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Benoît PERNIN - Page 51

  • Toujours sur le terrain !

    Elisa Lemonnier, Benoît PerninSamedi fut une journée consacrée, une fois encore, à la rencontre et aux échanges, dans notre arrondissement. Un dialogue permanent, bien loin des agitations politiciennes et partisanes alimentées par le microcosme dont les habitants de notre arrondissement n’ont que faire !

     

    Le matin, me suis rendu aux journée portes ouvertes du lycée professionnel Elisa Lemonnier, avenue Armand Rousseau. J’ai échangé avec les enseignants mais aussi les parents et (futurs) élèves. Cet établissement forme, depuis 1972, aux métiers de la coiffure. La formation, l’apprentissage doit plus que jamais, être enfin considéré comme une filière d’excellence.

     

    J’ai ensuite rencontré les commerçants et les riverains du boulevard Soult pour des échanges sur lesBenoît Pernin; Saint Eloi futurs aménagements concernant l’arrivée du tramway. Après un déjeuner avec quelques amis du côté de la rue du rendez-vous, je suis allé à la rencontre des habitants et commerçants du quartier Saint Eloi (rue Erard, de Reuilly, place Maurice de Fontenay….).  Je connais très bien ces rues de notre arrondissement pour y avoir habité pendant plus de 15 ans. Là encore, écoute et dialogue sur les sujets du quartier : sécurité, stationnement, commerce de proximité. Des rencontres appréciées, bien loin des passages éclairs de candidats parachutés qui ne connaissent ni l’histoire de nos quartiers, ni les besoins et souhaits des habitants et, surtout, ne portent aucun projet d’avenir !

     

    Benoît PerninAprès plus de  2h de rencontre, je me suis rendu, comme depuis des années, à la braderie de la paroisse du Saint Esprit. Et comme à chaque fois, de nombreux échanges avec les bénévoles qui s’engagent pour les autres, pour offrir un peu d’espoir et un quotidien amélioré. Un grand merci !

     

    Une journée sur le terrain, une journée quotidienne de proximité pour préparer l’avenir !

  • La seconde vie de Bercy Village

    Ce matin, le journal Le Parisien consacre un bel article au quartier de Bercy et plus particulièrement à Bercy Village. Sous le titre "La seconde vie de Bercy Village", le papier explique comment après un passage difficile ces dernières années, ce quartier est aujourd’hui au niveau commercial, en pleine mutation avec l’arrivée de nouvelle enseigne. Ce projet, initié dés les années 90 fut novateur en terme d’animations et d’aménagement urbain. Reste maintenant à continuer à l’imaginer pour les prochaines années, réfléchir pour lui donner un vrai sens dans l’ensemble du quartier de Bercy. Attractivité et proximité sont les axes de réflexions pour créer, enfin, un quartier à part entière !

  • Le magasin Surcouf, avenue Daumesnil, va-t-il disparaître ?

    Surcouf, Benoît Pernin, 12eme arrondissementLa célèbre enseigne Surcouf vient d'être placée en redressement judiciaire. En 2010, Surcouf aurait affiché une perte nette de 20 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 160 millions d'euros. Le groupe refuse de confirmer ces chiffres ou de communiquer le montant du passif avec les fournisseurs. La société qui emploie actuellement 472 personnes, possède six magasins en  France, dont le plus emblématique et important (environ 40% du chiffre d'affaires) se situe dans notre arrondissement, avenue Daumesnil. Il s’agit du plus grand magasin d'informatique et de loisirs numériques d'Europe. Avec une superficie de 6 000m², 3 étages et plus de 20 000 références produits, le magasin Surcouf Daumesnil accueille entre 10 000 et 15 000 visiteurs par jour. Installé depuis 1995, il s’est, au fil des ans, largement transformé et donne à cette partie de notre arrondissement un attrait unique à Paris. Si jamais il venait à disparaître, nous devons veiller à rapidement agir pour « remplir » ces milliers de m². Il est hors de question de laisser vacant cette surface. Dores et déjà, les élus et acteurs économiques de notre arrondissement, de Paris et de la région doivent agir, par anticipation, afin de proposer une alternative crédible. Nous suivrons ce dossier avec intérêt, car après le départ éventuel du VIA, avenue Daumesnil, ce serait un mauvais coup porté à l’attractivité du 12eme arrondissement !

