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Benoît PERNIN - Page 6

  • 21 juin, fête de la musique

    4242117797.jpgLa Fête de la Musique a été fixée à une date unique et symbolique, le 21 juin, jour du solstice d’été. Grande manifestation populaire gratuite et ouverte à tous les musiciens, amateurs de tous niveaux ou professionnels, elle célèbre la musique vivante et met en valeur l’ampleur et la diversité des pratiques musicales, ainsi que tous les genres musicaux. Elle s’adresse à tous les publics et contribue à familiariser à toutes les expressions musicales les jeunes et les moins jeunes de toutes conditions sociales. La Fête de la Musique est majoritairement une manifestation de plein-air qui se déroule dans les rues, les places, les jardins publics, les cours d’immeubles, les halls de gare, etc., sans esprit ni but lucratif. Les musiciens sont invités à se produire bénévolement et toutes les manifestations sont gratuites pour le public. Mais c’est aussi l’occasion d’investir ou d’ouvrir exceptionnellement au public des lieux qui ne sont pas traditionnellement des lieux de concerts : musées, hôpitaux, édifices publics, etc.
    La gratuité des concerts, le soutien de la SACEM, le relais des médias, l’appui des collectivités territoriales et l’adhésion de plus en plus large de la population, ont fait que, en quelques années, la Fête de la Musique est devenue l’une des plus grandes manifestations culturelles françaises.
    Depuis sa création par le ministère de la Culture et de la Communication, en 1982, les communes rurales et les petites, moyennes ou grandes villes de France s’investissent pour faire du 21 juin un moment privilégié, expression de la vie musicale dans son ensemble et reflet de son dynamisme permanent.

    Consultez tous les concerts du 12eme arrondissement

  • Pour créer du lien, le Faubourg Saint Antoine doit être au cœur des rénovations des places de la Bastille et de la Nation

    2333190618.jpgJ’ai déjà évoqué sur ce blog nos convictions sur les prochaines transformations concernant les futurs réaménagements de la place de la Bastille et de la place de Nation :

    - la concertation. Les différents conseils de quartier doivent être, plus que jamais, les moteurs de ces échanges. Il va aussi falloir y associer les riverains mais aussi et surtout les acteurs économiques qui sont pour le moment absolument pas intégrés aux 2 projets.

    - l’impact financier de ces projets. En effet, si l’objectif est autre de rajouter 3 arbres, inverser le sens de circulation et intégrer une piste cyclable, les budgets nécessaires pour la réaménagement de ces places est colossale. Pour mémoire, un article des échos en date du 28 février 2014 évoquait cette situation : «l'embellissement proposé de 6 places de Paris (de la Nation, de la Bastille, Denfert-Rochereau, Montparnasse, du Panthéon et d'Italie) pourrait représenter une dépense comprise entre 89 et 169 millions. Les chiffreurs ont analysé le travail réalisé place de la République. Les travaux avaient été inscrits à hauteur de 15 millions dans le budget primitif de la commune en 2011. Selon le journal « Le Moniteur », le coût total a atteint 24 millions en incluant les études préliminaires et la participation au renforcement du métro. ». et de prévenir que pour ces projets l’équipe en place va «devoir faire des choix cornéliens dans un contexte de baisse des dotations et de montée en puissance de la péréquation en Ile-de-France qui va conduire Paris à payer pour aider les collectivités moins riches. »

    - dernier élément indissociable à ces 2 futurs aménagements mais peut être le plus important car il créera du lien, le devenir du Faubourg Saint Antoine. Pour être parfaitement clair, je pense que nous devons aussi mettre en place une véritable réflexion sur l’avenir de cet axe majeur qui rejoint ces 2 places. En effet, cette artère n’est plus que l’ombre d’elle-même (fermeture de boutiques, déménagement des sites attractifs comme "Le lieu du design"…). Le succès de ces réaménagement passera d’abord par l’attractivité du Faubourg Saint Antoine.

  • Le quartier Bel-Air en fête et 18eme édition de la fête des voisins !

    39734794.jpgVendredi 27 mai à partir de 18h, le conseil de quartier Bel-Air Sud et l'association Broc Bel R proposerons toute une série d'animations dans le quartier. Des stands et des animations seront disponibles près de la Coulée Verte entre l'avenue Michel Bizot et la rue Marie Laurencin.

