôle essentiel des centristes

A l’occasion de la commission mixte paritaire (CMP), composée de sept députés et sept sénateurs, les élus centristes ont été à l’initiative d’avancées et de propositions permettant une évolution importante sur le texte. Ils réclamaient en particulier que la réforme des retraites se poursuive au-delà du quinquennat, par une «réflexion» sur la mise en oeuvre progressive d'un système de retraites à points. Signifiant donc la disparition à terme des quelque quarante régimes spéciaux. Cette revendication, également portée par la CFDT, a été satisfaite par le vote d'un amendement UMP-centriste,

 Certaines des avancées du texte dans le domaine social ont été acquises au Sénat. Le projet de loi issu de la CMP maintient en particulier à 65 ans la retraite sans décote pour les mères de trois enfants nées entre 1951 et 1955, qui ont interrompu leur activité professionnelle pour les élever, et pour les parents d'enfants handicapés.

 

A l’issu de ce débat, les centriste apparaissent ainsi comme les grands gagnants de la bataille politique.

 

Une autorité unique pour gérer les déplacements dans Paris

Le problème des déplacements dans la capitale, tout comme d’autres, ne seront pas réglés, s'ils ne sont pas traités d'une façon globale. C'est à dire en liaison très serrée avec la région Ile de France. Chaque jour, en effet, près de  800 000 franciliens viennent travailler dans la capitale et parallèlement, plus de 300 000 parisiens vont travailler en banlieue.

Certes la loi n'envisage pas aujourd'hui une dimension régionale pour résoudre ces problèmes de flux quotidiens. Certes la ville travaille en liaison avec les communes riveraines mais rien nous empêche de réclamer une autorité unique, peut être une communauté urbaine, afin d'appréhender la situation en amont. D'autant plus que la région est responsable des transports en Ile de France avec tous les problèmes financiers afférents à cette situation.

Une autorité unique, il n'y a pas d'autre solution.

Lutter contre la pollution tout en facilitant la vie des parisiens dans les déplacements, telle est bien aujourd'hui la problématique. La Ville de Paris doit être audacieuse et responsable. Pour n'avoir point eu de vision globale depuis le départ, mais des engagements idéologiques, nous nous trouvons aujourd'hui face à des embouteillages provoqués par des aménagements de voirie indépendants les uns des autres. Il apparaît donc que la politique de la ville pour lutter contre les nuisances qui était un souhait volontaire, se dilue jour après jour dans une guerre idéologique contre la voiture réduisant ainsi à néant les efforts demandés, avec raison, pour lutter contre cette pollution. Combien d'aménagements provoquent des embouteillages, facteur de nuisances, dans des avenues et des rues dont la circulation était fluide il y a encore quelques semaines ou quelques mois, sans oublier les engorgements des voies secondaires.

La diminution des places de stationnement et de parking aggrave la situation. Ce qu'il faut au contraire c'est favoriser la création de parcs de stationnement autour de Paris et dans les gares franciliennes afin de permettre aux habitants de la région Ile de France de laisser leur voiture aux portes de la capitale. Mais il faut également créer des parkings résidentiels pour permettre aux parisiens de laisser leur véhicule en sous-sol et non pas en surface, puisque la ville veut récupérer l'espace pour d'autres formes de déplacements ou d'activités.

A propos des déplacements dans Paris, la politique de l’actuelle majorité, ne peut réussir sans le concours de la RATP. Or aujourd'hui, force est de constater que celle-ci n'est pas à la hauteur. Le nombre d'autobus n'a pas été augmenté alors que les couloirs de bus ont été créés sur la chaussée afin de faciliter leur circulation. Par ailleurs, le métro est sans cesse stoppé par "des incidents techniques" des pannes et autres arrêts qui portent préjudice à la réputation de la régie. Telle est bien la question qui est posée pour mettre en œuvre l'efficacité d'un plan de circulation qui veut valoriser les transports en commun.