  • Reconstruction du lycée Paul Valéry, boulevard Soult

    L’ensemble scolaire Paul Valéry accueil plus de 1300 élèves (collège-lycée)
    Le collège et lycée, construits dans les années 1960 se composent d’une barre de 200
    mètres de long, d’une tour de logements, et d’un bâtiment abritant la cantine. Il possède également un vaste terrain de sport.
    L’opération consiste donc à reconstruire le lycée d’environ 10800 m² en portant les effectifs à 1420 élèves en enseignement général, technique tertiaire et industriel, et classes préparatoires aux grandes écoles. L’opération fera l'objet d'une démarche de qualité environnementale et d’un objectif "zéro énergie" visant un bilan neutre entre consommation et production d'énergie pour le lycée. Par ailleurs, pour élargir l’offre de places d’internat dans Paris, la construction d’un internat de 150 lits est envisagée sur le site. Les travaux s'achèveront à l'horizon 2018.
    Montant des études : 9,944 M€ pour un montant total d’opération estimé à 56,500 M€

  • Un lieu unique à Paris : le cimetière de Picpus

    picpus.jpgNotre arrondissement possède le seul cimetière privé de Paris, le cimetière de Picpus (35, rue de Picpus)

    A l’origine, le jardin de ce couvent est devenu un haut-lieu des évènements de la Terreur, dans les années qui suivirent la Révolution. Il est situé près de la place du Trône (aujourd’hui place de la Nation). La guillotine fut érigée place de la nation le 17 juin 1794, la municipalité ordonna d'établir un cimetière à proximité, un jardin fut réquisitionné. Entre le 17 juin et la chute de Robespierre le 27 juillet 1794, 1306 personnes furent exécutées place de la nation, âgées de 14 à 90 ans, de toutes conditions sociales, parisiens ou provinciaux ramenés vers la capitale. Si la majorité des victimes étaient des gens du peuple, on trouve aussi parmi elles ,le prince Frederic III de salm-Kyburg, la duchesse d'Ayen, la maréchale et la vicomtesse de Noailles, les poètes Antoine Roucher et André Chénier, Eugène de Beauharnais, premier mari de l'impératrice Joséphine et les carmélites de Compiègne.

     

    En 1802, La marquise de Montagu et Marie-Adrienne de Noailles, épouse du général de La Fayette lancèrent une souscription pour acquérir les terrains voisins des fosses communes. Un second cimetière fut ouvert, réservé aux descendants des guillotinés. Ainsi le général De la Fayette fut enterré dans ce cimetière. Chaque année, le 4 Juillet s'effectue la relève du drapeau américain qui flotte en permanence sur la tombe du Général. Le général Pershing en 1917 vint se recueillir sur la tombe du général et prononça les paroles célèbres applaudies par le Maréchal Joffre: " La Fayette nous voila".

    Un endroit unique à Paris !

    A noter, la page Facebook du cimetière de Picpus !

  • Lancez un blog sur Paris !

    Le concours revient pour une 2e édition. Si vous souhaitez ouvrir un blog qui traite d’un sujet original à Paris, déposez vite vos idées. Les 3 projets plébiscités par les internautes et le jury seront lauréats 2012 et seront accompagnés pour créer leur blog sur Paris.fr !

    Fan de Paris, vous avez une idée pour explorer la ville sous un angle inédit. Un bon moyen est pour en faire profiter le plus grand nombre est de créer un blog. Et pourquoi pas accompagné par l’équipe de Paris.fr grâce à BlogmoiParis. Chaque année 3 nouveaux blogueurs viennent agrandir la famille des blogs de Paris.fr

    Inscription : http://blogmoi.paris.fr/

     

  • Dans le 12eme, 2 structures pour l’accueil des enfants en situation d’handicap : La Maison Dagobert – halte garderie Danièle Pernin

    Ouverte en 1991, la Maison Dagobert - halte garderie Danièle Pernin, rue Erard, est d’abord un projet, puis aujourd’hui une réalité en plein cœur de notre arrondissement.

    Cette structure développe des projets innovants concernant la petite enfance, la création et la gestion de structures favorisant l'intégration, parmi les autres, d'enfants porteurs de handicap, ou connaissant des difficultés diverses d'ordre social.

    Pour en arriver là, il a fallu montrer beaucoup de ténacité, d’esprit de persuasion... et de patience. Le projet a commencé à germer il y a une vingtaine d’années au sein de l’équipe du Centre d’assistance éducative du tout-petit (CAE), situé dans le 12eme, rue Colonel Rozanoff.

    L’idée est donc simple : créer un lieu d'accueil où un enfant sur trois est porteur d'un handicap.