    A noter également que c’est aussi demain que se déroule la traditionnelle « fête des voisins ». Renommée « Immeubles en fête « , cette initiative se donne pour but de permettre à des voisins de se rencontrer de façon conviviale, afin de rompre l'isolement qui et de tente de créer un sentiment d'appartenance au quartier. Comme tous les ans, je participerai à plusieurs rassemblement au cœur de notre arrondissement !

  • 9 mai : journée de l'Europe

    22372.jpgLe 9 mai 1950, sur proposition de Jean Monnet, Robert Schuman, ministre des Affaires étrangères français, fait une déclaration historique dans le salon de l’Horloge du Quai d’Orsay : il appelle à la mise en commun sous une autorité internationale des productions française et allemande de charbon et d’acier. Ce projet, visant à assurer la paix en Europe, est aujourd’hui considéré comme l’acte de naissance de la construction européenne. Il est à l’origine de la première communauté européenne : la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier) qui voit le jour en 1951. "L'Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait".

    Sur ce modèle, d’autres communautés vont suivre, dont la plus connue est la Communauté économique européenne (1957). Ces communautés, créatrices de solidarités, ont consolidé les rapports entre les Etats européens. Elles se sont élargies et approfondies pour donner naissance à l’Union européenne telle que nous la connaissons aujourd’hui.

    La Journée de l’Europe est célébrée chaque année le 9 mai dans tous les pays européens pour rendre hommage à ce moment fondateur que fut le 9 mai 1950. C’est au Conseil européen de Milan, en juin 1985, que les Etats membres se sont mis d’accord sur cette date symbolique.
    De nombreuses manifestations sont organisées dans les villes sur l'initiative des associations, des collectivités locales, etc. Elles s'adressent à tous les âges afin de mieux faire connaître l'Union européenne et d'expliquer comment les citoyens européens peuvent bénéficier directement des droits que leur confère l'UE. De très nombreuses initiatives notamment une grande fête sur le parvis de l’hôtel de ville est organisée. Cet événement montre aussi que l'Europe est notre quotidien, un bien précieux pour notre génération et les suivantes

    Plus que jamais, nous devons montrer au quotidien que l'enjeu c'est l'Europe, parce qu'il s'agit de nous et de notre futur.

  • 10eme édition des Journées Européennes des Métiers d’Art

    logo-jema-big.pngCette année encore, notre arrondissement sera au rendez-vous des Journée Européenne des Métiers d’Art avec, notamment, le Viaduc des Arts, avenue Daumesnil et les dizaines d'ateliers situés dans le quartier du Faubourg Saint Antoine [Découvrez le programme]. Le thème de cette nouvelle édition est « Gestes de demain »
    Notre futur est dans le « faire », l’avenir entre nos mains. Construisons-le ensemble avec les métiers d’art. C’est le message que délivreront ces dixièmes Journées Européennes des Métiers d’Art, partout en France et dans une quinzaine de pays européens.
    Créées en France à l’initiative des pouvoirs publics, les Journées Européennes des Métiers d’Art sont le premier événement international consacré aux métiers d’art, coordonné par l’Institut National des Métiers d’Art, pour soutenir fortement ce secteur à haut potentiel de développement économique et culturel.
    Ce rendez-vous met chaque année en lumière plus de 200 métiers et encore plus de savoir-faire alliant gestes de tradition, de création et échanges humains, ancrés dans l’économie réelle de nos territoires dont ils concourent au dynamisme et à l’attractivité.
    Ces nouveaux savoir-faire et savoir-être engendrent les codes d’une double excellence digitale, dont la France mène l’avant-garde, ouvrant un espace infini de possibilités, tant dans les protocoles de fabrication que dans les débouchés économiques.
    Encourageant toujours plus la participation active du public, valorisant les savoir-faire, la création, l’innovation et les circuits courts de production, ces journées invitent à nous retrouver autour d’actes et des gestes qui apportent une réponse humaine et responsable, adaptée aux nouvelles aspirations de consommation et de vivre ensemble.
    Au programme de ce printemps des métiers d’art, populaire, citoyen et fédérateur : ouvertures d’ateliers, regroupements entre professionnels, expériences collaboratives, ateliers-débats, portes ouvertes de centres de formation, de lieux culturels, organisation d’expositions, salons, workshops, ateliers d’initiation, circuits thématiques, etc.
    Avec ces journées, l’Institut National des Métiers d’Art et l’ensemble de ses partenaires et acteurs au plan national, territorial et européen, contribuent ainsi à préparer l’avenir de ce secteur dans une société en mutation, pour que les métiers d’hier et d’aujourd’hui soient toujours les métiers de demain.

