Investi dans le 12eme pour les prochaines élections législatives par la Direction de l’UMP, le parachutiste nouveau est arrivé. Ainsi, Charles Beigbeder succède à Arno Klarsfeld et à Jean-Marie Cavada dont les échecs retentissants dans l’arrondissement sont encore dans toutes les mémoires. Échecs qui s’expliquent, notamment, par la méconnaissance totale de la vie et de l’histoire locales.
Le parachutage dans le 12eme est d’abord un mépris pour les militants, toujours présents sur le terrain et dont on n’a pas demandé l’avis. C’est aussi un mépris pour tous les électeurs de l’arrondissement. En effet, que sont devenus, aujourd’hui, les parachutés des récentes élections municipales, élus ou battus ? Soutenus par l’UMP ou par le MODEM après 3 petits tours dans nos rues, ils ont tous disparu pour voguer vers d’autres terres électorales bien loin du 12eme. C’est la vocation du parachuté. Faut-il en rire ou en pleurer ? Lamentable surement !
Que faire ? Commencer par écouter « le » local et préparer l’avenir. Avec la connaissance des dossiers et dans l’Union. Dans le travail quotidien à l’écoute de tous. Écouter ceux qui vivent au jour le jour dans nos quartiers pour connaître les attentes et l’expression, de chacune et de chacun. Et non « débarquer » en territoire conquis. La politique nationale a ses racines dans la réflexion locale. C’est une règle d’or. Pour l’ignorer de grave déconvenues sont à prévoir pour ceux qui, investis par les états-majors ou élu ailleurs, découvrent le temps d’un scrutin notre arrondissement. Bref, comme l’affirme Voltaire : "Tout mal arrive avec des ailes et s’en retourne en boitant"