    Vaincues certaines résistances institutionnelles, la Ville de Paris, l’Union nationale des associations de parents d’enfants inadaptés (UNAPEI) et l’Association des paralysés de France (APF), partantes pour apporter soutien logistique et financier, la halte-garderie
    Danièle Pernin ouvre enfin ses portes en février 1991. Sa charte: accueillir –à condition qu’ils soient suivis médicalement à l’extérieur– un tiers d’enfants porteurs de handicaps, quels qu’ils soient, parmi les enfants du quartier.

    Aujourd’hui notre arrondissement possède 2 structures de ce type.

    L’une, la halte-garderie Danièle-Pernin, la maison Dagobert, rue Erard et la seconde, Jardin d’enfant Danièle Pernin, à Bercy, au 59 rue des Pirogues de Bercy (ouverte en 1998).

    Ces haltes garderies sont une aubaine pour les parents à la recherche d’un mode de garde pour leurs enfants handicapés, et une réalisation intéressante pour les équipes spécialisées des Centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP) qui se sont toujours efforcées de trouver crèches, haltes, écoles maternelles où une intégration de ces enfants soit possible.

  • Toujours sur le terrain

    tn2.jpgSamedi matin, après une rencontre avec une dizaine d’habitants de la rue Claude Decaen durant laquelle nous avons évoqué les problèmes du quartier (sécurité, bois de Vincennes, foire du trône, stationnement), je suis allé à la rencontre des riverains et commerçants du Cours de Vincennes. Les questions sont toujours nombreuses concernant la future réhabilitation du Cours de Vincennes. Plus que jamais, dans une période électorale chargée, les habitants de notre arrondissement se préoccupent de la vie de nos quartiers, bien loin des promesses et autres présences de candidats juste avant les élections. Dimanche matin, je suis allé sur le marché Saint Eloi. Ce marché n’est pas à la hauteur des attentes des tn.jpgriverains. En effet, entre la rue Erard, la rue de Reuilly et le quartier de Reuilly, ce sont des milliers de riverains qui seraient heureux de trouver, à proximité, un véritable marché. Une vraie réflexion avec les commerçants de la rue de Reuilly, le conseil de quartier, les riverains doit se mettre en place et proposer un espace commercial digne de ce nom. Nous en reparlerons dans les prochaines semaines.tn3.jpgtn4.jpg

  • Propreté dans le 12eme : le double langage de certains élus

    pro def.JPGÉtonnant ! Alors que de très nombreux habitants de notre arrondissement se plaignent, à juste titre, de la malpropreté de nos quartiers, certains élus (d’extrême gauche) de la majorité municipale, n’hésitent pas à salir eux-mêmes le mobilier urbain. Le 1er adjoint au maire du 12eme, soutien de M Mélanchon, à une drôle de vision de sa mission d’élu local. D’un côté, il « organise » les services de la ville pour nettoyer et de l’autre il dégrade volontairement le mobilier urbain (photo prise bd Diderot). Les employés municipaux chargés de la propreté apprécieront. Nous, riverains, ne pouvons que dénoncer ce double langage.

  • Très beau succès pour la rencontre avec Nicolas Perruchot hier soir dans le 12eme

    Benoit Pernin, Nicolas PerruchotHier soir, dans le cadre des rencontres du centre du 12eme, Nicolas Perruchot, député de la première circonscription de Loir-et-Cher depuis 2002 et membre de la Commission des finances de l’Assemblée nationale et ancien maire de Blois entre 2001 et 2008, était notre invité.

    C’était la 4eme rencontre de ce genre dans notre arrondissement. Les habitants du 12eme étaient nombreux à venir découvrir notre invité et pour la première fois, des représentants de toutes les familles centristes étaient présents (Nouveau Centre, Radicaux, Modem).

    Ce débat passionnant fut l’occasion pour Nicolas Perruchot d'évoquer l’histoire de son rapport  parlementaire sur le financement des organisations syndicales et patronales qui n’a jamais été publié. En effet, ce rapport a été rejeté par les députés UMP et PS en novembre dernier. A partir de ce rejet, Nicolas Perruchot ne pouvait rien publier sous peine de sanctions pénales. Durant plus d’une heure, notre invité a évoqué la façon dont il avait construit ce rapport « interdit », De très nombreuses questions sur la vie syndicale, son financement et son avenir ont rythmé cette réunion. Il a aussi évoqué sa proposition de loi votée fin janvier sur le financement des comités d'entreprises. Enfin, il a lancé une pétition en ligne pour la publication de son rapport.

    Nicolas Perruchot est un parlementaire courageux, s’investissant avec force et convictions dans la vie publique. Ce fut un débat passionnant, qui redonne à la politique, tout son sens !