  • La Foire du Trône est une nuisance pour notre arrondissement…à quand son déménagement ?

    398876158.JPGCette année encore, la Foire du trône s’installe dans notre arrondissement, Pelouse de Reuilly. Elle ouvre le 25 mars pour une durée de… 2 mois. Ce qui est finalement formidable avec ce dossier, c’est que les années passent et les problèmes restent les même…. La ville de Paris et la Mairie du 12eme, fervent défenseur de cet événement, qui n’est plus une fête mais un espace avec des manèges entouré de compagnie de CRS, méprisent une nouvelle fois les riverains. :
    En effet, dès son ouverture, ce ne sont que nuisances et insécurité. Malgré le déploiement d’un dispositif de sécurité important, nous retrouvons des situations d’insécurité fortes aux alentours et à l’intérieur de la Foire. Et sur le fond, aller dans une fête encadrée par des compagnies de CRS est déjà un problème. Cela prouve bien que, malheureusement, cet évènement n’est plus une fête familiale.
    897933902.jpgLes riverains, mais aussi les commerçants, sont également pénalisés : stationnement anarchique, circulation impossible… La mairie du 12e se félicite de la tenue de cette fête et nous explique que tous les moyens mis en œuvre pour renforcer la sécurité, organiser la circulation…. Nous pensons que la Foire du Trône ne doit plus se tenir sur la Pelouse de Reuilly. Nous sommes, de façon plus générale, favorable à une vraie politique novatrice pour le Bois de Vincennes dans lequel la Pelouse de Reuilly aurait toute sa place. Un projet également mis en place avec les communes de Saint Mandé, de Vincennes et de Charenton. Depuis plus de 40 ans, cette partie du 12e est, durant plusieurs semaines, complètement paralysée et devient un gigantesque parking. Nous souhaitons enfin mettre en place une vraie concertation, avec toutes les parties (Ville de Paris, Ville de Vincennes, de Saint Mandé, de Charenton, forains, riverains) pour travailler ensemble à son déménagement de la Pelouse de Reuilly et de notre arrondissement.

  • 8 mars : Journée internationale de la femme

    journee_de_la_femme.jpgLa légende veut que l’origine du 8 mars remonte à une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857. La Journée internationale de la femme est célébrée dans de nombreux pays à travers le monde. C’est l’occasion de dresser le bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté. C'est surtout, l’occasion de préparer l'avenir et les opportunités qui attendent les futures générations de femmes.
    La Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, puis en France en 1982.
    Le thème 2016 pour la Journée internationale de la femme met l’accent sur les moyens d'accélérer le programme de développement durable à l’horizon 2030. Il s’agit aussi de mettre en lumière l’initiative « Pour un monde 50-50 en 2030 » d’ONU Femmes, ainsi que d’autres engagements en faveur de l’égalité entre les sexes, les droits des femmes et ce qui permet de favoriser leur autonomie.


    femmes_eco.pngLes cibles clefs du programme de développement durable à l’horizon 2030 :
    • D’ici à 2030, faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons suivent, sur un pied d’égalité, un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité, qui débouche sur un apprentissage véritablement utile, conformément à l’objectif de développement durable 4
    • D’ici à 2030, faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons aient accès à des activités de développement et de soins de la petite enfance et à une éducation préscolaire de qualité qui les préparent à suivre un enseignement primaire
    • Mettre fin, dans le monde entier, à toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles
    • Éliminer de la vie publique et de la vie privée toutes les formes de violence faite aux femmes et aux filles, y compris la traite et l’exploitation sexuelle et d’autres types d’exploitation
    • Éliminer toutes les pratiques préjudiciables, telles que le mariage des enfants, le mariage précoce ou forcé et la mutilation génitale féminine


    A découvrir : la Chronologie interactive : L’empreinte des femmes dans l’histoire , réalisée par l’ONU

    Tout au long de l’histoire, des femmes ont marqué la société par leurs contributions extraordinaires. Certaines sont très célèbres, d’autres un peu moins, mais toutes ont en commun d’avoir été des précurseuses. Découvrez certaines de ces femmes et apprenez plus sur la réalité de la situation pour de nombreuses femmes et filles dans le monde aujourd’hui


    http://interactive.unwomen.org/multimedia/timeline/womensfootprintinhistory/fr/index.html

  • La cité scolaire Paul-Valéry sera rasée et reconstruite

    A lire dans le Parisien:

