Qu’il soit de Droite, de Gauche ou du Centre, le “parachutage” politique est condamnable parce qu’il ne tient pas compte, dans la plupart des cas, des réalités, des traditions et de l’histoire locale. C’est ce qui explique, notamment dans le 12eme, les échecs successifs et retentissants de certains.
Le « parachuté » ignore le quotidien. Venu de nulle part ou élu sur d’autre terre, il est l’héritier de pratique politicienne d’une autre époque. Il est, bien évidemment, le prisonnier du parti auquel il doit tout. Il fait de la politique un but electoral et non une vocation. Un désir et non une passion.
Le débat parlementaire est le reflet de ce que nous vivons dans nos villes et dans nos quartiers. Comment participer utilement à ce débat si l’on ne connait pas ce que ressentent et souhaitent les citoyens ?
Enfin, face à ces « parachutages », comment ne pas comprendre la révolte des militants de tous bords, toujours sur le terrain et méprisés par les états majors ?
Un mouvement politique n’est pas propriétaire de ses voix. Les « parachutés », l’apprendront, une nouvelle fois, à leurs dépends. N’en doutons pas !