Le défi du Grand Paris

C’est un fait européen, et même mondial du XXIème siècle : les grandes villes, les métropoles sont  les moteurs de l’économie.  Il est donc logique que la région parisienne, qui représente un peu plus du sixième de la population nationale et près du tiers de son produit intérieur brut, soit dotée d’un projet ambitieux, et de moyens à la hauteur de son poids économique, intellectuel et touristique.

Paris reste encore une capitale mondiale très attractive. Mais cette position est fragile car la concurrence est intense avec les autres mégapoles. Plus qu’une vitrine artistique, touristique et culturelle, Paris doit rester dans le concert des « villes – mondes ». Il s’agit d’investir sur des territoires de valeur exceptionnelle en les articulant avec des projets ambitieux autour de secteurs et de filières porteuses.

Cette ambition explique que l’Etat se soit saisi de cet immense chantier qui transcende les limites territoriales et les compétences  de chacune des collectivités. Il n’aura échappé à personne que ville de Paris doit être la locomotive du « Grand Paris ». Fort de son histoire, de son économie et de sa renommée, Paris doit, au sein de projet régional, défendre sa place. Les Parisiens doivent s’approprier le projet. Sur ce sujet, nous devons plus jamais sortir des querelles de personnes et unir nos forces. Le Grand Paris est une chance. Ne la laissons pas passer !

Toute les infos sur : www.legrandparis.culture.gouv.fr et www.parismetropole.fr/

 

Un centre fort pour proposer, dans l’union, une alternative à Paris

Dans les mois qui viennent, l’une des nouveautés de la vie politique parisienne sera de montrer aux Parisiens et aux Parisiennes que la famille centriste propose un vrai projet alternatif à la politique de Bertrand Delanoë. Par son humanisme moderne et  son attachement aux libertés, le Centre est indispensable à la vie démocratique de notre ville. Nous devons montrer aux Parisiens que plus que jamais, le Centre à toute sa place dans le débat public.

 

Il a toujours été présent à travers les élections parisiennes dans le cadre d’alliances claires. Ce fut, à n’en pas douter, l’une des clés des victoires passées, et notamment dans le 12eme arrondissement. Mais le but n’est pas d’être présent une fois de plus, par principe mais de participer activement à la future gestion de la Ville de Paris. Aujourd’hui, notre priorité est de faire mouvement ensemble pour nourrir un projet et d’être une force alternative crédible.

 

Volontaire et ouverte, notre démarche va offrir à chacun, un espace de dialogue et de débat afin de nourrir ce travail commun. Nous devons bâtir sans tarder cette plate-forme d’idée et d’action. Nous devons être capables dans les mois qui viennent d’être enfin lisible et authentifié grâce des propositions innovantes et nouvelles. Nous devons ensuite être en mesure, localement, arrondissement par arrondissement et dans l'Est parisien, de relayer les souhaits des habitants et expliquer nos positions concernant les enjeux locaux. Nous devons enfin être de véritable rassembleur, là ou les divisions existent.

 

A l’heure ou des projets importants fleurissent, qu’ils soient régionaux  (Grand Paris), parisiens (aménagement des berges de la Seine), ou plus locaux comme par exemple, dans notre 12eme, l’aménagement du quartier Bercy/Charenton, nous devons participer activement aux débats et présenter ouvertement nos propositions.

 

C’est l’ambition de tous les centristes parisiens  et, au-delà, de toutes celles et tous ceux qui veulent s’engager sur une voie nouvelle.

 

Jean-François Roubaud président de la CGPME s’exprime sur la réforme des retraites

Jean-François Roubaud, le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), a déclaré mardi sur Europe 1 que le mouvement de grève contre la réforme des retraites est "une addition qu'il faudra payer". "C'est un manque d'activité, des coûts supplémentaires et une addition qu'il faudra payer à la fin: c'est la triple peine pour le patronat", a déclaré le représentant de la CGPME. "Ce sont les salariés qui vont payer derrière". Ecoutez l’inteview ici