    280px-Lycée_Paul-Valéry.JPGLes grandes manœuvres vont commencer sur le boulevard Soult (XIIe). La vaste cité scolaire Paul-Valéry, qui comprend un lycée de 920 élèves et un collège de 450 élèves, s’apprête à connaître une restructuration totale. L’immense barre de 200 m de long qui abrite les deux établissements va être rasée pour laisser place à deux nouveaux bâtiments distincts qui ouvriront à la rentrée scolaire 2019.
    Avec une capacité d’accueil augmenté de 400 places pour le lycée.
    Si le chantier, qui sera mené par phase (sans fermeture des établissements) ne doit démarrer qu’en 2017, la concertation sur les aménagements urbains qui vont accompagner ce projet débute, elle, dès maintenant. Une exposition consacrée au dossier va se tenir en mairie du XIIe ainsi que dans l’enceinte de la cité scolaire jusqu’à la mi-avril.
    Un internat, une crèche et une école en projet
    La restructuration de la cité scolaire, nichée au cœur d’un vaste terrain de 3,5 ha, va en effet libérer de la place pour d’autres équipements. En plus du projet « scolaire », sont notamment prévues les constructions sur le site d’un internat de 150 lits, d’une crèche, d’une nouvelle école primaire et d’un immeuble de 250 logements.

     

  • Statut de Paris : au coeur du Grand Paris, faire de notre capitale une ville toujours plus agréable à vivre, attractive et capable de rivaliser avec les grandes métropoles mondiales

    702773164.jpgDepuis octobre, les groupes politiques et les maires d'arrondissement travaillent sur la question de l’évolution du statut de Paris en collaboration avec la préfecture de police et la préfecture de Paris et de la région Ile-de-France. Cette réforme vise à une simplification administrative, à une nouvelle répartition des compétences entre l'Etat et la Ville et au renforcement du rôle des maires d'arrondissement. Elle nécessite une modification législative. Le Parlement se prononcera d'ici la fin de l'année.


    Paris possède un statut particulier à plus d’un titre. Notre ville a toujours attiré la méfiance du pouvoir étatique. Alors que le principe de l’élection du maire a été instauré définitivement pour toutes les communes par une loi de 1882, la cité parisienne n’élit son maire que depuis la loi du 15 décembre 1975 (premières élections municipales en 1977). Depuis l’arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), les compétences en matière de police restent, pour l’essentiel, assurées par un préfet de police, autorité étatique nommée en Conseil des Ministres. Paris connaît également un découpage en arrondissements ayant à leur tête un maire, en vertu de la loi du 31 décembre 1982. Les vingt maires d’arrondissement ne sont pas des maires de plein exercice, Paris ne connaissant qu’un seul maire, le maire de Paris élu par et parmi l’assemblée municipale délibérante qu’est le Conseil de Paris. Les mairies d’arrondissement ont un pouvoir d’avis (subventions, urbanisme), un pouvoir de décision concernant les équipements de proximité à vocation éducative, sociale, culturelle, sportive et d’information de la vie locale de l’arrondissement.
    La structuration "à étage" de la municipalité parisienne se retrouve dans le mode de scrutin. Les listes municipales parisiennes sont composées par arrondissement : les conseillers de Paris (siégeant à la fois au Conseil de Paris et au conseil de l’arrondissement où ils sont élus) constituent le début des listes de candidats d’arrondissements. Par ailleurs, Paris est à ce jour la seule commune à être également un département : le maire de Paris est ainsi président du conseil général, et le Conseil de Paris est à la fois conseil municipal et conseil général, disposant des deux séries de compétences. La création de la Métropole du Grand Paris et des ses conseiller fait aussi inévitablement évoluer le rôle de Paris dans cette nouvelle instance.
    La nécessité d’organiser les relations entre Paris et les collectivités territoriales de la "zone dense" (essentiellement la Petite Couronne) est apparue récemment. Pour répondre à des besoins nouveaux des habitants (logement, transports, développement économique, etc.), il va falloir imaginer de nouvelles mutualisations de services publics.
    Les prochains défis sont donc de plusieurs ordres :
    - comment rendre la Ville de Paris toujours plus agréable à vivre, attractive et capable de rivaliser avec les grandes métropoles mondiales ?
    - comment créer une Ville avec un fonctionnement moderne, humain, efficace et acceptable par tous
    - comment, enfin, incarner, demain, la Ville de Paris et au-delà, le Grand Paris.

    A titre personnel, je suis pour une véritable refonte avec 3 grands axes :
    - L’élection au suffrage universel direct du maire de Paris
    - L’évolution de ses prérogative en matière de police
    - Donner au maire un véritable pouvoir économique


    Cette réflexion passe donc par un véritable débat sur le statut de Paris qui ne peut pas être absent de la future réforme territoriale. Et cette thématique doit être portée par les centristes, complétement légitime sur cette question. En effet, durant plus de 20 ans, les élus centristes parisiens ont été à la pointe de l’action publique avec, notamment le débat sur le statut de Paris en 1975 créant un maire à Paris..

  • Commerces de proximité : la ville de paris semble, enfin, s’y intéresser !

    FullSizeRender (7).jpgLe Conseil de Paris a lancé l'élaboration du Contrat de Revitalisation artisanale et Commerciale (CRC). Ce nouvel outil contribuera à la sauvegarde et au développement du commerce et de l’artisanat de proximité dans plusieurs quartiers du 12e : Daumesnil-Montgallet et Saint-Mandé-Picpus.


    Enfin ! Après avoir négligé durant des années le commerce de proximité, la ville de Paris semble s’y intéresser. Ce dispositif permettra à la Ville de Paris de réaliser la préemption de locaux commerciaux et la réimplantation de commerces et d’artisans dans les zones géographiques les plus concernées par la disparition des commerces, la vacance prolongée de locaux commerciaux, ou la mono-activité, notamment dans les quartiers populaires.
    En effet, d’importants recoupements apparaissent entre ces secteurs et les périmètres situés en Politique de la ville, dans les quartiers GPRU et aux portes de Paris. Une intervention dans ces secteurs est dès lors primordiale.
    La Ville de Paris propose ainsi de participer en ligne, jusqu'au 10 février 2016, à la co-construction de ce nouveau dispositif en parallèle des réunions publiques de concertation dans les mairies d’arrondissement concernées par les périmètres.

    IMG_4478.jpgPour le 12e arrondissement, cette réunion aura lieu le mardi 9 février 2016 à 18h30 en salle des fêtes de la Mairie.
    L’objectif de ce formulaire est que les habitants participent à l’identification des différentes problématiques liées au commerce dans les périmètres concernés : les éventuelles carences, la vacance commerciale, ou les surreprésentations de certaines activités qui ne contribuent pas à l’animation des quartiers.
    À l’issue de la concertation, un bilan sera réalisé qui permettra d’alimenter le cahier des charges du futur contrat de revitalisation commerciale. La procédure d’attribution du contrat sera lancée au printemps prochain. Il est cependant regrettable qu'à aucun moment, le digital n'est été pris en compte. L'expérience réalisé dans le 9eme arrondissement avec le concept "Ma rue connectée" est très intéressante. Cela montre malheureusement bien le décalage entre les élus et les attentes des habitants.

    Pour mémoire, voici nos propositions pour le commerce de proximité :
    Promouvoir le commerce de proximité en créant une commission extra-municipale pour le commerce et l’artisanat qui se réunira une fois par trimestre à la mairie du 12ème. Lutter contre la monoactivité par le biais des permis de construire et du droit de préemption.

    IMG_7576.jpgInutile de rappeler la nécessité de nos commerces de proximité, fédérateurs en matière sociale et économique.
    Il ressort une attente forte de ces commerces par les riverains, la suppression de ces boutiques de première nécessité (boutiques de bouche) est une mort à moyen terme de nos rues.
    En luttant contre la mono-activité, principalement dans notre 12ème - informatique et agences bancaires - en infiltrant les commerces vitaux, nous recréerons ainsi “l’ambiance village”.
    Aussi, nous devrons apporter notre aide aux jeunes sortis des écoles d’apprentissage (exemple : Ecole de boucherie – Boulevard Soult) en partenariat avec les Chambres de Commerce et des Métiers, en créant dans les secteurs du 12ème, manquant de commerces de bouche, des marchés couverts (en exemple avec celui de la Place d’Aligre – Marché Beauveau).
    La Mairie doit accompagner le développement de ces “jeunes commerces” par un suivi trimestriel, assisté d’acteurs économiques (Ville de Paris – Région – Consultants).
    Nous devons également apporter une aide financière et logistique aux Associations de commerçants, afin de développer l’attractivité commerciale, en particulier dans les quartiers défavorisés, avec une étude sur les places de stationnement “clientèle”.